jeudi 20 avril 2017

20 avril 2017. Nouvelles de la Résistance. Deuxième billet du jour. La grande voix de Bernanos parle de la France

Chers amis, j’ai promis ce matin que vous auriez un deuxième billet. Vous entendrez la voix de BERNANOS nous parler de la France, et ayant entendu cette belle voix tonner, vous comprendrez enfin pourquoi le nationalisme, le mondialisme et le racisme sont les trois facettes d’une idéologie qui veut détruire notre patrie. Pour bien comprendre ce texte, il convient de rappeler que Georges BERNANOS, dégoûté de la compromission du monde politique français, et de la montée des fascismes en Europe, a émigré avec sa famille au Brésil en 1938. Il rentre en France en 1945. Voici ce qu’il dit à son retour de la France et de son cher Brésil. Prenez la peine de tout lire. Cette lecture vous permettra de choisir plus librement le candidat à qui vous apportez dimanche prochain votre suffrage.
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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté.
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1. LA CITATION FONDAMENTALE, LA CITATION NODALE.
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"Mon Dieu, si les Français n’admettent pas sans agacement qu’on puisse croire ainsi en leur pays, c’est qu’ils se font une caricature de cette fidélité. Ils l’imagineraient volontiers basée sur de simples prestiges littéraires. Ils ne tiennent pas du tout à comprendre que l’histoire d’un grand pays a des racines profondes, et qui vont très loin sous la terre, que la pensée d’un grand peuple n’est pas une idéologie abstraite mais une nourriture vivante et son influence une sorte de fécondation. L’exemple que je vais donner les éclairera peut-être un peu là-dessus. Le Brésil a tenté une expérience humaine extrêmement intéressante, aujourd’hui près de son terme, réussissant à fondre en une seule, des races aussi différentes que la race noire, la race rouge et la race blanche. Au moment critique de cette expérience, c’est-à-dire au début du XIXe siècle, pour des milliers et des milliers de jeunes métis, mon pays a d’abord été un répondant, un garant, une magnifique caution. Les garçons dont je parle étaient le plus souvent les enfants naturels de riches planteurs portugais avec leurs belles esclaves. Ces grands seigneurs du sucre, du café, du cacao s’attachaient souvent à leurs bâtards, ils les faisaient instruire. Mais tandis que les fils légitimes allaient prendre leurs grades de l’autre côté de la mer, à Coïmbra, les autres étaient plus modestement instruits au Brésil même, par des maîtres ordinairement français. Lorsqu’en 1822 le Brésil se sépara du Portugal pour devenir une nation indépendante, ces milliers de jeunes mulâtres ― véritable « intelligentsia » brésilienne ― durent fournir brusquement les cadres de l’administration, de l’armée, des grands partis du gouvernement. De longues années encore pourtant, il leur fallut lutter contre la méfiance ou l’hostilité de l’opulente société portugaise qui leur refusait ses filles. N’importe ! l’honneur d’appartenir par leur culture à ce qu’ils considéraient comme la première nation du monde, les vengeait assez de tous les dédains. Ils étaient la raison française, ils étaient la France, ils s’efforçaient de l’être réellement par l’esprit, ils enseignaient la France à leurs fils comme on enseigne une religion, elle était vraiment leur religion, celle qui proclamait la primauté universelle de la liberté de penser, en même temps que l’égalité de tous les hommes libres. Ces gens-là ne trichaient pas avec nous. Ils n’attendaient pas de nous des apaisements pour leur vanité blessée ; ce n’était pas dans leur vanité qu’ils étaient blessés, mais dans leur dignité, dans leur honneur. C’était notre pensée qui leur garantissait cette dignité, cet honneur. […]."
In
Georges BERNANOS.
La liberté, pour quoi faire ? (Édition établie et préfacée par Pierre GILLE. Collection Folio, série Essais, N°274.)
Éditions Gallimard, Paris, 1995, pp. 54-55.
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2. COMMENTAIRES.
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Vous comprendrez pourquoi il est nécessaire que la France reste la France. Oui, il y a une culture française, une façon française de penser, une vision française de l’homme ; elle parcourt notre littérature, depuis MONTAIGNE jusqu’à CAMUS en passant par CHATEAUBRIAND ou Victor HUGO, elle parcourt notre histoire, de Jeanne d’ARC aux fusiliers marins de l’YSER, en passant par cuirassiers de REICHHOFFEN ou le chevalier d’ASSAS ou la bataille de FONTENOY.
Vous comprendrez pourquoi il est possible d’aimer sa patrie, de mettre le génie de son pays au service des hommes qui voudront bien entendre sa petite voix puissante, sans offenser les autres cultures, sans mépriser aucun peuple. Vous comprendrez pourquoi il est impossible de voter pour un homme qui ose, contre toute vérité, accuser sa patrie de crime contre l’humanité, lui enlevant, dans un viol symbolique ultime, ce qui lui reste de lumière et de puissance : sa pensée, son histoire, ses saints, ses artistes, ses grands capitaines mais aussi ses humbles paysans qui ont fait de la France un grand jardin édénique.
Non à monsieur MACRON. Définitivement non. Non à tous les nationalismes, non à tous les mondialismes, et non au racisme.
Voilà qui restreint assez fortement nos choix.
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3. UNE INFORMATION IMPORTANTE.
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La pornographie à l’école ou le pourrissement organisé de la jeunesse. 

Madame VALLAUD-BELKACEM n’est pas la seule responsable. Elle a simplement achevé une œuvre commencée avant elle par les pédagogistes de tous poils qui me semblent être tout simplement des pédophiles honteux.



Et voilà qui achève l’abaissement – que j’espère provisoire – de notre chère France.

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