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Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté et nous en payons aujourd'hui le prix.
Voilà
qui en dit long sur le syndicat de la magistrature. Mais peut-on attendre quoi
que ce soit d’un syndicat qui affiche sur son mur dit "des cons" la
photo d’un homme dont la fille a été assassinée par un délinquant au motif qu'il avait mis en cause la manière dont certains juges avaient traité le cas de cet assassin ? Ces
gens doivent rendre des comptes. Et ils en rendront. De plus, on se demande pourquoi le gouvernement ne sévit pas contre des magistrats chargés d'appliquer la loi, et non de la contester.
"Paris,
le 16 novembre 2015
12-14
rue Charles Fourier
75013
PARIS
Tel
01 48 05 47 88
Fax
01 47 00 16 05
Mail
: contact@syndicat-magistrature.org
Communiqué
de presse
Vendredi
soir, des attentats meurtriers ont touché la France en plein coeur, faisant
plus de cent vingt morts et plusieurs centaines de blessés dans une salle de
concert, des bars ou dans la rue. Le Syndicat de la magistrature apporte son
entier soutien et exprime toute sa solidarité aux victimes et à leurs proches,
ainsi qu’aux nombreux professionnels mobilisés, chacun dans leur domaine, après
ces attentats. Ces actes criminels d’une brutalité absolue appellent évidemment
la réunion de moyens d’envergure pour en rechercher et punir les auteurs et,
autant qu'il est possible, anticiper et prévenir leur commission.
Mais
les mesures tant judiciaires qu'administratives qui seront prises ne feront
qu'ajouter le mal au mal si elles s'écartent de nos principes démocratiques.
C'est pourquoi le discours martial repris par l’exécutif et sa déclinaison
juridique dans l’état d’urgence, décrété sur la base de la loi du 3 avril 1955,
ne peuvent qu'inquiéter. L’état d’urgence modifie dangereusement la nature et
l'étendue des pouvoirs de police des autorités administratives. Des
interdictions et des restrictions aux libertés individuelles et collectives
habituellement encadrées, examinées et justifiées une à une deviennent
possibles par principe, sans autre motivation que celle, générale, de l’état
d’urgence. Des perquisitions peuvent être ordonnées par l’autorité
préfectorale, sans établir de lien avec une infraction pénale et sans contrôle
de l’autorité judiciaire, qui en sera seulement informée. Il en va de même des
assignations à résidence décidées dans ce cadre flou du risque de trouble à
l’ordre public. Quant au contrôle du juge administratif, il est réduit à peau
de chagrin.
La
France a tout à perdre à cette suspension – même temporaire - de l’Etat de
droit. Lutter contre le terrorisme, c’est d’abord protéger nos libertés et nos
institutions démocratiques en refusant de céder à la peur et à la spirale
guerrière. Et rappeler que l’Etat de droit n’est pas l’Etat impuissant."
Voici
la réponse du Syndicat des commissaires de police.
CONTACTS
:
Céline
BERTHON : 06.09.68.80.89
Jean-Luc
TALTAVULL : 06.47.07.16.80
celine.berthon@le-scpn.fr
jean-luc.taltavull@le-scpn.fr
Affilié
à la Fédération Autonome des Syndicats du Ministère de l'Intérieur - UNSA
La
Défense, le 17 novembre 2015.
COMMUNIQUE
DE PRESSE
SYNDICAT
DE LA MAGISTRATURE : QUAND
L'INDECENCE LE DISPUTE A LA CECITE
Il
aura fallu trois jours au tristement célèbre Syndicat (sic) de la Magistrature
(celui du "mur des cons", spécialiste des prises de position les plus
radicales et caricaturales) pour accoucher d'un communiqué qui restera dans les
annales.
Alors
que la France est frappée comme jamais par une série d'attentats simultanés et coordonnés,
et sans attendre qu'aient été réalisées les dernières autopsies de victimes, ce
groupuscule idéologique prend la parole avec le courage (en chambre) qu'on lui
connaît pour s'inquiéter de l'atteinte à l'état de droit que constituerait la
proclamation de l'état d'urgence, soulignant sans rire que "l'Etat de
droit n'est pas l'Etat impuissant". Nous ne pouvons malheureusement pas
prendre le temps d'une réponse détaillée.
Tout
juste relèverons nous que, le propre d'un Etat de droit, c'est que les lois -
fussent-elles de 1955 - soient appliquées… Nous préférons - et l'écrasante
majorité des habitants de nos quartiers et villages avec nous - un risque
mesuré, encadré et temporaire d'"arbitraire administratif" à une
dictature de juges aveugles (il faut l'être pour porter des préoccupations
aussi décalées le jour même où nombre des perquisitions administratives
diligentées en application de l'état d'urgence ont amené la découverte d'armes
de guerre et d'explosifs !).
Nous
assurons donc le Syndicat (sic) de la magistrature et tous ses inféodés - dont
l'inertie et le dogmatisme fou n'ont pas peu contribué à conduire notre pays
dans l'impasse où il se trouve - de notre plus profond mépris. Ils sont les
alliés objectifs de tous les terrorismes. Pour rendre justice, toutefois, à ce
grand corps malade qu'est la magistrature, nous redisons avec force à la majorité
des magistrats notre estime et notre souhait d'une Justice plus efficace et
solidaire, en prise avec les réalités, et travaillant aux côtés des policiers à
relever les immenses défis qui se présentent à nous.
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Mes lecteurs ont remarqué, sans doute, que je me suis abstenu par pudeur et en raison du grand deuil dans lequel est plongé notre patrie, de parler la responsabilité de nos gouvernants dans les événements terribles qui viennent de se dérouler à PARIS. Mais viendra le temps où il faudra leur demander des comptes précis, et notamment à madame TAUBIRA dont les vues laxistes ont donné des ailes à nos ennemis...
Ecrivons au Syndicat des Commissaires de Police pour manifester notre soutien à leur position.
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