Suite du cycle consacré à Henri
HUDE.
Ce billet complète celui d’hier
et me permet de répondre à Roland qui faisait de très pertinentes remarques sur
le côté général des constats de l’auteur sur ma page Facebook. En fait, Henri HUDE précise qu’il va
les expliquer ce que je n’ai pas fait pour ne pas alourdir le texte déjà assez
long. Ce passage explique en partie le point N°1 du billet du 18 avril.
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Ce n’est pas l’ignorance qui nous
empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"[Le patriotisme] n’est ni
le chauvinisme, ni le fanatisme d’une nation-Église, d’une nation-république
(rationaliste). C’est un sentiment plus généreux, plus profond et plus
raisonnable, qui a ses racines dans la vérité de notre nature. Il suffit de la
dire, et chacun sent cela au plus profond de soi-même. N’est-ce pas un
bonheur, que de retrouver cette sensibilité profonde et oubliée comme une
source au milieu d’un bois ?
Il est très manifeste que plus
une entité sociale est vaste, et moins chaque personne en peut représenter une
fraction significative. Tandis que le sentiment d’appartenance religieuse n’est
jamais si fort que quand la société religieuse est universelle de fait ou de
droit, à l’inverse, le sentiment d’appartenance sociale tend à faiblir quand la
société s’élargit excessivement.
Par conséquent, la fusion des
patries dans d’immenses conglomérats indifférenciés aurait un effet certain de
dépersonnalisation et de démoralisation, en
ôtant à la conscience personnelle la condition politique de son épanouissement.
Il n’y a pas de conscience politique libre sans participation à la souveraineté
dans un ensemble indépendant qui se donne sa propre loi dans la continuité de
sa propre histoire."
In
Henri HUDE.
Éthique et politique. Collection
"Philosophie européenne".
Chapitre V. Europe et patrie.
Section 4 : La patrie comme exigence spirituelle.
Éditions Universitaires, Mame,
Paris, 1992, pp. 74-75.
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2. COMMENTAIRES.
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Il n’y a rien à rajouter à cette
analyse d’une grande finesse. Il est évident que les citoyens n’ont aucun moyen
d’exercer leur liberté politique, et de voir s’épanouir sa conscience dans le
grand lupanar de l’Union Européenne. Continuer dans ce sens, c’est aller droit
dans le mur. Et une très belle idée risque de se fracasser sur la réalité, la
dure réalité de l’oligarchie irresponsable, arrogante et tyrannique qui règne
depuis son trône en or massif, de BRUXELLES, de Wall Street, et des buildings
de la banque pharisienne.
On demeure confondu de voir avec
quelle obstination des « spécialistes » continuent de nier que l’homme
ne se résume pas à être un consommateur, et par conséquent persistent à ne régler
que les problèmes macroéconomiques, en négligeant le sort concret des citoyens
et la microéconomie.
Les MACRON, MINC, ATTALI, DRAHI,
chez nous, les ROTHSCHILD, SOROS, GOLDMAN-SACHS, LEHMAN et compagnie, ailleurs, se moquent
éperdument des paysans qui, quotidiennement se suicident faute de pouvoir
payer leurs dettes et faire vivre leur famille, ils se moquent éperdument de la
désertification du grand jardin qu’est la France, de la mort de pans entiers de
notre industrie. Ils ont fait de l’argent un objet de commerce, et de l’homme une
variable parmi d’autres dans le calcul sordide de leurs profits. Qu’ils s’en
aillent, qu’ils disparaissent et vite, de notre horizon, avant qu'on ne chasse allègrement à grands coups de pieds dans le cul.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Un très intéressant point de vue
que celui du général DARY.
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Les champions de la morale vous
parlent (sans rire) !
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De mon ami Fabrice, ces liens fort utiles à consulter.
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