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1. La citation du jour.
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"Nous qui croyions au
patriotisme, nous pensions jadis qu’il était raisonnable et n’y pensions plus
guère. Maintenant nous savons qu’il est déraisonnable et nous savons qu’il est
juste. Nous qui sommes chrétiens avons toujours ignoré le grand bon sens philosophique
inhérent à ce mystère jusqu’à ce que des écrivains antichrétiens nous le
fassent remarquer. La grande marche de la destruction intellectuelle se
poursuivra. Tout sera nié. Tout deviendra une croyance. C’est une position
raisonnable que de nier les pavés de la rue ; ce sera un dogme religieux
que de les affirmer. C’est une thèse rationnelle de soutenir que nous vivons
tous dans un rêve ; il sera d’un sain mysticisme de prétendre que nous
sommes tous éveillés. On allumera des feux pour prétendre que deux et deux font
quatre. On brandira des épées pour prouver que les feuilles sont vertes en été.
Il ne nous restera plus qu’à défendre les incroyables vertus de la vie humaine,
mais quelque chose d’encore plus incroyable, cet immense et impossible univers
qui nous dévisage. Nous lutterons pour des prodiges visibles comme s’ils étaient
invisibles. Nous considérerons l’herbe impossible et les cieux avec un étrange
courage. NOUS SERONS DE CEUX QUI ONT VU ET QUI POURTANT ONT CRU. [Majuscules de votre serviteur.]"
Il s’agit des dernières lignes, ô
combien vraies quoique nostalgiques, du livre génial de Gilbert Keith
CHESTERTON, Hérétiques, dont je vous
ne cesse vous citer des extraits depuis quelques jours. Je vous l’ai dit déjà,
c’est le mois de CHESTERTON.
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2. Commentaires.
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Quelle merveille, quelle justesse
dans ces mots ! Ils me rappellent le début de l’épître aux Romains de
saint Paul (voir plus bas).
Oui, nous pensions jadis qu’il
était juste et bon d’être patriote et d’aimer son pays. L’affirmer aujourd’hui
nous fait suspecter d’être des fachos. Les internationalistes, mondialistes,
européistes ne cessent de désigner d’un doigt aussi vengeur que pointu ceux des
Français qui croient encore que la France a quelque chose de particulier à dire
aux mondes (pluriel, notez-le) et au monde. Notez bien que je dis « particulier »
et non point « universel » comme les vaniteux des salons ne cessent
de le proclamer à la télévision, dans les médias, dans leurs pauvres livres en
se réclamant de VOLTAIRE, de l’infâme DIDEROT, et du désespéré CONDORCET. Non
que ces hommes aient été dépourvus de talents ou d’idées. Loin de moi cette
pensée. Ils ont simplement navigué dans les eaux du beau monde poudré, libertin
et léger ; et ils ont complètement ignoré la réalité et notamment la
pauvreté.
Oui nous pensions qu’il était
juste de tirer de l’observation du ciel, des étoiles, des fleurs et de la vie,
des chants de louanges et d’admiration pour Celui qui avait créé ces choses
visibles et de la sorte nous permettait de participer à Sa vie invisible.
Oui, nous pensions qu’une feuille
verte est verte et que nous n’avions pas besoin de madame COSSE ou de Ségolène
ROYAL pour nous en persuader. Et bien aujourd’hui, à la COP21, c’est bien des
épées que l’on brandit pour prétendument défendre la planète, mais surtout ses
intérêts, et c’est bien des feux que l’on a allumés il y a peu Place de la
République pour cette même défense. On a rendu compliqué ce qui était simple,
et l’on a simplifié ce qui était compliqué, comme le prouvent à l’évidence les
slogans « Tous contre le FN » ou « Tous les vrais Français avec
le FN ». Comme si la réalité de la vie pouvait se confondre avec ces
bêtises. Dans ce registre, monsieur CAMBADELIS et monsieur SARKOZY font
merveille. Que défendent-ils ? Où est leur projet pour combattre le
chômage qui ravage la LORRAINE ou le NORD, pour lutter contre les mafias et les
gangs qui gangrènent la Côte d’Azur ou MARSEILLE ? Rien ! Et ils s’étonnent
que, déçus par leurs promesses non tenues, les citoyens se tournent en masse
vers des solutions problématiques ?
J’ai la faiblesse de croire que
tous les hommes sont frères, et je constate que la notion de race est le fruit
du scientisme athée ou agnostique, du XIXe siècle : VIREY,
HOVELACQUE, RENAN, FERRY, et d’autres. Les navigateurs portugais du XVIe
racontant leur rencontre avec chefs africains les qualifient de « Souverains »
et parlent des « Seigneurs » qui forment leurs suites. Ils ne disent
pas qu’ils sont noirs. Ils les voient comme des personnes, et non comme des
objets.
J’ai la faiblesse de croire que
mes impôts – que je trouve tout à fait normal de payer – doivent servir à
construire des logements sociaux, créer des petites entreprises, alphabétiser,
et non point subventionner le Planning familial, Paris Plage ou les Nuits
blanches. Car il y a des priorités dans la vie politique. Et l’accomplissement
des êtres humains valent mieux que les subventions aux loisirs ou les plaisirs. Où sont les priorités des candidats ? Je cherche un homme, comme DIOGENE avec sa lanterne, autour de son tonneau. Et je n'en vois pas beaucoup !
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3. Informations diverses.
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Voilà ce que dit saint Paul (Ro
1, 18 ss).
"En effet, la colère de Dieu
se révèle du haut du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes
qui tiennent la vérité captive dans l’injustice car ce qu’on peut connaître de
Dieu est pour eux manifeste : Dieu en effet le leur a manifesté. Ce qu’il
y a d’invisible depuis la création du monde se laisse voir à travers ses œuvres,
son éternelle puissance et sa divinité, en sorte qu’ils sont inexcusables ;
puisqu’ayant connu Dieu ils ne lui ont rendu, comme à un Dieu, ni gloire ni actions
de grâce, mais ils ont perdu le sens dans leurs raisonnements et leur cœur inintelligent
s’est enténébré ; dans leur prétention à la sagesse, ils sont devenus fous
[…]."
Grosse rigolade de monsieur
BAROIN, marade dans les Loges, endurcissement généralisé des cœurs. Et catastrophe prévisible.
Je vous en
supplie : Soyez de ceux qui ont vu et pourtant ont cru !
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En Estonie, à TALLIN. Une jolie vidéo (Tweet de La Manif Pour Tous)
https://youtu.be/tY6lv58hgc4
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Pour Espérance banlieues, signez la pétition.
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Pour Espérance banlieues, signez la pétition.
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