mardi 18 avril 2017

18 avril 2017. Nouvelles de la Résistance. Oui à la France, oui à la patrie.

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Suite du cycle consacré à Henru HUDE.
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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Il existe trois raisons très fortes pour justifier les réticences du patriotisme à l’égard d’une sorte d’internationalisme, ou, comme on dit parfois, de mondialisme abstrait.
1. Si les patries disparaissaient, les centres de pouvoir s’élèveraient beaucoup plus haut et le régime deviendrait irresponsable et oligarchique. La sauvegarde de la démocratie ne se fera que dans les nations.
2. La pluralité des nations est ce qui exprime et garantit le mieux la distinction du spirituel et du temporel. La communauté spirituelle est en effet de droit universelle. Si donc la société temporelle est aussi universelle, ou trop étendue, on risquera toujours de l’ériger en communauté spirituelle. C’est pourquoi les notions d’empire, ou de république universelle, sont totalitaires.
3. La nation est dans la nature humaine, et c’est pourquoi il est impossible de la détruire (sauf solution finale de liquidation physique). Sa valeur tient en ceci qu’elle est, obscurément mais très profondément, un moyen nécessaire à l’homme pour accomplir sa destinée spirituelle.

Ce sont ces trois raisons qui expliquent pourquoi l’Union soviétique a éclaté, et pourquoi il en ira de même de l’Union bruxelloise. Ce sont des constructions rationalistes, technocratiques et totalitaires. Et quand l’oppression est trop forte, la gabegie trop insupportable, les abus trop monstrueux, les nations rentrent dans leurs droits.
Au reste, un Français ne peut ignorer quels ravages peut accomplir le rationalisme à l’intérieur même d’une nation, ni combien il peut corrompre le sentiment patriotique, en identifiant une nation à une liberté hypostatique, absolue, arbitraire, et en la conduisant à fouler aux pieds les autres nations.
[…]."
In
Henri HUDE.
Éthique et politique. Collection "Philosophie européenne".
Chapitre V. Europe et patrie. Section 4 : La patrie comme exigence spirituelle.
Éditions Universitaires, Mame, Paris, 1992, p. 73.
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2. COMMENTAIRES.
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Dans mes billets, j’ai toujours pris grand soin de distinguer les notions de patrie et de nation et je n’aurais pas donné mon entier consentement à ce que dit Henri HUDE, s’il n’avait pris soin de souligner que l’application indue du rationalisme à une philosophie politique peut conduire au nationalisme, le plus abject poison qui soit. Mais la patrie (ou la nation entendue comme son équivalent) n’est pas une notion abstraite. C’est une réalité existentielle, vécue, éprouvée en chacun de nos jours, par chacun d’entre nous.
Les trois raisons qu’il donne pour défendre la patrie contre les monstres abstraits et totalitaires que sont les grands machins qui ont nom Union Européenne ou Alena ou Mercosur, sont d’une évidence aveuglante.
Franchement, peut-on raisonnablement croire que les plumitifs, hauts fonctionnaires et commissaires européens se préoccupent du peuple ? Au moment où nous nous apprêtons à voter, il nous faut remarquer que quelques candidats seulement défendent la notion de patrie : monsieur MELENCHON (et c’est ce qui, à gauche, explique sa popularité), madame LE PEN, monsieur DUPONT-AIGNAN et dans une moindre mesure, monsieur FILLON. Monsieur MACRON (entouré hier soir, lors de son meeting parisien par toute une brochette de « personnalités » qui pour être connues c’est-à-dire populaire de réputation, sont essentiellement des bobos : Stéphane BERN, Lie RENAUD, Pierre ARDITI pour ne nommer que ces trois-là.) est résolument mondialiste, c’est-à-dire contre le peuple. Qu’ont-ils de commun les supporteurs de monsieur MACRON si ce n’est leur appartenance à un monde clos, celui des médias, du show-business, de la finance et des apparences ?
Henri HUDE avait prédit, en 1992, la dislocation de l’Union européenne. Si, dans sa présente forme, elle venait à défuncter, j’avoue que je n’irais point à son enterrement. Le Brexit est le premier craquement qui se fait entendre dans cette colossale et inhumaine architecture ; elle ne se soucie que d’économie, de commerce et de fric. On y cherche en vain un souffle, une vision exaltante de l’histoire, de notre commun destin de premier continent christianisé. Au lieu de cela, l’Europe nous pond des directives, nous imposent des cuvettes de WC aux normes, des courbures de bananes et de courges, des diamètres de pommes, bref des règlements pataphysiques…
Eh bien il est grand temps de dire stop au grand bidule et de refonder une Union européenne qui ait une autre allure, un autre souffle et soit animée par d’autres personnalités que des JUNKER, des SCHULZ et autres pantins du même acabit. Grâce à ses beaux costumes, monsieur MOSCOVICI, pour ce qui est des apparences, représente un peu le chic français. Représente-t-il l’esprit français ? Je vous laisse libre de répondre à cette question.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Monsieur BARBIER, par ailleurs, joue dans une pièce de théâtre !


Illustration éclatante de l'arrogance de ce genre de journaliste.
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Enfin, un évêque parle du bien commun et nous dit en quoi il consiste.

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Je n’aime point trop ou plus trop le journal L’opinion qui, sans le dire, tout en le disant, mais un peu, pas trop, quelquefois tout de même a choisi le camp de la mondialisation.

Il a quand même quelques bonnes analyses.


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Tout finit toujours par se savoir !


Le recours

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