jeudi 5 novembre 2015

05 novembre 2015. Nouvelles de la Résistance. Le pervers médiocre et la jouissance de tout ce qui est gratuit...

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Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !
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1. La citation du jour.
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"La «perversion médiocre» va donc permettre à l'individu de jouir et d'abuser sans risque des lois démocratiques. En effet, profiter ne lui suffit pas ; le pervers médiocre veut pouvoir profiter plus que les autres, et souvent à leurs dépens. En ce sens la culture du gratuit, son culte même s'inscrivent dans le sillage de cette dérive comportementale. Certes, la gratuité n'est pas en soi, nous l'avons dit, une pathologie. Au contraire, il s'agit d'abord du signe de l'accès généralisé (et égalitaire) à quelque bien que ce soit, de l'égalité devant la jouissance : à cet égard, la gratuité nous rassure sur le fait qu'il est toujours loisible de «vérifier» qu'on a le droit de jouir comme les autres. Comment, dès lors, se révèle la perversion ? Eh bien en cela que du droit à la jouissance pour tous on passe subrepticement au fait de ne jouir que parce que c'est gratuit.
Si la gratuité dévient une pathologie démocratique, c'est parce que son culte l'emporte sur toute autre valeur. Un nouveau type d'individu apparaît, qui affirme son sentiment de liberté essentiellement sur le mode de gratuité : être libre c'est avoir accès à tout sans devoir en payer le prix ; c'est vivre la culture et les services comme un dû. C'est ne pas payer, justement parce «qu'on le vaut bien» . En d'autres termes, c'est avoir perçu et théorisé la différence entre ce que l'on pense être la loi et ce que l'on pense être juste. Payer est peut-être «légal» , mais ce n'est plus « légitime» : la gratuité devient ainsi le signe d'une émancipation réussie. Oui, tout le monde s'entend sur le fait que la liberté « n'a pas de prix». Et plus personne ne veut en payer le prix."
In
Cynthia FLEURY.
Les pathologies de la démocratie.
Le Livre de Poche, biblio essais, N°31544.
Fayard, Paris, 2009 (date de dépôt légal).
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2. Commentaires.
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Cynthia FLEURY a écrit ce livre bien avant les lois de madame TAUBIRA. Et, chose curieuse, avant même que ce ministre de l'injustice n'ait concocté ses élucubrations sociétales,Cynthia parlait du droit à la jouissance pour tous.
Il est évident que le droit à la liberté de choisir son orientation sexuelle a un prix, celui que la nature impose à la procréation. Mais ce prix, il y en a qui ne veulent pas le payer. Voilà très exactement où se situe la perversion de cette loi et de ceux qui l'ont promue. Les millions de monsieur BERGE n'y pourront rien. Et il quittera cette terre sans avoir pu imposer à une partie de ses concitoyens une manière de penser et de faire conforme à ses propres désirs.
Rien ne nous fera fléchir, messieurs et mesdames des Loges et du PS, rien ne nous fera changer d'avis messieurs et mesdames les LGBTistes. Votre triomphe n'est que celui de la faiblesse et d'un singulier manque de courage. Car vous savez où est la vérité. C'est votre appétit de pouvoir et votre lâcheté qui nous amènent au désastre annoncé. Et ne venez pas nous emmerder avec la nature, l'écologie, blabla, blabla, vous qui ne les honorez ni ne leur rendez justice.
Plus tôt vous quitterez la scène publique, et mieux ce sera.
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3. Informations diverses.
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La communication de HOLLANDE est partie en Lucette !

"Depuis ses révélations, en partie contredites par le maire de la ville et par l'Elysée, la jeune retraitée s'est retrouvée prise dans un tourbillon médiatique - plusieurs médias ont pointé sa présence, en 2008, sur la liste PS de l'actuel maire de Vandoeuvre-lès-Nancy. Ce qu'elle n'a pas supporté. Comme le révèle l'Est républicain lundi, Lucette Brochet a aujourd'hui fui son appartement et a trouvé refuge chez sa fille, qui habite en banlieue de Nancy." (Du site du Salon beige.) 
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Mort de René GIRARD.

La disparition d'un des plus grands penseurs du XXe et du XXIe siècle est une grande perte pour notre patrie. Je ne décrirai pas ici - j'ai des raisons de le faire - l'ampleur de la dette que j'ai contractée à son égard. Mais il ne m'est pas interdit de pleurer publiquement la mort d'un homme exceptionnel.

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