dimanche 13 décembre 2015

13 décembre 2015. Nouvelles de la Résistance. Qu'ils se taisent et laissent les pierres crier !

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S'ils se taisent, les pierres crieront !
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1. La citation du jour.
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Elle est tirée d'une intervention de madame ZHANG Yihe au Colloque du Penn Club du 20 janvier 2006, dont j'ai donné les références dans un billet d'hier. Souvenez-vous en avant d'aller voter, et voyez de quels ventres sont nés ceux qui prétendent nous diriger.

"Tous les gouvernements despotiques, des temps anciens, modernes, en Chine ou à l'étranger, je ne parle pas seulement de la Chine, ont sacrifié d'innombrables vies au nom d'un empereur, d'un drapeau, d'une idéologie ou d'un parti politique ; c'est partout pareil dans le monde. Et parce que tant de personnes ont été sacrifiées, toute mémoire individuelle est indissociable de la mémoire de l'Etat, de la nation, de la société. Et mieux on connaît sa mémoire, mieux ont connaît la réalité."
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2. Commentaires.
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J'ai une bonne raison, chers, très chers lecteurs, de citer cette femme courageuse. Vous l'allez comprendre tout de suite. 

Le 13 décembre 1793, l'armée catholique et royale vendéenne est décimée au Mans. Près de 15 000 vendéens sont tués par l'armée dite républicaine. Voici la proclamation du Général WESTERMANN, le boucher de la Vendée, après le désastre qui mit fin à la très légitime rébellion de cette région. Oui, fasse le ciel que les Vendéens d'aujourd'hui s'en souviennent et chassent de leur exécutif régional les héritiers des ventres qui ont engendré de tels monstres. Bien entendu, les flons-flons du 14 juillet tentent de taire les pleurs des âmes errantes de cette terrible journée. Quant aux politiques, ils ne tentent pas de se taire, ils se taisent. Mais s'ils se taisent, les pierres crieront. Et je crie déjà avec elle. Voilà donc ce que dit le monstre WESTERMANN.

"Il n’y a plus de Vendée, citoyens républicains. Elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l’enterrer dans les marais et les bois de Savenay. Suivant les ordres que vous m’aviez donnés, j’ai écrasé les enfants sous les sabots des chevaux, massacré les femmes qui, au moins pour celles-là, n’enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher. J’ai tout exterminé. Un chef des Brigands, nommé Désigny, a été tué par un maréchal-des-logis. Mes hussards ont tous à la queue de leurs chevaux des lambeaux d'étendards brigands. Les routes sont semées de cadavres. Il y en a tant que, sur plusieurs endroits, ils font pyramides. On fusille sans cesse à Savenay, car à chaque instant il arrive des brigands qui prétendent se rendre prisonniers. Kléber et Marceau ne sont pas là. Nous ne faisons pas de prisonniers, il faudrait leur donner le pain de la liberté et la pitié n’est pas révolutionnaire."

Je dis et prétends qu’un peuple qui ignore son passé comme le veut et le proclame le sinistre PEILLON est condamné à périr. Nous ne pouvons pas faire que le passé n’ait pas eu lieu. Mais nous pouvons déplorer qu’il ait fallu une guerre civile (140 000 à 180 000 morts estimés) pour autoriser monsieur BARTOLONE à insulter son adversaire politique, et monsieur VALLS à agiter le spectre d’une nouvelle guerre de ce type dont lui est l’exact et direct héritier. Finalement qu’ils se taisent ! Qu’ils aient la pudeur de se taire et qu’ils laissent les pierres crier pour les âmes errantes de ces femmes, de ces enfants et de ces hommes sans défense que WESTERMANN a tués. 

Et quand vous voterez aujourd’hui, n’oubliez pas d’où viennent nos gouvernants !
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3. Informations diverses.
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Faisons la nique à "monsieur" BARTOLONE.


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Faisons un petit signe à monsieur LE DRIAN, le très probable futur Président de la Région Bretagne.

C'est probablement le meilleur ministre actuel et c'est un homme droit. Il est nécessaire de le dire si l'on veut être honnête.

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La République est en danger (au moins à VALENCIENNES).



Apparemment, les arbres de la laïcité ne font plus recette. Petit avantage tout de même : on ne décapite plus des êtres humains.
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Une belle crèche à BREZOLLES (Eure-et-Loir).




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