dimanche 23 mars 2014

A propos des élections municipales.

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Nous allons donc voter pour les élections municipales. Dans notre vote nous devons prendre en compte non pas le parti dont se réclament les candidats, mais leur personnalité et les valeurs qu'ils entendent promouvoir pour le bien commun de la cité, lequel est celui qui rend heureux chacun des citoyens, en promouvant le bonheur de tous. Il est clair que les candidats qui s'affichent comme socialistes (souvent avec discrétion, en ces moments délicats pour les ardents de François HOLLANDE) ne sauraient récolter les suffrages des Français qui aiment leur patrie, ses traditions anciennes, ses valeurs humanistes et chrétiennes, la famille et les enfants à naître. Idem pour les furieux du Front de gauche dont le ressentiment et la haine de tout ce qui n'est pas lui suinte de tous les pores de ses militants. C'est pourquoi nous devons considérer avec attention les candidats dits "sans étiquettes". Il me semble qu'ils mettent leurs objectifs au-dessus des passions partisanes. Faute de pouvoir voter pour ces oiseaux rares, alors il nous faut choisir avec discernement des candidats dont la vie, les objectifs et la profession de foi coïncident au plus près avec ce que nous croyons bon pour notre ville ou notre village ET pour notre patrie. N'oubliez pas ceci :

Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai : c'est la lâcheté !
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L'introduction à ce billet sert de commentaire à la citation du jour

1. La citation du jour.

"L'absurdité, le gribouillisme qui résultent, va comme je te pousse, de l'enrôlement dans les partis, sont incomparablement plus manifestes aujourd'hui que jamais. Il suffit, d'ailleurs, que l'un d'eux se soit fait une spécialité des tournants en épingle à cheveux pour mettre en détestable condition tous les autres. N'y a aurait-il pas, dans la structure de tout parti politique, une anomalie rédhibitoire, un vice fondamentalement préjudiciable à l'homme ? C'est ce dont des esprits divers, mais qu'on peut tenir pour éclairer, se sont avisés tour à tour. Au meeting qui se tint l'an dernier à Pleyel sur le thème « Internationalisme de l'esprit», l'occasion me fut donnée en sa présence de rappeler qu'Albert CAMUS voyait dans la non-appartenance à toute espèce de parti la première caution que devraient appelés à fournir ceux qui, d'un large et passionné échange de vues et d'idées, croient encore possible d'attendre un remède au mal actuel. On conçoit, en effet, que plus la discipline est forte à l'intérieur d'un parti, plus les idées qui le mènent tendent à se stéréotyper, à se scléroser. Qu'on se reporte aux maîtresses pages où Jules MONNEROT dans sa très importante Sociologie du communisme, montre comment un tel parti s'empare de « l'idéal du moi»  pour le faire servir à sa propre socialisation" (Préface d'André BRETON [pas lui, l'autre, le vrais, le philosophe]  à l'essai de Simone WEIL, intitulé "Note sur la suppression générale des partis politiques". Climats/'Editions Flammarion, Paris, 2006 (date du dépôt légal).
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2. Une information intéressante. 
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Bis repetita… dans le silence des médias : le Sacré-Coeur de nouveau tagué (via le Salon beige).

Alors que les candidats aux municipales ne peuvent pas s'exprimer pour respecter le devoir de réserve en veille de scrutin électoral, le Sacré-Cœur a encore été tagué cette nuit par des anarchistes. Les candidats ne peuvent rien dire… mais les médias ? Tout a été effacé rapidement.


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