Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !
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1. Les
citations du jour.
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(a) "On
parle trop souvent du «sens de la vie». L'expression ne remonte qu'à guère plus
d'un siècle On l'utilise parfois à des fins apologétiques et l'on entend dire :
«La foi donne un sens à la vie. Il serait impossible de vivre si la vie n'avait
pas de sens, et donc, nous avons besoin de la foi.» Il peut y avoir du vrai
là-dedans. Mais le christianisme ne propose pas de donner un sens à la vie,
comme si celle-ci n'en avait pas et avait besoin d'en chercher un en dehors d'elle-même.
Il propose plutôt de dévoiler ce sens."
In
Rémi
BRAGUE.
Du
Dieu des chrétiens et d'un ou deux autres. («Champs essais»).
Éditions
Flammarion, Champs, Paris, 2009.
(b) "Quelle soit la
déchéance de l’homme et de son milieu, quelle que soit la profondeur de son
désespoir, le seul fait d’être un homme implique que la vie ait un sens. C’est
d’ailleurs la raison pour laquelle l’homme tend à se révolter contre lui-même.
S’il pouvait comprendre sans effort, le sens de la vie, s’il pouvait sans peine
accomplir ses fins dernières, il ne douterait jamais de la valeur de
l’existence. Ou s’il voyait immédiatement que la vie n’a ni but ni sens, la
question ne se poserait plus. Dans l’un ou l’autre cas il ne serait pas pour
lui-même une telle énigme."
In
Thomas MERTON.
Nul n’est une île. Traduit de
l’américain par Marie TADIÉ. (Collection «Points», série Sagesses, N°Sa64.)
Éditions du Seuil, Paris, 1993
(date du dépôt légal).
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2. Commentaires.
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On a les ministres que l’on peut ! De
madame Najat VALLAUD-BELKACEM, en effet, cette très "lumineuse" (!) définition (merci
à mon amie Édith qui m’a transmis la chose…)
"La laïcité, c’est l’équilibre ainsi patiemment construit dont nous
sommes aujourd’hui les dépositaires, avec la pleine conscience que le péril de l’intangibilité,
du refus de toute évolution, est tout aussi attentatoire à l’essence même de la
laïcité que la tentation de l’adaptation du mouvement permanent."
Depuis une heure, je m’efforce, le front
recouvert d’un gant de toilette imbibé d’eau fraîche (que je renouvelle toutes
les dix minutes), de comprendre ce que veut dire la belle et carnassière Najat.
Je n’y arrive point. Si un lecteur bienveillant peut éclairer ma pauvre
lanterne, je l’en remercie.
C’est plus souvent qu’on ne le croit de voir
une "obscure clarté » tomber des étoiles en train de mourir !
Et ils s’étonnent tous de voir que des jeunes
en quête de sens, abreuvés par la Déséducation Nationale de l’idée que la vie
en est dépourvue, se lancent dans la guerre sainte ? Dans la drogue ?
Dans le désespoir et parfois le suicide ? Les grecs ne s’y trompaient pas
qui donnaient le nom d’alètheia à la vérité. Le mot signifie exactement
« sortie du sommeil ». La vérité, ainsi, ne se crée pas – ni par la
volonté de madame BELKACEM, ni par celle des hommes politiques. On la réveille et de la nature et de son cœur d'homme.
N’importe quelle âme droite voit que, loin de
croître en fraternité, notre société s’engraisse d’égoïsme et d’individualisme.
Il ne vient à personne l’idée que les "valeurs" promues par la
soi-disant République ont abouti aux désastres sociaux dans lequel nous sommes
plongés. Je préfère l’espérance à un programme politique, la charité à la
générosité et la foi à la charte de la laïcité.
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3. Informations diverses.
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Soyez juges ! Regardez cette vidéo des manifestations violentes d'hier, Place de la République (via le salon beige).
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Robert MENARD inaugure la crèche de la marie de BEZIERS (site du Boulevard Voltaire).
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Les Corses, eux, ne sont pas frileux.
PS : je ne suis ni un cul béni, ni un calotin. J'ose dire très haut et fort que je suis chrétien, oh ! un pauvre chrétien sans doute. Mais c'est ma fierté. J'ai la conviction absolue que seul le nom de JESUS peut sauver le monde de la violence et de la folie meurtrière. J'ajoute que je préfère la paix et l'amour à la haine. Et même si je taquine nos princes, je leur reconnais en ces moments terribles, des qualités que je ne leur soupçonnais point. Ce constat ne vaut pas approbation d'une politique désastreuse, mais il serait assez malhonnête de ne pas reconnaître, sans préjugés, que notre Gouvernement a fait preuve de fermeté et de sagesse en ces moments terribles. Il faut donc le mettre dans la colonne "crédit". Cette appréciation ne les exonère pas de leur responsabilité.
Les Corses, eux, ne sont pas frileux.
PS : je ne suis ni un cul béni, ni un calotin. J'ose dire très haut et fort que je suis chrétien, oh ! un pauvre chrétien sans doute. Mais c'est ma fierté. J'ai la conviction absolue que seul le nom de JESUS peut sauver le monde de la violence et de la folie meurtrière. J'ajoute que je préfère la paix et l'amour à la haine. Et même si je taquine nos princes, je leur reconnais en ces moments terribles, des qualités que je ne leur soupçonnais point. Ce constat ne vaut pas approbation d'une politique désastreuse, mais il serait assez malhonnête de ne pas reconnaître, sans préjugés, que notre Gouvernement a fait preuve de fermeté et de sagesse en ces moments terribles. Il faut donc le mettre dans la colonne "crédit". Cette appréciation ne les exonère pas de leur responsabilité.
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