Je viens de trouver sur le site de l'Observatoire de la christianophobie (que madame Caroline FOUREST, inquiète de la montée en puissance d'un intégrisme catholique, devrait consulter plus souvent) l'article ci-dessous. Je vous le livre, comme l'observatoire le fait lui-même, avec les précautions d'usage, notamment parce que la radio qui a diffusé l'interview en arabe de Mère Agnès-Mariam a des propriétaires inconnus ou suspectés de complaisance avec le régime syrien en place et avec les iraniens... Mais tout de même, cet article mérite réflexion ; je prie les auteurs du site d'excuser la liberté que j'ai prise avec eux de publier cet article, et j'invite mes lecteurs, non seulement à visiter ce site, mais aussi à s'abonner à la réception de ses articles :
-
Le blogue Comité Valmy a
publié le 27 septembre la retranscription en français d’un entretien accordée
par la Mère Agnès-Mariam de la Croix à la
chaîne de télévision en langue arabe Al Mayadeen. Cette
chaîne, lancée en juin 2012 pour contrer l’influence de chaînes comme Al Jazeera (du Qatar), émet depuis Beyrouth. Ses
financiers sont inconnus. Si la direction de la chaîne soutient que ses
actionnaires sont des hommes d’affaires arabes, d’autres sources occidentales
insinuent qu’elle serait une propriété conjointe entre les Iraniens et un
cousin de Bachar Al-Assad… Comme d’usage,
dans cette situation moyenne orientale où l’épineux le dispute au mystérieux,
il convient de recevoir les propos de la supérieure du couvent Saint-Jacques le Mutilé (Syrie) avec bienveillance
et prudence. Ils reviennent sur l’affaire du bombardement chimique de Ghouta –
l’oasis de terres cultivées qui entourent au sud et à l’est la ville de
Damas – et apportent des informations plus que surprenantes. Les voici…
« Les habitants de la province de Lattaquié m’ont informée avoir
vu leurs enfants dans les vidéos sur la Ghouta, filmées par les miliciens
armés », a-t-elle dit dans une interview avec la chaîne de télévision al-Mayadeen [la religieuse accompagnait l’équipe
des inspecteurs de l’ONU lors de leur deuxième visite à Damas] « le
premier motif de son action était au début humanitaire, et la veille de
l’attaque chimique dans la Ghouta nous étions à Damas. Nous avons vu de nos
propres yeux ce qui a eu lieu à Maadamiya. Donc, s’il y avait eu des morts, des
victimes et des blessés, on aurait remarqué ceci immédiatement. Mais cette
nuit, aucun mouvement inhabituel n’a été enregistré. Les gens ici sont tous des
voisins et se connaissent. Les habitants de la Ghouta qui se sont déplacés vers
Damas n’ont pas été paniqués par un événement de cette ampleur, surtout que les
informations de presse ont fait état de 1 400 morts et de 10 000
blessés dans une petite zone. Nous n’avons pas entendu non plus les ambulances.
Tout était calme cette nuit (…) Telles étaient mes premières remarques, et lors
de mon voyage en Malaisie, j’ai été en contact permanent avec les habitants de
Lattaquié. Le 4 août, les groupes armés ont ravagé 11 villages dans la province
de Lattaquié. Les médias occidentaux ont parlé d’une avancée de l’opposition
syrienne, alors qu’un véritable carnage avait eu lieu. Nous avions dressé des
listes comprenant les martyrs de la province de Lattaquié et les disparus. Les
groupes armés avaient kidnappé 115 personnes dont 65 enfants de moins de 15
ans. Au cours de mon voyage, j’ai appris que des parents de la province de
Lattaquié ont reconnu des enfants enlevés de la même région qui sont apparus
dans les images diffusées sur les victimes des armes chimiques présumées dans
la Ghouta. Les Américains ont choisi 13 films parmi les vidéos présentées
par les groupes armés et les ont qualifiés de sûrs (…) « J’étais en
contact avec des journalistes allemands, je leur avais dit que je suis
incapable de déterminer la date et le lieu de chaque film. Ils m’ont envoyée
une liste de 43 films dont les premières vidéos. Ma surprise était grande à la
vue des mêmes enfants repris dans au moins quatre ou cinq vidéos. Je me suis
dit que ce qui se passe est anormal. Quand je me suis approfondie dans l’étude
de toutes les vidéos sur des attaques chimiques présumées, je me demandais à
chaque fois : d’où cherchent-ils tous ces enfants ? Où sont leurs
parents ? Est-ce possible qu’une mère abandonne ses enfants ? Il est
normal qu’un ou deux enfants disparaissent, mais perdre ce grand nombre
d’enfants ceci suscite des interrogations (…) Toutefois, j’ai une bonne
nouvelle : les enfants étaient anesthésiés, la preuve en est que tous les
enfants étaient calmes à l’exception d’un enfant qui pleurait. On aurait administré
à ces enfants plusieurs types d’anesthésiants pour donner l’impression qu’ils
sont morts. Quant aux jeunes tués, je pense qu’ils sont des éléments des
groupes armés qui ont joué le rôle de comparse. S’ils étaient morts, on aurait
vu ce nombre élevé de victimes enterrées dans les tranchées énormes creusées
pour contenir entre 300 à 400 dépouilles. Mais seules 8 corps y ont été
enterrés. Nous n’avons pas vu ceux qui enterrent. S’il y avait vraiment 1500
corps, où seraient-ils alors ? Nous sommes de plus en plus convaincus que
ces vidéos n’ont pas été filmées le 21 août. Elles ont été postées sur internet
en ce jour et ceci nécessite plus de preuves ».
-
Quand on lit tous ces détails qui ont la couleur du factuel, on se demande qui manipule qui. Monsieur HOLLANDE (RODOMONT-NORMAL Ier) voulait faire la guerre à BACHAR EL-ASSAD. Il ferait mieux de se documenter avant de dire et de faire ce qui semble être aventureux et problématique. A son actif, toutefois, la rencontre avec le Président iranien à l'ONU. Il me semble que la crédibilité de mes opinions et de mes jugements m'impose de ne pas critiquer systématiquement monsieur HOLLANDE (que je crois très redoutable et très pervers), mais de reconnaître dans ses actions ce qui est bon quand effectivement ça l'est.
-
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire