-
Avant
qu’il ne soit trop tard, nous commençons un cycle consacré à un livre que j’ai
déjà cité, un livre publié par Christophe GUILLUY. J'ai bien conscience que la section des INFORMATIONS DIVERSES, aujourd'hui, est longue, mais il est tout de même intéressant de la consulter.
-
Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir
vrai, c’est la lâcheté !
-
1. LA
CITATION DU JOUR.
-
"L’affaire
est entendue, le nouveau clivage opposerait les tenants de la société ouverte
au camp du repli. Dans un camp les modernes, ceux qui ont compris le sens de
l’histoire, ceux qui respectent l’autre, le monde, et de l’autre les classes
populaires, les peu qualifiés, les esprits faibles, les non-diplômés. Cette
opposition culturelle tend à occulter deux choses. La première est que cette
fracture idéologique est d’abord sociale : les catégories supérieures d’un
côté, celles qui bénéficient à plein du nouveau modèle économique, et de
l’autre des catégories populaires, grandes perdantes de la mondialisation. Mais
cette opposition est plus perverse, car elle tend à déplacer la question
sociale derrière une posture morale qui vise à légitimer les choix économiques
et sociaux des catégories supérieures depuis plusieurs décennies. Le clivage
société ouverte/société fermée place de fait les catégories supérieures dans
une position de supériorité morale : toute critique du système économique
et des choix sociétaux s’apparente alors à la posture négative du repli,
elle-même annonciatrice du retour des années 1930. À ce petit jeu, les classes
populaires sont forcément perdantes socialement, culturellement et
politiquement. L’échec politique des contempteurs du modèle économique, de
CHEVÈNEMENT à l’extrême droite en passant par l’extrême gauche, illustre
l’efficacité de cette stratégie."
In
Christophe
GUILLUY.
Le
crépuscule de la France d’en haut.
Flammarion,
Paris, 2016, p. 20.
-
2. COMMENTAIRES.
-
La
liste des soutiens de monsieur MACRON montre la justesse de l’analyse de
Christophe GUILLUY. Je recevais il y a quelques minutes un coup de fil d’un ami
très cher, en recherche d’emploi, membre de ces couches populaires méprisées par
les bobos : il me recommandait de voter blanc en ajoutant : « je
n’ai pas envie de devenir un esclave ». Je n’ai rien à rajouter, si ce n’est
l’expression d’une immense tristesse devant l’état de ma patrie, état dont les responsables sont d’abord monsieur HOLLANDE dont le seul succès (si l’on
peut dire) est le vote des lois sociétales, mais aussi tous ceux qui depuis des décennies détiennent
le pouvoir social et font peser le poids de leur arrogance sur le peuple.
Monsieur ATTALI, l’un des pires, aurait mieux fait de se taire en qualifiant d’anecdote
la rencontre mouvementée de monsieur MACRON avec les ouvriers de Whirlpool.
Mais la lecture régulière des principaux extraits du livre de GUILLUY viendront
éclairer la nature profonde de ce mépris de fer.
-
3. INFORMATIONS
DIVERSES.
-
Soutiens de monsieur MACRON.
Des
ministres, des amis et des proches de monsieur HOLLANDE.
Les ministres PS Stéphane Le Foll,
Michel Sapin, Marisol Touraine, Myriam El Khomri, Christian Eckert ou
l'écologiste Emmanuelle Cosse, et les ex-ministres François Rebsamen,
Marie-Arlette Carlotti, Valérie Fourneyron figurent dans les signataires.
Les députés Sébastien Denaja, Erwann Binet, Sandrine Mazetier, Kader Arif,
Dominique Raimbourg, Frédérique Massat, Dominique Lefebvre, Gilles Savary,
Alain Claeys, Marie-Françoise Clergeau, Michèle Delaunay, Yves Durand, Luc
Belot ont entre autres paraphé le texte.
Et il veut nous faire croire qu'il renouvelle l'offre politique, le Manu ?
Des soutiens qui se sont encore diversifiés depuis
qu'il est opposé à Marine Le Pen au second tour de l'élection présidentielle.
Passage en revue de ses principaux alliés.
Jean-Yves Le Drian
Le ministre de la Défense a officialisé son soutien au
candidat d'En Marche ! Dès
le 23 mars, dans une interview à Ouest-France. Il a expliqué se retrouver dans
«les grandes priorités» développées par Emmanuel Macron et partager son
«engagement européen».
Gérard Collomb
Le sénateur et maire PS de Lyon s'est rallié à Macron
dès octobre 2016, déclarant sur France Inter : «Je soutiens Macron, car j'ai vu
qu'il y a des failles dans la façon dont la France est gouvernée par François
Hollande.».
Thierry Braillard
Le secrétaire d'Etat aux sports a annoncé son
ralliement dès le 22 mars. Ce radical de gauche n'a donc pas suivi la consigne
de son parti, le PRG, de rallier le vainqueur de la primaire à gauche, Benoît
Hamon.
Barbara Pompili
La secrétaire d'Etat chargée de la biodiversité a été
le premier membre du gouvernement à se déclarer en faveur d'Emmanuel
Macron. «Il porte un projet écologiste qui est aujourd'hui le seul
qui soit en passe de pouvoir être appliqué - ce qui est quand même un point
très important pour moi. Deuxièmement, parce qu'il apporte aussi une vision de
l'avenir qui est une vision très européenne, ce qui pour moi est absolument
essentiel dans la période qui est une période de repli», avait-elle déclare sur
France Info.
Bernard Poignant
Ce proche conseiller de François Hollande a annoncé
qu'il quittait ses fonctions à l'Elysée dès le 21 mars pour rejoindre Macron.
Bertrand Delanoë
L'ancien maire de Paris a annoncé son soutien le 8
mars. «La France court un danger majeur, avait-il estimé. Peut-être que dans
deux mois, l'idéologie et les méthodes de l'extrême droite gouverneront la
France. Ca me hante». Il avait ainsi estimé que le vote Macron permettrait de
faire barrage au Front National.
François Bayrou
Le président du Mouvement Démocrate (MoDem) estime que
«L'équipe d'Emmanuel Macron est la seule qui soit cohérente parce que tous ceux
qui sont là partagent une certaine idée de la démocratie, des choix de la
France, du fait qu'on ne peut pas renoncer le choix européen». Il considère
également avoir préparé le terrain à la qualification d'un centriste pour le
second tour de la présidentielle. «J'ai labouré, labouré, j'ai planté les
vignes. J'ai planté mon drapeau au centre et plutôt bien défendu mon espace.
Aujourd'hui, Emmanuel Macron récolte les vendanges», a-t-il déclaré.
Manche-à-air ne manque pas d'air !
Christian Estrosi
Le 1er avril, il s'était affiché devant les caméras
avec Emmanuel Macron. Depuis, le président de la région Paca a dit ne pas
exclure d'accepter d'intégrer le gouvernement de l'ancien ministre de Hollande
si ce dernier devenait président de
la République. «Il y a cinq grands sujets - l'emploi, la fiscalité,
la compétitivité, la lutte contre le terrorisme et pour la sécurité et le
financement de l'innovation - sur lesquels je serais intéressé qu'il puisse y
avoir une vision partagée», a-t-il ajouté.
La motocyclette est un sport dangereux ; il arrive qu'un jour on trébuche à force de faire des virevoltes !
Jean Pisani-Ferry
L’économiste de 65 ans, Commissaire général
de France Stratégie depuis mai 2013, est le «responsable du
programme et des idées» de l'équipe Macron. France Stratégie est un
organisme héritier du Commissariat au plan et chargé
de conseiller Matignon en matière de grandes orientations économiques
et sociales.
François De Rugy
L'ancien candidat écologiste à la primaire de la
gauche a annoncé son ralliement en février, alors qu'il s'était engagé à
soutenir Benoît Hamon en tant que vainqueur du scrutin. «Je préfère la
cohérence à l'obéissance», s'est-il justifié.
Dominique Perben
L'ancien garde des Sceaux de Jacques Chirac a annoncé
son ralliement dans une tribune publiée par le Figaro. «De nombreuses
propositions du candidat vont dans la bonne direction», avait-il estimé,
saluant notamment son programme en matière de Justice et de sécurité.
La direction en question est celle qui va dans le sens de l'intérêt des puissants.
Daniel Cohn-Bendit
L'ancien leader étudiant de Mai-68 a pris position
pour Macron, participant même à l'un des ses meetings, le 19 avril à Nantes. Il
voyait notamment dans le candidat d'En Marche ! «l’équilibre pour repousser
Marine Le Pen et François Fillon», même s'il a estimé qu'il fallait «le
pousser un peu sur l'écologie».
