samedi 12 décembre 2015

11 décembre 2015 (avec retard). Nouvelles de la Résistance: la République des Ignobles !

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Alors là, plus que jamais, on ne le répétera jamais assez,

ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !
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1. Billet d'humeur.
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Pas de citation pour le billet (retardé) de ce jour, mais une protestation vigoureuse contre les propos tenus par des hommes politiques ignobles (au sens étymologique "dépourvus de toute noblesse"). C'est un peu long, mais lisez tout de même.

(a) Monsieur BARTOLONE déclare donc que madame PECRESSE défend la race blanche et Versailles (qui, entre nous soit-dit, possède 18,5 % de logements et en aurait 25 %, seuil prévu par la loi, si les locaux occupés - ou inoccupés - par l'armée lui étaient cédés). Du haut des hauteurs de l'Est, dans son logement d'une valeur estimée à 2 millions d'euros, monsieur BARTOLONE accuse madame PECRESSE d'être raciste, moyen simple pour lui d'attirer sur sa petite (très petite) personne le vote de nos concitoyens d'origine africaine ou asiatique. Monsieur BARTOLONE reprend à son compte les points de vue des racistes du début de la troisième République, Jules FERRY en tête, qui faisaient aux races prétendues supérieures d'aller éduquer les races considérées comme inférieures. Je comprends fort bien que l'on ne veuille point voter pour le FN, je comprends moins bien qu'ici on appelle à voter pour monsieur BERTRAND ou monsieur ESTROSI (Les Républicains) et que là on attaque aussi bassement son adversaire politique (Les Républicains aussi). Le seul socialiste qui ait montré quelques cohérences et de la dignité est monsieur MASSERET. Il sera exclu du PS par la poignée d'imbéciles qui dirigent ce parti moribond et gangréneux. Mais aux moins il pourra se regarder sans rougir dans la glace. Il faut que nous nous débarrassions une bonne fois pour toute du PS et qu'avec les meilleurs de ce parti (il y en a, des généreux, des dignes, des cohérents) et ceux d'autres partis (il y en a, des généreux, des dignes, des cohérents), nous reconstruisions un projet pour notre patrie.

(b) Quant à monsieur VALLS qui affirme que le FN c'est la guerre civile, il ferait mieux de s'occuper de mettre de la paix et de la sécurité dans les banlieues dites sensibles (MARSEILLE, par exemple) où il règne une guerre civile larvée entre une partie (la plus grande) de ses habitants et une autre qui n'a pas le bonheur de leur plaire ou de se plier à leurs exigences. Le fauteur de guerre civile, c'est son parti, c'est lui, c'est le chef de l'état. Tous ont besoin de l'indulgente neutralité des fractions les plus radicales des musulmans français. Je n'aurais pas l'outrecuidance d'affirmer que tous les musulmans sont des terroristes, mais je sais bien que tous les terroristes (français pour la plupart) sont des musulmans. La guerre civile, ces gens-là l'ont laisser s'installer par lâcheté. Mais je ne sache point que l'Etat veuille mettre un peu de sous dans les écoles de l'Association Espérance banlieues qui pourtant font un travail remarquable, destinés précisément aux enfants de ces coins défavorisés.

(c) Ne parlons pas de monsieur BAROIN qui veut exclure par la loi la présence de crèches dans les mairies mais ne semble pas s'inquiéter de la présence d'un imam radicalisé dans une mosquée de sa bonne ville, un imam qui a été le mentor de l'un  des terroristes du Bataclan.

C'est bien la République des ignobles. Si j'étais socialiste dans le Nord, je ne voterai certainement pas pour le FN et pour cause, mais pas davantage pour Xavier BERTRAND, un homme de compromis et peut-être de compromissions (ce qui reste à prouver). Je voterai blanc ou je resterai chez moi.
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2. Informations diverses.
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Voici enfin deux articles intéressant, signés par des plumes que j'admire et à la cheville desquelles je n'arrive point.

De Dominique JAMET, sur le site du Boulevard VOLTAIRE.

