Chers amis, j’ai promis ce matin
que vous auriez un deuxième billet. Vous entendrez la voix de BERNANOS nous
parler de la France, et ayant entendu cette belle voix tonner, vous comprendrez
enfin pourquoi le nationalisme, le mondialisme et le racisme sont les trois
facettes d’une idéologie qui veut détruire notre patrie. Pour bien comprendre
ce texte, il convient de rappeler que Georges BERNANOS, dégoûté de la
compromission du monde politique français, et de la montée des fascismes en
Europe, a émigré avec sa famille au Brésil en 1938. Il rentre en France en
1945. Voici ce qu’il dit à son retour de la France et de son cher Brésil. Prenez la
peine de tout lire. Cette lecture vous permettra de choisir plus librement le
candidat à qui vous apportez dimanche prochain votre suffrage.
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Ce n’est pas l’ignorance qui nous
empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté.
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1. LA CITATION FONDAMENTALE,
LA CITATION NODALE.
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"Mon Dieu, si les Français
n’admettent pas sans agacement qu’on puisse croire ainsi en leur pays, c’est qu’ils
se font une caricature de cette fidélité. Ils l’imagineraient volontiers basée
sur de simples prestiges littéraires. Ils ne tiennent pas du tout à comprendre
que l’histoire d’un grand pays a des racines profondes, et qui vont très loin
sous la terre, que la pensée d’un grand peuple n’est pas une idéologie
abstraite mais une nourriture vivante et son influence une sorte de
fécondation. L’exemple que je vais donner les éclairera peut-être un peu
là-dessus. Le Brésil a tenté une expérience humaine extrêmement intéressante,
aujourd’hui près de son terme, réussissant à fondre en une seule, des races
aussi différentes que la race noire, la race rouge et la race blanche. Au
moment critique de cette expérience, c’est-à-dire au début du XIXe
siècle, pour des milliers et des milliers de jeunes métis, mon pays a d’abord
été un répondant, un garant, une magnifique caution. Les garçons dont je parle
étaient le plus souvent les enfants naturels de riches planteurs portugais avec
leurs belles esclaves. Ces grands seigneurs du sucre, du café, du cacao
s’attachaient souvent à leurs bâtards, ils les faisaient instruire. Mais tandis
que les fils légitimes allaient prendre leurs grades de l’autre côté de la mer,
à Coïmbra, les autres étaient plus modestement instruits au Brésil même, par
des maîtres ordinairement français. Lorsqu’en 1822 le Brésil se sépara du
Portugal pour devenir une nation indépendante, ces milliers de jeunes mulâtres
― véritable « intelligentsia » brésilienne ― durent fournir
brusquement les cadres de l’administration, de l’armée, des grands partis du
gouvernement. De longues années encore pourtant, il leur fallut lutter contre
la méfiance ou l’hostilité de l’opulente société portugaise qui leur refusait
ses filles. N’importe ! l’honneur d’appartenir par leur culture à ce
qu’ils considéraient comme la première nation du monde, les vengeait assez de
tous les dédains. Ils étaient la raison française, ils étaient la France, ils
s’efforçaient de l’être réellement par l’esprit, ils enseignaient la France à
leurs fils comme on enseigne une religion, elle était vraiment leur religion,
celle qui proclamait la primauté universelle de la liberté de penser, en même
temps que l’égalité de tous les hommes libres. Ces gens-là ne trichaient pas
avec nous. Ils n’attendaient pas de nous des apaisements pour leur vanité
blessée ; ce n’était pas dans leur vanité qu’ils étaient blessés, mais
dans leur dignité, dans leur honneur. C’était notre pensée qui leur
garantissait cette dignité, cet honneur. […]."
In
Georges BERNANOS.
La liberté, pour quoi
faire ? (Édition établie et préfacée par Pierre GILLE. Collection Folio,
série Essais, N°274.)
Éditions Gallimard, Paris, 1995, pp. 54-55.
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2. COMMENTAIRES.
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Vous comprendrez pourquoi il est
nécessaire que la France reste la France. Oui, il y a une culture française,
une façon française de penser, une vision française de l’homme ; elle
parcourt notre littérature, depuis MONTAIGNE jusqu’à CAMUS en passant par
CHATEAUBRIAND ou Victor HUGO, elle parcourt notre histoire, de Jeanne d’ARC aux
fusiliers marins de l’YSER, en passant par cuirassiers de REICHHOFFEN ou le
chevalier d’ASSAS ou la bataille de FONTENOY.
Vous comprendrez pourquoi il est
possible d’aimer sa patrie, de mettre le génie de son pays au service des
hommes qui voudront bien entendre sa petite voix puissante, sans offenser les
autres cultures, sans mépriser aucun peuple. Vous comprendrez pourquoi il est
impossible de voter pour un homme qui ose, contre toute vérité, accuser sa
patrie de crime contre l’humanité, lui enlevant, dans un viol symbolique
ultime, ce qui lui reste de lumière et de puissance : sa pensée, son
histoire, ses saints, ses artistes, ses grands capitaines mais aussi ses
humbles paysans qui ont fait de la France un grand jardin édénique.
Non à monsieur MACRON. Définitivement
non. Non à tous les nationalismes, non à tous les mondialismes, et non au
racisme.
Voilà qui restreint assez
fortement nos choix.
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3. UNE INFORMATION
IMPORTANTE.
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La pornographie à l’école ou le pourrissement organisé de la
jeunesse.
Madame VALLAUD-BELKACEM n’est pas la seule responsable. Elle a
simplement achevé une œuvre commencée avant elle par les pédagogistes de tous
poils qui me semblent être tout simplement des pédophiles honteux.
Et voilà qui achève l’abaissement
– que j’espère provisoire – de notre chère France.
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