-
Suite et fin du cycle consacré à
Georges BERNANOS.
-
Ce n’est pas l’ignorance qui nous
empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
-
1. LA CITATION DU JOUR.
-
"Ô jeunes gens ! jeunes
gens ! jeunes gens qui m’écoutez ! les imposteurs vous invitent à me
traiter de Cassandre, et ils vous font parfois comme un point d’honneur d’accepter
joyeusement, virilement, ce monde moderne, comme s’il était à vous, votre œuvre,
comme si vous ne le receviez pas de nos mains. Il est peut-être votre monde, en
effet, il peut vous appartenir comme un tombeau. Vous aurez le droit, s’il
dure, si rien ne l’arrête dans son évolution implacable, à une place dans ses
charniers. Des chrétiens sans cervelles, de pauvres prêtres sans conscience,
épouvantés à l’idée qu’on va les traiter de réactionnaires, vous invitent à
christianiser un monde qui s’organise délibérément, ouvertement, avec toutes
ses ressources, pour se passer du Christ, pour instaurer une justice sans
Christ, une justice sans amour, la même au nom de laquelle l’Amour fut fouetté
de verges et mis en croix. Jeunes gens, il en est, je pense, beaucoup parmi
vous qui sont réellement chrétiens, qui vivent leur foi. C’est au nom de la
justice qu’on fait appel à eux, c’est ainsi que s’exerce sur les consciences le
chantage devant lequel tremblent aujourd’hui les malheureux dont je viens de
parler, non pas sans vertu ni sans zèle, mais sans caractère, et qui, sans
précisément s’en rendre compte manifestent le même aveuglement, commettent la
même faute que ce clergé du XIXe siècle qui, au nom de l’ordre,
finissait par reconnaître à la bourgeoisie une espèce de droit divin. Le
pouvoir ayant maintenant changé de mains, ceux dont je parle laissent se
reformer un autre droit divin, celui du prolétariat."
-
2. COMMENTAIRES.
-
Il convient de replacer cet appel
à la jeunesse dans son contexte, celui de l’année 1947, année terrible pour la France,
année où les communistes faillirent bien prendre le pouvoir, d’où l’allusion au
droit divin du prolétariat. Mais remplacez droit divin du prolétariat, par doit divin de la finance et de l'économie... Vous êtes au coeur de la mêlée politique actuelle ! L'homme en effet n'est pas fait pour l'économie ; l'économie est faite pour l'homme. Et là où est notre trésor, là est notre coeur !
Il n’y a plus de prolétariat ou
presque, au sens où l’entendait MARX. En France, il y a 8 millions de pauvres et 3 millions et demi de chômeurs. L’ouverture des frontières voulue par
monsieur MACRON risque d’augmenter ce nombre, et de voir se créer un véritable
prolétariat exploité et sous payé, issu des pays d’Afrique et de l’Orient, pour
le seul bénéfice des classes dominantes. (C'est ce que monsieur MACRON appelle une chance économique !). L’appel de BERNANOS n’a pas perdu de son
actualité. Philippe POUTOU et Nathalie ARTHAUD sont là pour nous rappeler qu’il
existe toujours cette tendance à diviniser le droit du prolétariat. Et on peut les comprendre, tant est ignoble l'exploitation de la misère humaine. Faut-il
accepter cette perspective ? Non ! C’est le droit de tous les pauvres
qu’il faut reconnaître, en y incluant la pauvreté culturelle et spirituelle.
Je ne veux d’aucun droit divin :
ni celui de la bourgeoisie contemporaine, parfaitement crapuleuse, majoritairement
immorale et profiteuse, à l’exception de quelques familles catholiques,
auxquelles s’ajoutent quelques familles aristocratiques. Ni de celui du
prolétariat et par-dessus tout ni de celui des bobos. Je fréquente toutes les
semaines ces jeunes qui prient, visitent les pauvres, encadrent de plus jeunes
qu’eux, sont responsables dans des patronages qui accueillent tout le monde. Je
les fréquente ces jeunes qui, silencieusement, héroïquement parfois, vivent
autant qu’ils le peuvent leur foi dans ce monde devenu fou. Voilà le levain
dans la pâte. Fasse le ciel que l’esprit de lucre et l’hédonisme prêchés avec
tant de constance par des pasteurs de peuple dévoyés ne finissent pas par avoir
raison de leur enthousiasme et de leur générosité enflammée.
Jeunes gens, n’écoutez pas les
faux prophètes, les bonimenteurs qui vous promettent la lune. Persévérez, et
résistez. J’ajoute que par jeunes gens je parle des garçons et des filles. Continuez silencieusement, héroïquement en effet - j'ai reçu sur ce point de nombreuses confidences - à préférez la voie étroite du salut à la voie large de la perdition, pavée du marbre de Satan.
-
3. INFORMATIONS DIVERSES.
-
Il y a beaucoup d’informations
diverses. Ayez le bon goût d’en prendre connaissance.
-
"L’anecdote" d’Attali
est à la campagne de monsieur Macron ce que le "détail de l’histoire" l’était à
celle de monsieur Le Pen.
Vous avez là la marque la plus éclatante de l'arrogance de ces bobos !
-
Et après ça, ils voudraient qu’on
aime l’Europe ?
Les eurocrates semblent pris de
troubles ardents du transit et craignent pour leurs pantalons ! Ce qu’ils
appellent populisme, c’est la réaction d’un nombre croissant de laissés pour
compte par leurs inepties, leur mondialisme, et le mépris dans lequel ils
tiennent l’éducation. La théorie du genre et l’IVG semblent tenir plus
d’importance dans leurs propos que l’apprentissage complet d’une langue et la
maîtrise des fondements du calcul. Oui à l’Europe, non aux bobos
oligarcho-arrogants.
-
Il termine son règne calamiteux
par une inversion spectaculaire de la courbe du chômage, mais pas dans le bon
sens !
-
Je ne suis pas souvent d’accord
avec les princes qui nous gouvernent pour quelques jours encore, mais là, le
ministre de l’intérieur a entièrement raison.
L'atteinte à la mémoire de X. Jugelé est une ignominie.
-
Un tract qui ne passe pas chez
les militants du PS.
-
Très, très intéressante analyse,
nuancée et objective.
-
Une autre analyse de l’affaire
Macron.
-
Je n’aurais pas dit les choses
comme ça, mais enfin…
-
Je me pince pour ne pas
rire !
Monsieur Estrosi sera ministre.
Qu’il en profite, car il n’est pas sûr qu’il soit réélu comme Président de la
région dite PACA !
-
Me Fontana explique pourquoi pas
une voix ne doit se reporter sur Emmanuel Pétain !
-
Communiqué à lire.
Je resterai fidèle à ce que je
pense en matière de mariage, de procréation et de respect de la vie humaine. On
peut et on veut me traiter de ringard ? J’en appelle à ces dizaines de
jeunes gens avec qui je discute de ces questions. Je n’en connais pas un (si en fait,
un seul) qui ait émis la moindre objection à l’enseignement que le Fils de Dieu
a donné sur ces points quand il était corporellement présent dans le monde des hommes, un
enseignement inlassablement repris par l’Eglise. J'invite ceux des jeunes que je connais et qui me lisent à donner leur avis.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire