jeudi 13 mars 2014

Nouvelles de la Résistance : avis aux princes ou à ceux qui se croient tels !

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Et pour commencer, la devise !

Non, ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.


1. Les citations du jour.

Cueillies avec Benjamin CONSTANT ces fleurs de la pensée. Il y en a suffisamment pour inspirer ceux qui nous gouvernent. Je les numérote et je comprends pourquoi une sélection des pensées les plus fortes d'un auteur est appelée un florilège..

1. "S’il n’y a que l’intérêt dans le cœur de l’homme, il suffit à la tyrannie de l’effrayer ou de le séduire pour le dominer."

2. "L’esprit est le plus vil des instruments quand il se sépare de la conscience ." 

3. Il n’existe, dit CONSTANT, que deux « systèmes » pour nous guider dans nos actions : "L’un nous assigne l’intérêt pour guide, et le bien-être pour but. L’autre nous propose pour but le perfectionnement, et pour guide le sentiment intime, l’abnégation de nous-mêmes et la faculté de sacrifice. " 

4. "Il restera toujours de ces hommes pour qui la justice est une passion, la défense du faible un besoin. La nature a voulu cette succession ; nul n’a jamais pu l’interrompre, nul ne l’interrompra jamais."

5. "La définition de la morale est qu’elle indique aux hommes comment ils peuvent être heureux, en rendant heureux leurs semblables."
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2. Commentaires.

La première citation nous renvoie au célèbre aphorisme de la carotte et du bâton. Ma fois, dans le système actuel, la tyrannie molle et gluante dans laquelle nous nous enfonçons sans même nous en rendre compte, agit exactement selon ce principe : subventions ciblées aux mouvements, journaux, partis, associations, qui encensent ce gouvernement d'imbéciles bernanosiens ; prison, écoutes téléphoniques, procès inventés, contrôles fiscaux, gardes à vue, menace sur les demandes de naturalisation, et j'en passe, pour ceux qui ont le malheur de ne pas accepter les lois sociétales du socialisme.

La deuxième citation renvoie aux méthodes de discussion que l'on apprend à l'ENA pour embobiner le public, les journalistes (en vérité, ils se laissent faire avec délice) ou les contribuables : on peut tout justifier quand on pratique la dialectique, laquelle exclut toute reconnaissance préalable des faits et s'en tient à des préjugés, des préjugements, et des idées toutes faites. Le but n'est pas la recherche de la vérité à plusieurs, même si cette vérité est d'un accès difficile et ne peut être qu'approchée. Le but est de clouer le bec à son interlocuteur considéré comme un ennemi (et non comme un adversaire, ce qui serait un moindre mal). Voilà qui ne va pas loin dans le respect de l'autre.

La troisième citation renvoie à la conception que les hommes politiques se font de l'être humain, non pas au terme d'une réflexion sur sa vraie nature, mais en vue de capter son suffrage pour s'assurer une élection et une prébende. Monsieur MITTERRAND était passé maître dans cet art, lui qui savait que dans notre système les élections se gagnent à la marge, et qu'il convient donc de séduire ces minorités dont l'utilité sociale, économique, artistique ou culturelle est souvent très problématique.

La quatrième citation renvoie à l'indignation qui nous saisit quand on entend les propos mensongers d'une Christiane TAUBIRA ou d'une juge MARTRE, ou de je ne sais quel obscur politicien, qui défend l'indéfendable et ne s'offusque point que l'on n'arrête que 14 casseurs lors des émeutes de NANTES mais stigmatisent les 250 manifestants illégalement embarqués le soir du Jour de Colère. Cette injustice, personnellement, me fait détester notre système judiciaire, un système qui relâche les agresseurs du RER de GRIGNY, mais emprisonne un Nicolas BERNARD-BUSSE, et, plus récemment, un jeune Lyonnais (6 mois fermes) pris dans les filets de la police politique de Menton POINTU. Je ne parle même pas du cas de la jeune ANNA, dont les médias n'ont JAMAIS fait mention, et que nous ignorerions si les réseaux sociaux n'en avaient pas fait état. J'en profite d'ailleurs pour dire ici que si le Président SARKOZY a bien commis les actes dont on le soupçonne, il doit être sanctionné. Mais pour l'instant, je suis habité par le plus profond des doutes ! Vous comprenez pourquoi.

La cinquième citation renvoie à la notion de bien commun, et elle fait apparaître dans une cruelle lumière que les gens qui nous gouvernent (et ceci, hélas, n'est pas le propre de ce seul gouvernement ; celui-ci l'a simplement porté à un degré jamais atteint, un degré incandescent) le font souvent au bénéfice de leur clan. Faire le bonheur de quelques uns au détriment du bonheur de tous est parfaitement immoral.
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3. Infos sur la Résistance.
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18 mars : accueil de Vincent Peillon à Versailles (via le salon beige).

Le château de Versailles et France Culture s’associent pour lancer un nouveau rendez-vous mensuel : « les Rencontres du Jeu de Paume à Versailles ». Emmanuel Laurentin, producteur de l’émission « La Fabrique de l’Histoire », en compagnie d’un historien, recevra un acteur politique majeur, français ou européen, et l’invitera à s’exprimer sur la place et le rôle de l’histoire dans son imaginaire.
Vincent Peillon, ministre de l'Education nationale, sera l’invité de la première rencontre, qui sera enregistrée le mardi 18 mars de 16h45 à 18h dans la salle du Jeu de Paume, haut-lieu de l’histoire politique française. L’émission sera diffusée le vendredi 21 mars 2014, de 9h00 à 10h00 dans « La Fabrique de l’Histoire».
Pour assister à l'enregistrement de l'émission (dans la limite des places disponibles) : Entrée libre et gratuite sur réservation sur auditeurfranceculture@radiofrance.com

N'hésitez pas, chers amis versaillais, à aller écouter monsieur PEILLON et à lui porter contradiction. C'est un spécialiste de la ré-écriture de l'histoire. N'omettez pas de lire TAINE, Ronald SECHER ou Jean SEVILIA, pour rappeler à ce ministre d'où il vient : d'un régime de sang, d'iniquités et de violence. L'émission porte bien son nom : on la fabrique, l'histoire de France, à coup de mensonges et d'approximations. Mais cette usine à mensonges est en train de tomber en ruines ; je ne lèverai pas le petit doigt pour la relever !
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Jean-Michel Baylet mis en examen dans une affaire de marchés publics (via le Salon beige).

La cour d'appel de Bordeaux a ordonné la mise en examen pour favoritisme de Jean-Michel Baylet dans une affaire de marchés publics pour "frais de bouche". Le dossier concerne des passations de marchés publics de 2004 à 2005 pour des repas au Conseil général du Tarn-et-Garonne dont le sénateur et président du Parti radical de gauche (PRG) est le président.

L'implication de monsieur BAYLET ne relève pas d'un acte de résistance. S'il en est fait mention dans ce billet, c'est pour relever, une fois de plus, la corruption mentale de nombre d'élus, laquelle soulève de légitimes questions de la part de nos conitoyens.

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