Corinne Lepage
La présidente de Cap 21 a annoncé son soutien pour
Corinne Lepage en janvier, au nom du dépassement du clivage droite / gauche,
qu'elle défend depuis longtemps, et du barrage au Front National ainsi qu'a
François Fillon.
Christophe Caresche
Considéré comme l'un des chefs de file du mouvement
réformiste au PS, il rallié Macron, estimant que Benoît Hamon poussait le PS
dans une mauvaise direction : «Il amène le PS à se radicaliser, à se déporter
vers une gauche mouvementiste et protestataire, qui ne sera pas en
capacité d'assumer les responsabilités du pouvoir».
Bernard Kouchner
Dans un entretien au journal Le
Parisien-Aujourd’hui en France, mardi 24 janvier, l'ancien ministre des
Affaires étrangères de Nicolas Sarkzoy a estimé que Emmanuel Macron
incarnait «l’espoir».
Un tiers-mondiste deux-tiers mondain !
Laurence Parisot
L'ancienne patronne du Medef revient souvent dans les
conversations lorsqu'il s'agit d'imaginer qui pourrait être le Premier ministre
d'Emmanuel Macron, puisque ce dernier a annoncé que ce serait une femme.
Contactée par Marianne, l'intéressée a confirmé son intérêt pour le poste :
«J'ai plusieurs fois dit que j'étais disponible à faire des choses. J'ai une
expérience, je suis crédible. Donc je peux être prête.». Ses chances
semblent toutefois faibles, le secrétaire général d'En Marche!, Richard
Ferrand, lui ayant opposé une réponse cinglante
Xavier Niel
«Dans les bons milieux parisiens, il est adoré. J’aime
bien Emmanuel pour son côté volontariste et libéral. » Qui a prononcé ces
mots ? Xavier Niel, dans une interview à Society au mois de mai.
Marianne assurait en septembre que l’homme d’affaires lui avait discrètement
assuré de son soutien.
Pour sûr un loqueteux !
Bernard Arnault
Le PDG et principal actionnaire de LVMH, Bernard
Arnault, a affiché son soutien à Macron dans une inteview publiée mercredi
par Le Figaro. Il y estime notamment que les entreprises ont
été mises «au ban de la société» pendant la première partie du quinquennat
de François Hollande. «Mais la plupart de nos dirigeants ont enfin compris
que le seul moyen de lutter contre le chômage c'est de développer
les embauches dans le secteur privé, pas de créer des postes dans la
onction publique», poursuit-il. «Le nouveau président qui s'annonce a
cette vision : Emmanuel Macron va permettre plus d'embauches, plus d'investissements,
plus de croissance pour la France.»
Un autre loqueteux !
Marc Simoncini
Le fondateur du site de rencontres Meetic voit
Emmanuel Macron comme un «entrepreneur», qu'il a salué pour avoir pris position
en faveur de l'entreprise lorsqu'il était au gouvernement.
Bernard Mourad
Ancien banquier conseil du milliardaire Patrick Drahi
et ancien de la banque Morgan Stanley, ce spécialiste des télécoms a
démissionné du groupe Altice pour devenir conseiller spécial d'Emmanuel
Macron.
Didier Casas
Cet énarque de 47 ans s'est mis en congé sans solde de
son poste de directeur adjoint de Bouygues Telecom pour participer à
l'élaboration du programme d'Emmanuel Macron. Il le conseille notamment sur la
défense, la sécurité intérieure et la justice.
Pierre Bergé
Le milliardaire a annoncé qu'il soutenait le candidat
«sans la moindre restriction» dès le lendemain de la victoire de Benoît Hamon à
la primaire à gauche. «Mon soutien est évidemment logique, naturel. Il y a
longtemps que je soutiens Emmanuel Macron, c’est un ami personnel, [ainsi
que] sa femme», a-t-il dit. «Il y a très longtemps que je fais confiance
à la jeunesse, qui n’est pas un handicap mais un avantage.»
Il a remercié HOLLANDE d'avoir catapulté MACRON !
