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Au lieu d’un château
fort dressé au milieu des terres, pensons plutôt à l’armée des étoiles jetée
dans le ciel.
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PHILIPPE MURAY, ENCORE LUI !
PHILIPPE MURAY, ENCORE LUI !
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"L’opéra
bouffe de l’irréversible est en route, et il est hors de question de se laisser
piéger dans cette farce très sérieuse où tout est joué d’avance et dont seul un
éclat de rire bien diriger pourrait lézarder les faux-semblants arrogants, les
fantasmes en trompe-l’œil, les chantages scandaleux et les masques du cirque.
Mais qui a encore envie de rire, lorsque soixante pour cent de l’opinion
publique, accablée par la perspective d’être une fois de plus traitée de
ringarde, se prononce en faveur de tout et de n’importe quoi ? N’importe
quoi, pourvu que l’on n’entende plus la voix infatigable du pion progressiste
crier dans la classe : « La loi naturelle n’est qu’un serpent de mer
réactionnaire ! Le mariage n’est qu’une construction sociale ! Vous
me copierez cela cent fois ! » Devant pareils déferlements, ceux qui
auraient encore des réticences craignent davantage la solitude que l’imposture
qui hurle si fort. Ils rejoignent donc celle-ci ou se taisent. Et ainsi le
boniment d’une poignée de manipulateurs devient-il la doctrine de tous. Quant à
la contradiction comique mais classique à la faveur de laquelle on veut, comme
Christophe GIRARD et Clémentine AUTAIN, placer sous la protection de l’État une
union homosexuelle dont on dit qu’elle sera aussi et surtout « un pied de
nez à la conception traditionnelle du mariage », ce serait également
perdre son temps que de la relever, quand la course à l’avenir prend la forme d’une
marche nuptiale dadaïste qui réclame d’être bénie par les plus hautes autorités
au nom de l’égalité. Ce culte de l’égalité absolue, l’égalitisme, est lui-même devenu
une de ces religions tardives mais irrésistibles qui jettent aujourd’hui sur
tous les chemins des catéchumènes avides de devenir des martyrs de tout repos
sous les attaques d’adversaires discrédités par avance."
In
Philippe MURAY.
Moderne contre moderne. Exorcismes spirituels IV. Quatrième tirage.
Chapitre À la noce. (Page 188.)
Les Belles Lettres. Paris, 2010.
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CONTREPOINTS DIVERS.
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"J’ai connu une certaine Benedicta, qui
remplissait l’atmosphère d’idéal, et dont les yeux répandaient le désir de la
grandeur, de la beauté, de la gloire et de tout ce qui fait croire à l’immortalité."
In
Charles BAUDELAIRE.
Œuvres complètes. Petits poèmes en prose. Collection la Pléiade. (Page 290.)
Gallimard, Paris, 1961.
"Contrairement à ce que pourrait laisser
supposer l’état des mœurs, c’est l’âme entrevue à peine qui séduit tout d’abord,
et les émules du marquis de SADE le savent bien, qui s’évertuent à la débusquer
par les moyens les plus ignobles, avec l’arrière-pensée contradictoire de la
détruire et de prouver qu’elle n’existe pas. Si comme nous le pensons, l’âme
est première, alors le premier sentiment [du jeune
homme pour la jeune fille, de la jeune fille pour le jeune homme] sera l’admiration, qui ne va pas sans
un profond respect, proche de la sidération, et l’on n’admire rien sans
éprouver plus ou moins confusément le besoin de remercier, de rendre grâce. C’est
pourquoi, bien que je sache parfaitement que la procédure inverse s’est
généralisée et que l’on se jette à tâtons les uns contre les autres sans passer
par la plus courte phase contemplative, je vous dirai avec tranquillité que
vous reconnaîtrez l’amour à ce signe que l’être devant vous qui vous séduit
est, d’abord un chef-d’œuvre de Dieu."
In
André FROSSARD.
Dieu en
questions. Chapitre « Comment sait-on que l’on aime ? » (Page
132.)
Desclée de
Brouwer ; stock/Laurence Pernoud, Paris, 1990.
"Puis Dieu
dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il
domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur les animaux
domestiques et sur toute la terre, et sur les reptiles qui rampent sur la
terre. Et Dieu créa l’homme à son image. Il les créa à l’image de Dieu :
il les créa mâle et femelle. Et Dieu les bénit, et il leu dit : Soyez
féconds, multipliez, remplissez la terre et soumettez-la …" Genèse 1,
26-27.
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COMMENTAIRES.
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Ce qui est
offensé dans les avancées dites sociétales, c’est l’image de Dieu en l’homme.
Avez-vous noté le passage du singulier « Faisons l’homme », au
pluriel « Il les créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle ».
Je ne crois pas qu’il soit nécessaire de commenter davantage, sauf en vous rappelant
ce que disait Thomas d’AQUIN : c’est vrai non pas parce que c’est dans le
Livre, c’est dans le Livre parce que c’est vrai.
Hélas, dans sa
folie, l’homme nie sa part divine. C’est le but recherché par ceux qui depuis
les origines du christianisme n’ont cessé de le combattre par tous les moyens.
Oh ! Certes, l’image que donne aujourd’hui l’institution ecclésiale n’est
guère reluisante. Je voulais quand même signaler que nombre des prêtres
incriminés dans les scandales sexuels ne sont pas des pédophiles, mais des
homosexuels attirés par les adolescents et les jeunes hommes. Mais cela, on se
garde bien de le dire. Bien entendu, il ne s’agit pas de niez qu’il y a eu des
cas scandaleux de véritable pédophilie, mais, curieusement, on ne parle pas
trop de statistiques. Nous devrions peser les mots avant de les utiliser à tort
et à travers… et sans les nuances qui s’imposent, dans un contexte très
douloureux, je puis vous le dire car j’en souffre, et qui pourrait nous faire
chanceler si nous n’avions la promesse de Jésus : Je suis avec vous jusqu’à
la fin du monde.
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