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Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !
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1. La citation du jour.
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Bien que je vous eûsse annoncé la reprise de mes billets pour le 31 décembre, je ne résiste pas au plaisir de vous faire connaître le portrait prophétique que notre grand La BRUYERE fit de monsieur J.-C. C... (à vous de trouver), il y a 327 ans (mais le portrait s'applique à de très nombreux caciques de la rue de S..., et à d'autres d'ailleurs, qui fréquentent d'autres rues !) :
"Celse est d’un rang médiocre, mais des grands le souffrent ; il n’est pas savant, il a relation avec des savants ; il a peu de mérite, mais connaît des gens qui en ont beaucoup ; il n’est pas habile, mais il a une langue qui peut servir de truchement, et des pieds qui peuvent le porter d’un lieu à l’autre. C’est un homme né pour les allées et venues, pour écouter des propositions et les rapporter, pour en faire d’office, pour aller plus loin que sa commission et en être désavoué, pour réconcilier des gens qui se querellent à leur première entrevue ; pour réussir dans une affaire et en manquer mille, pour se donner toute la gloire de la réussite, et pour détourner sur les autres la haine d’un mauvais succès. Il sait les bruits communs, les historiettes de la ville ; il ne fait rien, il dit ou il écoute ce que les autres font, il est nouvelliste ; il sait même les secrets des familles : il entre dans de plus hauts mystères : il vous dit pourquoi celui-ci est exilé, et pourquoi il appelle cet autre ; il connaît le fond et les causes de la brouillerie des deux frères et de la rupture des deux ministres. N’a-t-il pas prédit aux premiers les tristes suites de leur mésintelligence ? N’a-t-il pas dit de ceux-ci que leur union ne serait pas longue ? N’était-il pas présent à de certaines paroles qui furent dites ? N’entra-t-il pas dans une espèce de négociation ? Le voulut-on croire ? fut-il écouté ? À qui parlez-vous de ces choses ? Qui a eu plus de part que Celse à toutes ces intrigues de cour ? Et si cela n’était ainsi, s’il ne l’avait du moins rêvé ou imaginé, songerait-il à vous le faire croire ? aurait-il l’air important et mystérieux d’un homme revenu d’une ambassade ?"
"Celse est d’un rang médiocre, mais des grands le souffrent ; il n’est pas savant, il a relation avec des savants ; il a peu de mérite, mais connaît des gens qui en ont beaucoup ; il n’est pas habile, mais il a une langue qui peut servir de truchement, et des pieds qui peuvent le porter d’un lieu à l’autre. C’est un homme né pour les allées et venues, pour écouter des propositions et les rapporter, pour en faire d’office, pour aller plus loin que sa commission et en être désavoué, pour réconcilier des gens qui se querellent à leur première entrevue ; pour réussir dans une affaire et en manquer mille, pour se donner toute la gloire de la réussite, et pour détourner sur les autres la haine d’un mauvais succès. Il sait les bruits communs, les historiettes de la ville ; il ne fait rien, il dit ou il écoute ce que les autres font, il est nouvelliste ; il sait même les secrets des familles : il entre dans de plus hauts mystères : il vous dit pourquoi celui-ci est exilé, et pourquoi il appelle cet autre ; il connaît le fond et les causes de la brouillerie des deux frères et de la rupture des deux ministres. N’a-t-il pas prédit aux premiers les tristes suites de leur mésintelligence ? N’a-t-il pas dit de ceux-ci que leur union ne serait pas longue ? N’était-il pas présent à de certaines paroles qui furent dites ? N’entra-t-il pas dans une espèce de négociation ? Le voulut-on croire ? fut-il écouté ? À qui parlez-vous de ces choses ? Qui a eu plus de part que Celse à toutes ces intrigues de cour ? Et si cela n’était ainsi, s’il ne l’avait du moins rêvé ou imaginé, songerait-il à vous le faire croire ? aurait-il l’air important et mystérieux d’un homme revenu d’une ambassade ?"
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2. Commentaires.