La campagne officielle pour des élections régionales dont toute l’Europe, nous dit-on avec peut-être un peu d’exagération, attend dans l’angoisse les résultats, est close depuis hier minuit. Il était temps. Ici et là on commençait à perdre son sang-froid. La preuve en est dans les réactions qui ont suivi les propos, à vrai dire particulièrement mal venus, de M. Claude Bartolone. Celui que le Premier ministre en personne venait à l’étonnement général de qualifier de « grand homme d’État » avait cru bon d’accuser Mme Valérie Pécresse de défendre « en creux, Versailles, Neuilly et la race blanche ».
C’était bête et méchant, d’accord, mais justement assez pour ne pas mériter la publicité aussitôt faite à cette bourde monumentale. Certains en ont jugé autrement. Mme Pécresse, non contente de qualifier cette attaque inepte d’« abjecte » faisait aussitôt connaître son intention d’attaquer en justice son rival pour « injure publique aggravée ». M. Juppé, droit dans ses pantoufles, estimait que le président de l’Assemblée nationale s’était « disqualifié ». Quant à M. Fillon, d’ordinaire mesuré, il allait jusqu’à parler   d’« infamie ».
On se calme. La France n’est pas seulement le pays des trois cents fromages, mais aussi celui des trente-six mille querelles : Metz contre Nancy, Lyon contre Saint-Etienne… Etait-il vraiment indispensable d’ajouter un « derby » local de plus à notre panoplie et d’opposer implicitement les serre-tête aux voiles, La Courneuve à Saint-Germain-en-Laye, Saint-Ouen à Chatou et Stains au Vésinet ? Versailles et Saint-Denis, autrefois villes royales, et si intimement mêlées à l’histoire des rois de France dont l’une abrita le palais et l’autre les sépultures, ont connu, c’est vrai, des évolutions bien différentes qui n’échappent à personne. Ce n’est pas la peine d’en rajouter.
Personne ne reprochera à M. Bartolone, surtout en dehors des périodes électorales, de se soucier de la cité des 4000, de se pencher avec sollicitude sur la Grande-Borne et de chercher à se faire bien voir de la population des cités, mais on lui serait reconnaissant d’apprendre à tenir sa langue et de chausser de moins gros sabots la prochaine fois qu’il partira à la chasse des électeurs roses et noirs. Quand on a l’ambition de présider aux destinées de l’Ile-de-France, la moindre des sagesses, voulût-on complaire à Billancourt, commande de ne pas désespérer Boulogne.

Monsieur VALLS dit Menton-Pointu, la Guerre civile et le FN (Site du FIGARO).

"Le premier ministre accuse le Front national, « antisémite et raciste », d'alimenter « la division et la stigmatisation ». Mais certains lui reprochent d'ajouter « de la peur sur la peur ». Manuel Valls a franchi vendredi une nouvelle étape dans le combat qu'il mène contre le FN. Le premier ministre accuse le parti de Marine Le Pen de porter en lui «les germes» de «la guerre civile». «Il y a deux options pour notre pays, (…) celle de l'extrême droite qui, au fond, prône la division. Cette division peut conduire à la guerre civile. Et il y a une autre vision qui est celle de la République et des valeurs, qui est le rassemblement», a-t-il dit sur France Inter avant de fustiger «un parti antisémite, raciste, qui n'aime pas la République et qui trompe les Français», «une arnaque», «un parti toujours dans l'outrance qui tient des propos insupportables»."
La maison de Claude BARTOLONE décrite par le Canard enchaîné dans un numéro d'avril 2013, information reprise par le JDD du 17 avril 2013.
"Une villa d'architecte, d'une surface, avec le garage, de 380 m2, avec une "vue imprenable sur Paris" et située "dans une zone pavillonnaire calme de banlieue". Le Canard enchaîné a publié mercredi un article sur la demeure de Claude Bartolone, située dans une banlieue de Paris, photo à l'appui. L'hebdomadaire satirique cible ainsi le président de l'Assemblée nationale, qui mène la fronde des députés contre l'Elysée au sujet de la publication du patrimoine des élus.
Le petit article a fortement déplu au propriétaire. "Voir ma maison dans le Canard enchaîné? A qui le tour? Si c'est ça la démocratie paparazzi, j'en suis pas," s'est exclamé mercredi le dirigeant socialiste sur Europe 1. "Depuis trente ans, j'habite la même rue en Seine-Saint-Denis", a fait valoir le député. "J'ai changé de côté de rue, il y a une plus belle vue", a-t-il encore dit.
Le Canard a trouvé les photos sur le site des architectes qui ont construit en 2003 la bâtisse."

Je n'aime pas les arguments ad hominem. Mais monsieur BARTOLONE s'est permis d'en utiliser un, des plus bas contre madame PECRESSE, alors qu'en matière de vie simple et tempérée, il ne semble pas être le socialiste type. Je ne lui reproche pas d'avoir une belle maison. Je lui reproche d'accuser ceux qui en ont dans la banlieue Ouest, comme si le fait d'habiter la banlieue Est était un passeport de gauchitude.


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