Suite du cycle Philippe MURAY.
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Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de
devenir vrai, c'est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"La loi du « comme »
est implacable. Elle règne sur l’ensemble des phénomènes modernes. Tout le
monde, dans une démocratie qui se respecte, devant avoir droit à tout, et cela
étant bien entendu impossible, l’accès à ce qui est jugé désirable ne peut
s’effectuer que par le biais d’ersatz.
Lorsque l’on a décrété, par exemple, que 80 % de lycéens deviendraient
bacheliers, il fallait entendre qu’ils seraient « comme » des
bacheliers, ce qui n’est pas du tout la même chose que d’avoir le bac."
In
Philippe
MURAY.
Causes
(sic) toujours. (Collection
"Chroniques du XXIe siècle.)
La comédie du
comme.
Article paru dans le journal La Montagne,
le 2 mai 2004.
Descartes
& Cie, Paris, 2013, p. 66.
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2. COMMENTAIRES.
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Jamais une civilisation n’aura été
plus irréelle que cette civilisation des apparences. Combien de fois avons-nous
vu des publicités vantant tel ou tel succédané à l’aide du fameux « comme
si vous y étiez ». Si vous tapez « comme si vous étiez » sur un moteur
de recherche, on vous sort 4 180 000 références en quelques secondes.
Une émission de France Musique, dirigée par Jérémie ROUSSEAU porte ce nom
et nous conduit à croire que l’écoute de concert diffusé ou produit il y a des
années produit le même effet que si l’auditeur y assistait en chair et en os,
le Huffington post sous le même titre, affiche la vidéo prise par un adolescent lors d’une descente à
ski et nous donne à voir, "comme si on y était" (sic), comment il échappe à une
avalanche : frissons rétrospectifs garantis. Et puis c’est la moisson comme
si on y était, le carnaval de DUNKERQUE, comme si on y était, la bataille d’EYLAU
comme si on y était. Toute ces émissions ou productions s’adornent de cette
mention ridicule « comme si vous y étiez ». On peut même faire l’ascension
du mont Cervin comme si on y était.
L’inflation des « comme »
est incroyable. Elle tend à supplanter la réalité (ce qui nous résiste) par la réalité dite virtuelle (ce qui nous envahit), ce qui est
aporétique, car la réalité est ou n’est pas, et ne saurait en aucun cas être
virtuelle. C’est ainsi que la technique tend à nous faire vivre par
procuration, à nous éviter tout risque existentiel, et à nous conduire au bord
du tombeau sans que nous ayons rempli notre existence : mûr, quand nous sommes
riches, pour finir nos jours dans des maisons de retraite dorées, où, faute d’être
visités par nos enfants, un personnel aux petits soins fera comme s’il
nous aimait.
C’est ainsi encore qu’on nous
présente la plupart des candidats à l’élection présidentielle comme des hommes
neufs, le plus malins de tous dans cet exercice de recyclage, étant monsieur MACRON, qui, après avoir
servi servilement monsieur HOLLANDE se présente à nous « comme » un
homme neuf, flanqué à droite de Manche-à-air qui n’est plus de la première
jeunesse politique, et à gauche de toutes les badernes socialistes en recherche
de bouée de survie politique (entendez : en recherche de réélection).
Je ne commente pas davantage le « comme
des bacheliers ». La chose est d’une évidence éclatante. Et il faut, comme
j’ai pu le constater quand j’étais enseignant, avoir vu des copies d’étudiants
en quatrième année d’études supérieures, pour s’interroger sur la profondeur de
leurs connaissances grammaticales, aussi bien orthographiques que syntaxiques.
Misère du comme ! Misère des apparences ! Misère des faux-semblants ! Quand accepterons-nous enfin de vivre ?
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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A propos des apparences.
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Petits arrangements entre amis.
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Les trois qualités d’un bon
président.
http://fr.aleteia.org/2017/04/07/charles-de-meyer-faire-primer-linteret-national-sur-les-ideologies/
Pour ce qui est de la Syrie, on peut
affirmer sans crainte de se tromper, que la presse occidentale désinforme
complètement. J’ai eu l’occasion de voir un diaporama (d’une heure) et d’entendre
une jeune femme, partie en Syrie avec SOS chrétiens d’Orient, commenter ce
diaporama dont elle était l’auteur. Elle a été à DAMAS, à HOMS, à MAALOULA, à
ALEP (après sa libération), à LATTAQUIE, à TARTOUS. Nous avons vu des photos d’immeubles
de ces villes où sont affichés les portraits de Bachar El-ASSAD et de Vladimir
POUTINE, ainsi que des drapeaux syriens pendus aux fenêtres. Cette jeune femme
intrépide nous a fait part de l’accueil hostile fait par les Syriens aux
Français, sauf quand ils ont appris qu’ils venaient aider les chrétiens. Bref,
HOLLANDE a fait perdre à notre patrie tout le bénéfice que nous y avions accumulé depuis
des siècles, par son aveuglement et sa complaisance vis-à-vis des américains.
Si vous êtes intéressé par le témoignage de cette jeune femme, faites-le moi
savoir.
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Sur l’idolâtrie de la popularité.
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Amis qui croyez au Fils de l’Homme et
vous apprêtez à fêter sa résurrection, écoutez cette méditation musicale :
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