Alain Minc
L'essayiste, économiste et conseiller politique, avait
soutenu Alain Juppé lors de la primaire de la droite, mais s'est rallié à
Macron. Selon lui, l'ancien ministre de l'Economie veut, comme Juppé, «faire
l'alliance des gens raisonnables des deux camps», mais il espère qu'il ne sera
pas «submergé par des ralliements de gauche qui vont finir par être
compromettants». «Il a intérêt à faire très attention : il ne faut pas qu'il
devienne la roue de secours de la gauche», a-t-il averti.
Il paraît que monsieur MINC est un intellectuel ? Il est un imbécile comme les décrit si bien BERNANOS. Jed ne reviens pas sur la définition bernanosienne de l'imbécile.
Jacques Attali
L'ancien conseiller de François Mitterrand a qualifié
Macron «d'ami très proche», en qui il voit «une promesse» et un «homme d'Etat».
Il avait connu le candidat d'En Marche ! lorsque ce dernier était rapporteur
général adjoint de la commission Attali sur la libération de la croissance.
Devenu ministre de l'Economie, Macron s'était inspiré des travaux de cette
commission.
L'homme à l'anecdote.
Erik Orsenna
L'académicien fait partie de l'équipe rapprochée du
candidat. L'ancien conseiller de Mitterrand discute avec lui tous les quinze
jours, notamment des questions d'éducation.
Le nègre de François MITTERRAND.
Renaud
Après avoir été l'un des plus fidèles soutiens de
François Mitterrand dans les années 1980, le chanteur Renaud a affiché son
soutien pour Emmanuel Macron début avril, via Facebook. Dans son message, il
dit toutefois qu'il aurait choisi Hamon ou Mélenchon s'ils étaient parvenus à
s'entendre sur une alliance.
Laurence Haïm
La journaliste, ancienne correspondante de Canal + aux
Etats-Unis, est devenue l'une des porte-parole du candidat.
Line Renaud
L'actrice et chanteuse est une amie personnelle du
couple Macron. Ce dernier était présent à son anniversaire, il y a deux
ans.
Stephane Bern
L'animateur est un ami personnel du coupel depuis
trois ans. Il était présent à la Rotonde après le premier tour pour
fêter la qualification du candidat. «C'est un homme charmant, d'une intelligence
assez fascinante, il s'intéresse aux autres, ce qui est rare en politique.
Il va aux spectacles, il aime les artistes, les écrivains et il dîne avec
eux», a-t-il expliqué.
Et aussi : Pierre Arditti (acteur),
Yoan Cabaye (foot), Guy Bedos (humoriste), Vincent Lindon (acteur), Dani
(chanteuse), Françoise Hardy (chanteuse), Catherine Lara (chanteuse)...
Sans compter François
Fillon, Bruno Lemaire, Christian Estrosi, Dominique de Villepin, Alain Madelin,
Jean d’Ormesson (oui ! hélas !), Jean-Christophe Lagarde (le chef de
l’UDI, vous savez celui qui a été soutenu par les francs-maçons pour prendre la
tête de ce mouvement), et tant d’autres recalés, repêchés, rescapés, qui sont
en train de constituer le syndicats des 3R.
Je vous pose simplement une
question. Y-a-t-il dans ces soutiens un représentant significatif des classes
dites populaires ?
Vous
ne voyez que des « personnalités » qui détiennent le pouvoir social
et se croient en mesure de dicter au peuple ce qu’il doit penser, ce qu’il doit
faire et ce qu’il doit voter. En avez-vous un, seulement un, parler du bien
commun, de la France ? Les uns soutiennent la vision écologique, d’autres
la vision économique, d’autres une vision centriste, celle du marécage et du
renoncement. Et tous défendent leur intérêt électoral. Ils s’accrochent à leur
pitance. Ils sont misérables et suscitent, pour ce qui me concerne, plus de
pitié que de mépris. Tout cela est pitoyable…
-
Les
Français et la Banque Rothschild !
-
Article
remarquable.
-
Il
ne faut plus s’étonner :
-
Adresse
à un sortant sorti !
-
Ah
le brave homme que cet homme-là. C’est le copain de J.-C. LAGARDE !
La moto, toujours !
-
Voilà
une information qui n’est pas vendeuse et qui est pourtant stupéfiante !
Elle anéantit les sulfureuses lumières de la loi TAUBIRA.
-
Pas
grave, c’est l’état qui paye !
-
Il convient d'ajouter que monsieur MACRON a été félicité le soir du premier tour par les responsables des grandes banques américaines... On se demande bien pourquoi !