mercredi 12 avril 2017

12 avril 2017. Nouvelles de la Résistance. Qu'ils aillent se faire voir !

Dernier billet du cycle consacré à Philippe MURAY.
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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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Très chers lecteurs, lisez attentivement ce passage. Il faudrait en vérité lire tout l’article dont il est tiré. Mais à sa lecture, vous comprendrez beaucoup de choses, et vous réfléchirez à deux fois, je l’espère, avant de glisser votre bulletin dans l’urne, le 23 avril. Lisez surtout la dernière phrase. Elle résume tout à fait ce que je ferai.
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Ce n’est certes pas au Parlement d’écrire l’Histoire, comme s’en aperçoivent un peu tard le chef de l’État et le Premier ministre, que l’on voit bien empêtrés avec une stupide loi (dite maintenant « de la honte » par tous les bons apôtres pour qui la honte c’est les autres), qui entendaient que les « programmes scolaires » reconnaissent « le rôle positif de la présence française outre-mer » ; mais ça ne l’était pas déjà en 2001, quand la loi TAUBIRA, classant anachroniquement la traite et l’esclavage dans le registre des crimes contre l’humanité, prévoyait que les « programmes scolaires et les programmes de recherche en histoire et en sciences humaines accorderont à la traite négrière et à l’esclavage la place conséquente qu’ils méritent ». Si nul, pourtant, n’avait émis alors la moindre objection, c’est que cette loi-là allait dans le bon sens du battement de coulpe à perpétuité qui doit être le destin de l’Occident quand il se penche sur son passé, sa religion, ses cathédrales, ses rois, ses empereurs, ses guerres perdues ou gagnées. La honte ne doit jamais changer de camp. Elle doit être, ad vitam aeternam, du côté de la France (et aussi plus généralement du côté des hommes, des adultes, de l’hétérosexualité, etc.). Il faut, que, de tout cela, on fasse sans cesses repentance. À genoux et tête très basse. Et que l’on présente des excuses inconditionnelles et complètes. Et que l’on recommence le lendemain car on jamais véritablement très sûr qu’elles étaient inconditionnelles et assez complètes cers excuses. Et que l’on exprime sa sincère douleur. Et que l’on recommence aussi le lendemain et le surlendemain. Et que l’on demande pardon et encore pardon parce que toute demande de pardon, de toute façon, arrive toujours trop tard pour être suffisante, efficace et bienfaitrice. Et que l’on recommence. Et que l’on recommence. Et que l’on continue.
            "Sans jamais oser une bonne fois, à ces belles âmes batteuses de la coulpe des autres et à ces intégristes déculpabilisés de la culpabilisation, leur dire d’aller se faire voir. Ce qui serait peut-être une solution."
In
Philippe MURAY.
Causes (sic) toujours. (Collection "Chroniques du XXIe siècle.)
La coulpe est pleine. Article paru dans le journal La Montagne, le 18 décembre 2005.
Descartes & Cie, Paris, 2013, p. 115.
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2. COMMENTAIRES.
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Le général de GAULLE a toujours refusé de considérer que la France était responsable de la Raffle du Veld’hiv. Marine LE PEN ne fait que reprendre à son compte cette affirmation. Accepter en effet qu’un régime de fantoches représente la patrie, c’est rabaisser bien bas celle-ci. Aucun amoureux de la France ne peut considérer qu’elle était impliquée dans cette abomination. Déclarer comme le fait le journal le magazine Le Point que Marine LE PEN a commis une faute lourde est un véritable camouflet à la mémoire du général. Mais il est très évident que les culpabilisateurs déculpabilisés si bien décrits par notre cher Philippe MURAY sont trop jeunes pour se souvenir d’un homme qui a, par sa constance, sauvé l’honneur de la France en refusant de s’incliner devant la force et la trahison des lâches.
Monsieur MACRON récidive avec le crime contre l’humanité que sa patrie aurait commis en Algérie lors de la colonisation. A plusieurs reprises, dans ces billets, j’ai souligné les erreurs commis par nos gouvernements et les honteux massacres de musulmans commis SETIF par le pouvoir de l’époque. Et il n’est pas question de les en exonérer. Mais en quoi le peuple français a-t-il été associé à la décision de tirer sur la foule ? On ne saurait confondre un gouvernement et un peuple. Et à y regarder de près, avons-nous à rougir de l’œuvre que nous avons entreprise, en tant que peuple justement, dans un pays rongé par les guerres tribales, dévasté par la malaria, dépourvu de toutes infrastructure, hormis celle d’une flotte de pirates qui embarquaient des chrétiens comme esclaves, et, pour ce qui est des jeunes hommes, les castraient pour les empêcher de procréer et les préposaient à la garde de quelques harems.
C’est bien la raison pour laquelle je vous invite à dire à monsieur MACRON qu’il aille se faire voir…
J’ajoute qu’on pourrait me reprocher de faire deux poids deux mesures avec la Révolution. Désolé de contredire mes contradicteurs. À SETIF, c’est la police qui a tiré ; pendant la Révolution, c’est une fraction du peuple qui a commis les horreurs du 10 août, les arrestations arbitraires, les dévastations des lieux de culte. Et ce n’était pas sur ordre que les massacres de septembre ont pu se faire.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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La prétendue faute lourde.


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Témoignage d’un franc-maçon converti : à lire absolument.

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Démarche indispensable qui, hélas, a peu de chances d’être suivie d’effet.


Nous avons les magistrats que nous méritons. N’oublions jamais que le régime de Vichy, avec ses sections spéciales, a trouvé des juges acceptant d’appliquer rétroactivement des sanctions à des ennemis du régime, essentiellement les communistes et les anarchistes, et que plusieurs des accusés ont été condamnés à mort et exécutés.




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