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2. Commentaires.
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Si le portrait s'applique fort bien à monsieur J.-C. C..., il va aussi comme un gant à nombre de politiciens tout aussi arrogants qu'inutiles, qui encombrent les médias, et font retentir dans les hémicycles des paroles creuses qui sonnent comme des cymbales.
Comme il ne faut point généraliser, il faut souligner avec force qu'il y a des élus honnêtes, dévoués à leurs concitoyens et au bien commun. On ne les entend pas beaucoup, car ils ne désirent point se répandre dans le monde et s'égarer dans les arcanes tortueuses des combines et des petits arrangements entre amis. Ils sont en général réélu triomphalement et du premier coup et poursuivent inlassablement leur oeuvre au service de tous ; ils accomplissent la forme la plus parfaite de la charité dont saint Thomas d'Aquin dit qu'elle consiste à se donner au bien commun. Au fait, vous en entendez parler du bien commun vous ?
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Comme il ne faut point généraliser, il faut souligner avec force qu'il y a des élus honnêtes, dévoués à leurs concitoyens et au bien commun. On ne les entend pas beaucoup, car ils ne désirent point se répandre dans le monde et s'égarer dans les arcanes tortueuses des combines et des petits arrangements entre amis. Ils sont en général réélu triomphalement et du premier coup et poursuivent inlassablement leur oeuvre au service de tous ; ils accomplissent la forme la plus parfaite de la charité dont saint Thomas d'Aquin dit qu'elle consiste à se donner au bien commun. Au fait, vous en entendez parler du bien commun vous ?
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3. Informations diverses.
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Ecoutez !
C'est bouleversant (un flashmob de Noël aux Etats-Unis [Museum of fine Arts ; BOSTON] ; du site Alétéia).
Merci à toi, cher frère dont la voix s'élève comme un encens précieux vers le trône du Vivant !
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Remous à gauche (photo du site du Figaro)
Monsieur HAMON et monsieur DRAY sont contre la mesure tendant à déchoir de la nationalité française des binationaux convaincus de terrorisme. Monsieur CAMBADELIS (à droite de la photo) n'est pas très chaud non plus. Monsieur AYRAULT, madame AUBRY, monsieur CHERKI, monsieur ROMAN, tous socialistes petits ou grands se lèvent vent debout contre cette mesure. Bref, il y a comme un malaise à gauche.
A droite, la chose ne me semble pas très claire non plus. Bref, c'est un cafouillis inextricable.
Nous savons que le FN préconise cette mesure depuis des lustres.
Il me semble, à moi, que la mesure qu'il est urgent de prendre consiste à interdire le statut de citoyen binational. Pour autant que je le sache, un citoyen belge ou allemand ne peut avoir une autre nationalité. Cela devrait être le cas chez nous aussi. De sorte que le problème serait réglé ipso facto par le choix que serait amené à faire un citoyen binational. Car nul ne peut servir deux maîtres.
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Remous à gauche (photo du site du Figaro)
Monsieur HAMON et monsieur DRAY sont contre la mesure tendant à déchoir de la nationalité française des binationaux convaincus de terrorisme. Monsieur CAMBADELIS (à droite de la photo) n'est pas très chaud non plus. Monsieur AYRAULT, madame AUBRY, monsieur CHERKI, monsieur ROMAN, tous socialistes petits ou grands se lèvent vent debout contre cette mesure. Bref, il y a comme un malaise à gauche.
A droite, la chose ne me semble pas très claire non plus. Bref, c'est un cafouillis inextricable.
Nous savons que le FN préconise cette mesure depuis des lustres.
Il me semble, à moi, que la mesure qu'il est urgent de prendre consiste à interdire le statut de citoyen binational. Pour autant que je le sache, un citoyen belge ou allemand ne peut avoir une autre nationalité. Cela devrait être le cas chez nous aussi. De sorte que le problème serait réglé ipso facto par le choix que serait amené à faire un citoyen binational. Car nul ne peut servir deux maîtres.
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