Malgré les appels réitérés de nombreux évêques et patriarches des Eglises d'Orient, qu'ils soient catholiques, orthodoxes, coptes ou arméniens, sans compter de nombreux responsables religieux occidentaux, suppliant les matamores de ne pas attaquer la SYRIE, monsieur OBAMA et monsieur HOLLANDE ont donc en tête l'idée d'attaquer (brièvement disent-ils) les installations sensibles détenues par monsieur BASHAR EL ASSAD, pour le punir d'avoir utilisé des gaz toxiques contre la population civile.
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Certes, il est épouvantable de tuer sa propre population de cette manière barbare, mais on ne voit pas en quoi les bombes à fragmentation, les obus de mortier, les obus au phosphore présentent une supériorité morale sur ces moyens abominables. Du reste, il serait bon de rafraîchir la mémoire de ces défenseurs des droits de l'homme. Les concepteurs de l'arme chimique sont les Conventionnels de la Révolution. Dès 1793, (renseignements tirés du livre de Reynald SECHER et de celui de Simone LOIDREAU), un certain PROUST, pharmacien à ANGERS a inventé une boule qui, d'après ses dires, contiendrait "un levain propre à rendre mortel l'air de toute une contrée". On pourrait, suggère-t-il, détruire la Vendée par ce moyen expéditif. Il semble que la Convention ait dépêché des représentants en mission pour se renseigner. Mais des essais réalisés sur des moutons, (dit Reynald SECHER) ne sont pas très concluants. Le boucher de NANTES, CARRIER, propose alors d'empoisonner les puits par de l'arsenic. Le 22 août 1793, SANTERRE supplie le ministre de la Guerre de lui envoyer "des mines !... des mines à force ! des fumées soporatives et empoisonnées", preuve que ce moyen était sinon au point du moins envisagé. Puis ROSSIGNOL demande au Comité de Salut Public de lui envoyer le chimiste FOURCROY (et dire que ce dernier a une rue à son nom à PARIS) pour étudier les solutions qui pourraient être mises en œuvre dans ce domaine. SANTERRE d'expliquer en effet : "Par des mines, des fumigations ou autres moyens, on pourrait détruire, endormir, asphyxier l'armée ennemie". Dites-moi un peu, n'était-ce pas là le but recherché à DAMAS ? Car si le sarin a tué ces innocents civils damasquins, que dire des villageois vendéens brûlés vifs, coupés en deux vivants, mitraillés par les colonnes infernales en Vendée, faute d'avoir pu être empoisonnées par ces fumigations ? N'était-ce pas, comme en SYRIE, une abominable guerre civile ?
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Alors, vous, les messieurs PEILLON, HOLLANDE, LE DRIAN et autres hauts responsables de l'exécutif, vous qui vous offusquez à juste titre de l'horreur de ces moyens chimiques qu'aurait utilisé le régime en place à DAMAS, pourquoi persistez-vous à vouloir présenter la Révolution française à nos enfants comme l'horizon insurpassable du passé, comme le moment libérateur à partir duquel s'est levée la liberté. La liberté ? Vraiment ? Elle s'est levée sur un monceaux de cadavres, des cadavres de nos compatriotes, et pas un seul moment, vous ou vos prédécesseurs n'ont exprimé le moindre regret, le moindre sentiment de compassion pour ces innocents qui ne voulaient qu'une chose : vivre libres en suivant la voix de leur conscience. Les hommes qui ont anéanti la Vendée et permis à la "République" de s'installer en France n'ont pas hésité à utiliser, pendant toute l'année 1793, des charretées de soufre pour asphyxier les villageois et brûler les villages et vous osez donner des leçons aux héritiers de ces monstres, qui en vérité sont vos frères éloignés ? Mais vous ne manquez pas de culot, à défaut d'avoir de la mémoire. Vraiment, c'est l'infirmerie qui se moque de l'hôpital ! Pour que vos initiatives se parent d'un commencement de légitimité, il conviendrait d'abord que vous balayassiez devant votre porte et reconnussiez, en les déplorant PUBLIQUEMENT, ces horreurs nationales. Mais il faudrait alors débaptiser les Lycées qui portent le nom de MICHELET. Lui, il n'a pas hésité à légitimer ces crimes avec la plume flamboyante qu'on lui connaît et il semble bien être en odeur de sainteté républicaine dans les couloirs du ministère de l'éducation dite nationale.
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Tous ces détails, vous pouvez les trouver dans le livre de Reynald SECHER, La Vendée-Vengé (sic), PUF, Paris, 1986.
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C'est très clair : la France ne doit pas attaquer la Syrie. Les soi-disant "combattants de la Liberté" sont pour la plupart des islamistes d'une rare barbarie (notamment les combattants Tchétchènes). Et leur premier souci quand ils arrivent à s'emparer de villages chrétiens consistent à en massacrer tous les habitants. Je ne vous montrerai pas la photo du cadavre de cette jeune fille, si souriante et belle de son vivant, qui a été torturée, violée et tuée, avec pour toute sépulture, un très grand crucifix fiché dans sa bouche déchirée. Mais si ce sont ces gens-là que l'on veut sauver, alors qu'on ne compte pas sur nous !
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Nous devons donc continuer de résister non seulement aux lois iniques, mais aux initiatives d'un pouvoir parfaitement incapable de ramener la paix civile, la prospérité et, par dessus-tout, l'espérance. J'ai au dernier moment retiré à ce billet le titre inaugural des nombreux et récents articles que je vous donne à lire ; mais croyez-le bien, le titre inaugural est bien là, énorme, muet, accusateur : il s'agit bien de résister à l'idéologie, et par dessus-tout à l'idéologie se disant droit-de-l'hommiste si chère à ces donneurs de leçons !
3 commentaires:
« La raison se compose de vérités qu'il faut dire et de vérités qu'il faut taire. »
Rivarol
Et la vérité consiste à ne rien cacher !
Merci cher Tippel.
Preuve contre preuve.
Voilà peut-être le fin mot de l'histoire qui pourrait éviter la guerre en Syrie.
http://www.fdesouche.com/405619-ce-nest-pas-le-gouvernement-assad-qui-a-utilise-le-gaz-sarin
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