jeudi 20 septembre 2018

Mercredi 19 septembre 2018. Nouvelles du pari bénédictin. En l'honneur de l'Amour !


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Au lieu d’un château fort dressé au milieu des terres, pensons plutôt à l’armée des étoiles jetée dans le ciel.
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J’ai trouvé cet ouvrage tout à fait par hasard. J’allais du côté de la rue de Varize. Près d’une poubelle, sur un banc, je vois un paquet de livres manifestement destinés à la décharge ou à l’appétit lectorivore de quelques passants. J’étais lectorivore, et c’est ainsi que j’ai trouvé un petit livre merveilleux dont vous avez déjà eu quelques extraits : je veux parler du Court traité d’innocence de Jean BASTAIRE (Lethielleux, Paris/Culture et vérité, Namur, 1977). Je ne connaissais pas cet auteur et il me semblait tout droit sorti de la masse anonyme de ceux qui se sont essayé, sans trop de succès, à se frotter à la littérature. Et puis j’ai lu le livre : il est éblouissant. Or, et c’est là le rôle de la Providence que de nous éclairer, j’eus quelques temps après l’occasion d’acheter et de lire le livre de Jean-Claude GUILLEBAUD, La foi qui reste (L’iconoclaste, Paris, 2017). Je vous laisse partager ma surprise en extrayant de ce livre remarquable de notre Jean-Claude ce que voici.
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JEAN-CLAUDE PARLE DE JEAN.
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"Par chance, lors d’une conférence faite à Lyon, je me suis lié d’amitié avec l’admirable chrétien que fut Jean BASTAIRE, responsable du Bulletin de l’Amitié Charles Péguy. Disparu en 2013, il se disait ― comme PÉGUY lui-même ― non seulement chrétien, mais « socialiste libertaire ». À la fin de sa vie, sans renoncer à écrire sur PÉGUY, il travailla avec une intrépidité singulière ― et sans soutiens médiatiques ― à fonder théologiquement une écologie chrétienne. Cette obstination érudite fit de lui un précurseur ― et peut-être l’un des inspirateurs ― de l’encyclique Laudate Si « Loué sois-tu », publié en mai 2015 par le pape François.
"La foi et l’énergie qu’il mettait dans tous ces travaux forçaient l’admiration. Il souffrit de l’indifférence de la presse, y compris catholique, à l’endroit de ses livres. Une indifférence très injuste. Sur des feuilles demi-format, dans des lettres tapées très serré à la machine à écrire, il me disait souvent sa solitude et son amertume. Le monde des médias est un univers brutal. À la longue, il passa pour un plaintif et, du même coup, fut encore plus négligé par les chroniqueurs littéraires. Il leur semblait venir d’un autre monde. Longtemps après la mort d’Hélène, sa femme, il continua à signer ses livres « Hélène et Jean Bastaire ». Pour lui, chacun de ces livres devait tellement à leurs échanges et discussions approfondies qu’Hélène en était ― aussi ― l’auteure." (Pages 30 et 31.)
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ET JEAN PARLE DE L’AMOUR.
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"Cette dignité qui brille en nous lorsque nous aimons, comment l’expliquer sinon par la présence de Dieu en notre cœur ? Et cette lumière que nous voyons en l’être aimé, qu’est-ce d’autre sinon la lumière de l’Amour même ?" (Page 47.) 

Le parieur bénédictin doit diffuser cette profonde vérité : il n'est d'amour authentique que celui qui plonge en Dieu ses racines.

Chers amis lecteurs, diffusez le nom et l’œuvre de Jean BASTAIRE. Je compte notamment sur Marc, sur Philippe et sur Romain pour faire connaître un auteur qui écrivit si bien et honora si bien PÉGUY.







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