mercredi 19 avril 2017

19 avril 2017. Nouvelles de la Résistance. Le patriotisme n'est pas le nationalisme.

Suite du cycle consacré à Henri HUDE.
Ce billet complète celui d’hier et me permet de répondre à Roland qui faisait de très pertinentes remarques sur le côté général des constats de l’auteur sur ma page Facebook. En fait, Henri HUDE précise qu’il va les expliquer ce que je n’ai pas fait pour ne pas alourdir le texte déjà assez long. Ce passage explique en partie le point N°1 du billet du 18 avril.
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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"[Le patriotisme] n’est ni le chauvinisme, ni le fanatisme d’une nation-Église, d’une nation-république (rationaliste). C’est un sentiment plus généreux, plus profond et plus raisonnable, qui a ses racines dans la vérité de notre nature. Il suffit de la dire, et chacun sent cela au plus profond de soi-même. N’est-ce pas un bonheur, que de retrouver cette sensibilité profonde et oubliée comme une source au milieu d’un bois ?
Il est très manifeste que plus une entité sociale est vaste, et moins chaque personne en peut représenter une fraction significative. Tandis que le sentiment d’appartenance religieuse n’est jamais si fort que quand la société religieuse est universelle de fait ou de droit, à l’inverse, le sentiment d’appartenance sociale tend à faiblir quand la société s’élargit excessivement.
Par conséquent, la fusion des patries dans d’immenses conglomérats indifférenciés aurait un effet certain de dépersonnalisation et de démoralisation, en ôtant à la conscience personnelle la condition politique de son épanouissement. Il n’y a pas de conscience politique libre sans participation à la souveraineté dans un ensemble indépendant qui se donne sa propre loi dans la continuité de sa propre histoire."
In
Henri HUDE.
Éthique et politique. Collection "Philosophie européenne".
Chapitre V. Europe et patrie. Section 4 : La patrie comme exigence spirituelle.
Éditions Universitaires, Mame, Paris, 1992, pp. 74-75.
           
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2. COMMENTAIRES.
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Il n’y a rien à rajouter à cette analyse d’une grande finesse. Il est évident que les citoyens n’ont aucun moyen d’exercer leur liberté politique, et de voir s’épanouir sa conscience dans le grand lupanar de l’Union Européenne. Continuer dans ce sens, c’est aller droit dans le mur. Et une très belle idée risque de se fracasser sur la réalité, la dure réalité de l’oligarchie irresponsable, arrogante et tyrannique qui règne depuis son trône en or massif, de BRUXELLES, de Wall Street, et des buildings de la banque pharisienne.
On demeure confondu de voir avec quelle obstination des « spécialistes » continuent de nier que l’homme ne se résume pas à être un consommateur, et par conséquent persistent à ne régler que les problèmes macroéconomiques, en négligeant le sort concret des citoyens et la microéconomie.
Les MACRON, MINC, ATTALI, DRAHI, chez nous, les ROTHSCHILD, SOROS, GOLDMAN-SACHS, LEHMAN et compagnie, ailleurs, se moquent éperdument des paysans qui, quotidiennement se suicident faute de pouvoir payer leurs dettes et faire vivre leur famille, ils se moquent éperdument de la désertification du grand jardin qu’est la France, de la mort de pans entiers de notre industrie. Ils ont fait de l’argent un objet de commerce, et de l’homme une variable parmi d’autres dans le calcul sordide de leurs profits. Qu’ils s’en aillent, qu’ils disparaissent et vite, de notre horizon, avant qu'on ne chasse allègrement à grands coups de pieds dans le cul.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Un très intéressant point de vue que celui du général DARY.

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Les champions de la morale vous parlent (sans rire) !

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De mon ami Fabrice, ces liens fort utiles à consulter.






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