vendredi 28 septembre 2018

Vendredi 28 septembre 2018. Nouvelles du pari bénédictin. Homme et femme il les fit !


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Au lieu d’un château fort dressé au milieu des terres, pensons plutôt à l’armée des étoiles jetée dans le ciel.
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PHILIPPE MURAY, ENCORE LUI !
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"L’opéra bouffe de l’irréversible est en route, et il est hors de question de se laisser piéger dans cette farce très sérieuse où tout est joué d’avance et dont seul un éclat de rire bien diriger pourrait lézarder les faux-semblants arrogants, les fantasmes en trompe-l’œil, les chantages scandaleux et les masques du cirque. Mais qui a encore envie de rire, lorsque soixante pour cent de l’opinion publique, accablée par la perspective d’être une fois de plus traitée de ringarde, se prononce en faveur de tout et de n’importe quoi ? N’importe quoi, pourvu que l’on n’entende plus la voix infatigable du pion progressiste crier dans la classe : « La loi naturelle n’est qu’un serpent de mer réactionnaire ! Le mariage n’est qu’une construction sociale ! Vous me copierez cela cent fois ! » Devant pareils déferlements, ceux qui auraient encore des réticences craignent davantage la solitude que l’imposture qui hurle si fort. Ils rejoignent donc celle-ci ou se taisent. Et ainsi le boniment d’une poignée de manipulateurs devient-il la doctrine de tous. Quant à la contradiction comique mais classique à la faveur de laquelle on veut, comme Christophe GIRARD et Clémentine AUTAIN, placer sous la protection de l’État une union homosexuelle dont on dit qu’elle sera aussi et surtout « un pied de nez à la conception traditionnelle du mariage », ce serait également perdre son temps que de la relever, quand la course à l’avenir prend la forme d’une marche nuptiale dadaïste qui réclame d’être bénie par les plus hautes autorités au nom de l’égalité. Ce culte de l’égalité absolue, l’égalitisme, est lui-même devenu une de ces religions tardives mais irrésistibles qui jettent aujourd’hui sur tous les chemins des catéchumènes avides de devenir des martyrs de tout repos sous les attaques d’adversaires discrédités par avance."
In
Philippe MURAY.
Moderne contre moderne. Exorcismes spirituels IV. Quatrième tirage.
Chapitre À la noce. (Page 188.)
Les Belles Lettres. Paris, 2010.
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CONTREPOINTS DIVERS.
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"J’ai connu une certaine Benedicta, qui remplissait l’atmosphère d’idéal, et dont les yeux répandaient le désir de la grandeur, de la beauté, de la gloire et de tout ce qui fait croire à l’immortalité."
In
Charles BAUDELAIRE.
Œuvres complètes. Petits poèmes en prose. Collection la Pléiade. (Page 290.)
Gallimard, Paris, 1961.

"Contrairement à ce que pourrait laisser supposer l’état des mœurs, c’est l’âme entrevue à peine qui séduit tout d’abord, et les émules du marquis de SADE le savent bien, qui s’évertuent à la débusquer par les moyens les plus ignobles, avec l’arrière-pensée contradictoire de la détruire et de prouver qu’elle n’existe pas. Si comme nous le pensons, l’âme est première, alors le premier sentiment [du jeune homme pour la jeune fille, de la jeune fille pour le jeune homme] sera l’admiration, qui ne va pas sans un profond respect, proche de la sidération, et l’on n’admire rien sans éprouver plus ou moins confusément le besoin de remercier, de rendre grâce. C’est pourquoi, bien que je sache parfaitement que la procédure inverse s’est généralisée et que l’on se jette à tâtons les uns contre les autres sans passer par la plus courte phase contemplative, je vous dirai avec tranquillité que vous reconnaîtrez l’amour à ce signe que l’être devant vous qui vous séduit est, d’abord un chef-d’œuvre de Dieu."
In
André FROSSARD.
Dieu en questions. Chapitre « Comment sait-on que l’on aime ? » (Page 132.)
Desclée de Brouwer ; stock/Laurence Pernoud, Paris, 1990.

"Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur les animaux domestiques et sur toute la terre, et sur les reptiles qui rampent sur la terre. Et Dieu créa l’homme à son image. Il les créa à l’image de Dieu : il les créa mâle et femelle. Et Dieu les bénit, et il leu dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre et soumettez-la …" Genèse 1, 26-27.
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COMMENTAIRES.
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Ce qui est offensé dans les avancées dites sociétales, c’est l’image de Dieu en l’homme. Avez-vous noté le passage du singulier « Faisons l’homme », au pluriel « Il les créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle ». Je ne crois pas qu’il soit nécessaire de commenter davantage, sauf en vous rappelant ce que disait Thomas d’AQUIN : c’est vrai non pas parce que c’est dans le Livre, c’est dans le Livre parce que c’est vrai.
Hélas, dans sa folie, l’homme nie sa part divine. C’est le but recherché par ceux qui depuis les origines du christianisme n’ont cessé de le combattre par tous les moyens. Oh ! Certes, l’image que donne aujourd’hui l’institution ecclésiale n’est guère reluisante. Je voulais quand même signaler que nombre des prêtres incriminés dans les scandales sexuels ne sont pas des pédophiles, mais des homosexuels attirés par les adolescents et les jeunes hommes. Mais cela, on se garde bien de le dire. Bien entendu, il ne s’agit pas de niez qu’il y a eu des cas scandaleux de véritable pédophilie, mais, curieusement, on ne parle pas trop de statistiques. Nous devrions peser les mots avant de les utiliser à tort et à travers… et sans les nuances qui s’imposent, dans un contexte très douloureux, je puis vous le dire car j’en souffre, et qui pourrait nous faire chanceler si nous n’avions la promesse de Jésus : Je suis avec vous jusqu’à la fin du monde.







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