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Au lieu d’un château fort dressé au milieu des terres,
pensons plutôt à l’armée des étoiles jetée dans le ciel.
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PHILIPPE
MURAY DÉNONCE LA FOLIE DES PROGRESSISTES MÉDIATIQUES
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Philippe MURAY
répond à une question sur le qualificatif de « nouveau réactionnaire »
dont il est affublé, et le journaliste lui avoue ne pas bien comprendre ce que
la conjonction de ces deux mots pouvait signifier.
"Qu’ils ont
perdu la partie, qu’ils le savent et qu’ils vont tenter diverses manœuvres
désespérées d’arrière-garde. S’il n’y avait que le lamentable livre de
LINDENBERG, cette manifestation pas drôle d’art naïf, cette espèce d’enluminure
sans talent, nul ne s’en serait soucié tant il sue la misère ; mais il y a
derrière lui, l’approuvant puisqu’elle n’a que ça à se mettre sous ses fausses
dents, toute une cohorte d’orphelins de l’irréel, de demi-soldes du monde
confuso-onirique qui voudraient continuer à imposer l’assimilation de leur
crétinisme à la vérité progressiste révélée. Mais ils ont trop fait de dégâts,
ils ont trop étalé leurs impostures innovantes et approuvé trop de malfaisance
de divers ordres pour que leur ordre, justement, tienne encore longtemps. C’est
en pensant à eux, et bien avant que la campagne dite des
« néo-réacs » ne se déclenche, que j’avais choisi comme exergue de
mes Exorcismes spirituels III une
phrase de saint Paul tirée de la Deuxième
Épître à Timothée : « Mais ils ne continueront pas toujours, car
leur folie devient évidente à tous. ». Leur folie, en effet, devient
évidente à tous. Et tous, peu à peu, en deviennent allergiques. Ils le savent,
ou, en tout cas, le sentent : ce qu’ils disent, ce qu’ils écrivent, ne décrit plus rien. Je les ai appelés nouveaux actionnaires ; nouveaux
actionnaires de la firme Nouveau Monde qui est leur œuvre et à laquelle ils ne
comprennent absolument plus rien. Pire : plus personne ne désire savoir ce
qu’ils en pensent. De sorte que le conflit n’est plus aucunement, comme ils
voudraient encore le faire croire, entre « progressistes » et
« réactionnaires » : mais entre ceux qui, ayant massacré
(modernisé) jour après jour le monde, dénoncent la moindre critique de ce
massacre modernifiant comme une ignominie sans nom, et quelques personnes qui
viennent d’entreprendre de le regarder, ce monde concret, les yeux bien
ouverts, et en parlent. Une fois encore, ce n’est qu’un début, continuons leur
débâcle."
In
Philippe MURAY.
Moderne
contre moderne. Exorcismes spirituels IV. Essais. Quatrième tirage.
Chapitre
Ce n’est qu’un début, continuons leur
débâcle.
Les
Belles Lettres, Paris, 2010 (pour la présente édition). (Page 276.)
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CONTREPOINT DE
RICHARD MILLET.
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"Ce
qu’on appelle littérature, aujourd’hui, et, plus largement la culture, n’est
que la face hédoniste d’un nihilisme dont l’antiracisme est la branche
terroriste. Il n’y a pas plus de racisme en France qu’il n’y a de fruits d’or
aux branches des arbres, et l’idéologie a besoin d’en inventer pour justifier
la terreur permanente qu’elle exerce sur tout le monde, à commencer par les
écrivains, lesquels n’ont le choix qu’entre la collaboration (à quoi consentent
la plupart, surtout les indignés) et
le refus de cette terreur. S’opposer à cette idéologie dominante revient à
endosser un habit d’infamie ou de gloire quand bien même on aurait toute sa vie
dans les racistes, les antisémites, les anticléricaux, les rigoristes et les
athées la même bêtise, le même refus de penser, la même haine. Il faut leur
adjoindre aujourd’hui les antiracistes, dans un monde aux valeurs
entièrement inversées et où le mot interdit de « race » devient
l’obsessionnelle métaphore de la femme, de l’homosexuel, de l’obèse du
« jeune », de l’animal, etc., les antiracistes se livrant, au nom du
Droit, à ce à quoi se sont illustrés les plus violents racistes : lynchage
médiatique, condamnation judiciaire, destruction de l’homme livre, ce qui me
conduit à soutenir que l’antiracisme contemporain n’est qu’une manifestation
tout à la fois hystérique et froide de la haine d’autrui."
In
Richard
MILLET.
De
l’antiracisme comme terreur littéraire.
Pierre-Guillaume
de Roux, Paris, 2012.
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COMMENTAIRES.
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Nous
aurons à revenir sur cet essai qui, de mon point de vue, est fondamental pour
comprendre et juger sainement du phénomène de l’immigration, clandestine ou non.
Contentons-nous pour l’instant de remarquer que MURAY comme MILLET sont classés
par les bien-pensants de gauche dans la catégorie des « nouveaux
réactionnaires », car, comme HOUELLEBECQ, et d’autres, ils décrivent le
réel. Mais les censeurs de la littérature officielle ne l’entendent pas de
cette oreille. Le mot race est effacé de la constitution, donc les races
n’existent pas. Qui de sensés ne voit pas que cette suppression est une
négation de la réalité, une fuite devant le réel ? L’existence de races
n’entraînent point, figurez-vous, qu’il existe entre elle une hiérarchie (comme
le prétendait honteusement, pourtant, le franc-maçon Jules FERRY) ; c’est
une donnée du réel, et il est normal que la littérature la prenne en compte.
Ces
gens, en vérité, sentent que les trônes sur lesquels ils posent leurs augustes
fesses (que MILLET appelle "fondements" et qu’il qualifie de "sales")
est en train de vaciller, et que les hommes et femmes ordinaires en ont assez
de se voir traités de beauf…, de demeurés, de non-éduqués, par des paltoquets
de pacotille qui n’ont jamais produit une ligne géniale ou drôle, et qui
distribuent du haut de leur siège les bons et les mauvais points. MURAY en cite
un, LINDENBERG. MILLET préfère rester discret. Mais il les connaît, et il les
ignore. J'en reparlerai, car les ignobles du Monde ont réussi à briser sa carrière littéraire et à lui faire perdre l'emploi qu'il avait au comité de lecture de Gallimard.
Dans
les prochains billets, je m’efforcerai de rapprocher les théories de René
GIRARD sur l'indifférenciation, source de violence, et l’antiracisme qui en est
le principal carburant. D'ores et déjà, je dirai à l'intention du parieur bénédictin que s'il n'y avait pas eu dans notre patrie des saints et des saintes pour s'opposer aux exactions des hordes barbares venues de l'Est, nous n'existerions tous simplement plus. S'il n'y avait pas eu des abbés et des abbesses des monastères bénédictins pour recueillir pieusement les manuscrits des écritures et les ouvrages des grands auteurs antiques, nous ne saurions pas d'où nous venons. J'ai mis du temps, au nom de la charité mal comprise, à accepter l'idée que nous n'avons pas le droit pour notre patrie, pour nos enfants d'accepter indéfiniment sur notre sol et sans discernement des étrangers inassimilables, conquérants, pleins de ressentiment. violents souvent, souvent honteusement exploités par des employeurs sans scrupules quand ils ne sont pas violents mais réduits à la misère, et que notre devoir était d'aider les peuples africains, maghrébins, ou proches-orientaux dans leur pays même. Bref les "antiracistes" sont les porte-bannières de l'hypocrisie post-moderne qui justifie tout au nom de l'économie et de l'argent trompeur.
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