samedi 28 novembre 2015

28 novembre 2015. Nouvelles de la Résistance. François Baroin : un éléphant ignorant dans un magasin defragile porcelaine

-
Oui, l’ignorance des hommes politiques en matière de religion est la matrice de toutes  les violences.
-
1. Les citations du jour pour ce troisième billet.
-

Sourate 19, verset 30 du Coran.
"De son berceau le nouveau-né ‘ISA̱ [JÉSUS] répliqua : Je suis vraiment le serviteur de Dieu. Il m’a apporté le Livre et fait prophète-nabiy̱̱."

Sourate 5, verset 110 du Coran.
"Ô ‘ISA̱, fils de Marie, quand je t’enseignerai le Livre, la Sagesse, la Tôra et l’injîl (évangile)."

Sourate 3, verset 55 du Coran.
"Ô Jésus, je vais te faire resplendir, t’élever vers moi et te purifier [de la présence] de ceux qui recouvrent, et mettre ceux qui te suivent au-dessus de ceux qui recouvrent, jusqu’au jour de la Résurrection (qîâmah)."
-
2. Commentaires.
-
Une solution intelligente et pacifiante à la question des crèches aurait pu de mettre à côté des logia de saint Luc racontant la naissance de JÉSUS, deux ou trois sourates, célébrant ‘ISA̱ qui, de son berceau, proclamait déjà qu’il était le serviteur de Dieu. Voilà qui eût été NEUTRE et n’aurait blessé personne.
L’ignorance de monsieur BAROIN et de ses amis francs-maçons est abyssale. Lutter contre l’Islam radical et proscrivant les crèches de l’espace public est une offense faite à ceux qui croient à la véracité des paroles du Coran. En vérité, l’initiative de monsieur BAROIN vise les chrétiens et eux seuls, et spécialement les catholiques qui, grâce saint François d’Assise et sa crèche de GRECCIO, ont entretenu pendant des siècles cette vivante tradition.
Monsieur BAROIN se comporte comme un éléphant aveugle dans un magasin de fragile porcelaine.
Dans la troisième section de ce troisième billet, je vous donne in integrum, la réaction du Député-Maire de VESOUL. Elle est excellente et éclaire de belle manière la laïcité baroinique !
-
3. Informations diverses.
-
De monsieur Alain CHRETIEN,député-maire de VESOUL, ce communiqué.

"Le 18 novembre, cinq jours après les terribles attentats qui ont frappé Paris,l’Association des maires de France (AMF) publiait son vade-mecum de la laïcité, avec comme seule réponse aux attentats une laïcité à deux vitesses et la fin des crèches de Noël.
Le document a vocation à être un mode d’emploi pour les élus face à « toute une série d’accommodements avec la laïcité qui ont conduit à une dérive » au cours des dernières années. Si le diagnostic est partagé, la cible ne l’est pas. En tant que président départemental de l’AMF en Haute-Saône, je ne peux pas cautionner cela.
Dans le cadre de la participation à des cérémonies religieuses, l’AMF invite par exemple les élus à un « strict respect de la neutralité républicaine, c’est-à-dire sans manifestation de sa propre croyance ou non croyance ». Jusque-là tout va bien. Mais plus loin, le document rappelle que le fait de ne pas se déchausser dans une mosquée peut représenter « une offense grave vis-à-vis de cette religion » et donc une « entorse à la laïcité », alors que le port d’une kippa dans une synagogue relève en revanche d’un « simple usage ».
En quoi ne pas se déchausser dans une mosquée relève-t-il d’une entorse à la laïcité quand ne pas porter une kippa dans une synagogue ne l’est pas ? C’est l’exemple frappant d’une laïcité à deux vitesses qui a éludé tout débat de fond sur la place de la religion dans nos sociétés démocratiques et laïques depuis une trentaine d’années.
Le document va plus loin en mettant en garde les maires contre de « potentielles entorses à la laïcité dans le cadre du soutien apporté à des manifestations considérées comme traditionnelles » (telles que les messes avant certaines fêtes agricoles, certaines processions comme « Les pardons » en Bretagne, les baptêmes de navire, les bénédictions de bâtiments…). Mais nulle part, il n’est fait mention des prières de rues – donc dans l’espace public - menées par certains musulmans. Laïcité à deux vitesses toujours.
Sur la question de l’installation de crèches de Noël dans les bâtiments publics, l’AMF prend une position de principe : « Leur présence dans l’enceinte des mairies n’est pas compatible avec la laïcité » et demande qu’une loi soit votée en ce sens. C’est exactement ce type de position dont les Français ne veulent plus, car il ne s’agit pas uniquement de laïcité négative ; il s’agit de renier 1 500 ans d’histoire de la France. Et c’est là que le bât blesse.
La laïcité ne vise pas à nier le spirituel, mais à distinguer le temporel du spirituel.
L’application aveugle d’une laïcité négative et à deux vitesses doit-elle aller jusqu’à renier ce qu’est la France, un pays ayant des racines judéo-chrétiennes et gréco-latines ? N’en déplaisent à ceux qui ont pris pour habitude de réécrire l’histoire au cours des quarante dernières années.
La laïcité, telle que conçue par le vade-mecum de l’AMF, doit-elle remettre en cause la culture et les traditions populaires, comme certaines fêtes agricoles débutant par une messe, au nom du « vivre-ensemble » ?
C’est comme si le « vade-mecum » de l’AMF considérait les crèches de Noël comme un obstacle au « vivre ensemble » plus important que les imams étrangers radicaux et autres prêcheurs de haine qui exercent sur le territoire depuis une quinzaine d’années, et dont le document ne fait nullement mention d’ailleurs.
Voilà ce qu’est ce document. La laïcité ne vise pas à nier le spirituel, mais à distinguer le temporel du spirituel. Son objectif n’est pas d’éradiquer les traditions spirituelles. C’est l’État qui doit être un garant de la laïcité, pas la société.
De plus, nous ne répondrons pas à l’islamisme radical par moins de religion et moins de culture spirituelle en mettant fin aux crèches de Noël et aux fêtes traditionnelles. D’ailleurs, nos concitoyens de confession musulmane ne le demandent pas. Ils sont les premiers à nous remercier d’être fermes sur nos valeurs. Il faut au contraire se réapproprier notre culture, nos valeurs mais également notre histoire sans en minimiser voire renier les racines judéo-chrétiennes, seule voie pour que la France soit respectée de ses ennemis, car il s’agit bien de cela. Assumons ce que nous sommes au lieu de nous inscrire dans une guérilla réglementaire qui n’est que la caricature d’une laïcité à deux vitesses, et dont l’islamisme radical profite ! 
En tant que député, mais aussi président départemental de l’AMF en Haute-Saône, je me désolidarise de ce document."

Vous portez bien votre patronyme, monsieur. Soyez remercié !



Aucun commentaire: