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Suite du cycle consacré à Henru HUDE.
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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir
vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA
CITATION DU JOUR.
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"Il
existe trois raisons très fortes pour justifier les réticences du patriotisme à
l’égard d’une sorte d’internationalisme, ou, comme on dit parfois, de
mondialisme abstrait.
1. Si
les patries disparaissaient, les centres de pouvoir s’élèveraient beaucoup plus
haut et le régime deviendrait irresponsable et oligarchique. La sauvegarde de
la démocratie ne se fera que dans les nations.
2. La
pluralité des nations est ce qui exprime et garantit le mieux la distinction du
spirituel et du temporel. La communauté spirituelle est en effet de droit
universelle. Si donc la société temporelle est aussi universelle, ou trop
étendue, on risquera toujours de l’ériger en communauté spirituelle. C’est
pourquoi les notions d’empire, ou de république universelle, sont totalitaires.
3. La
nation est dans la nature humaine, et c’est pourquoi il est impossible de la
détruire (sauf solution finale de liquidation physique). Sa valeur tient en
ceci qu’elle est, obscurément mais très profondément, un moyen nécessaire à l’homme
pour accomplir sa destinée spirituelle.
Ce
sont ces trois raisons qui expliquent pourquoi l’Union soviétique a éclaté, et
pourquoi il en ira de même de l’Union bruxelloise. Ce sont des constructions
rationalistes, technocratiques et totalitaires. Et quand l’oppression est trop
forte, la gabegie trop insupportable, les abus trop monstrueux, les nations
rentrent dans leurs droits.
Au
reste, un Français ne peut ignorer quels ravages peut accomplir le rationalisme
à l’intérieur même d’une nation, ni combien il peut corrompre le sentiment patriotique,
en identifiant une nation à une liberté hypostatique, absolue, arbitraire, et
en la conduisant à fouler aux pieds les autres nations.
[…]."
In
Henri HUDE.
Éthique et politique. Collection
"Philosophie européenne".
Chapitre V. Europe et patrie.
Section 4 : La patrie comme exigence spirituelle.
Éditions Universitaires, Mame,
Paris, 1992, p. 73.
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2. COMMENTAIRES.
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Dans
mes billets, j’ai toujours pris grand soin de distinguer les notions de patrie
et de nation et je n’aurais pas donné mon entier consentement à ce que dit
Henri HUDE, s’il n’avait pris soin de souligner que l’application indue du
rationalisme à une philosophie politique peut conduire au nationalisme, le plus
abject poison qui soit. Mais la patrie (ou la nation entendue comme son
équivalent) n’est pas une notion abstraite. C’est une réalité existentielle,
vécue, éprouvée en chacun de nos jours, par chacun d’entre nous.
Les
trois raisons qu’il donne pour défendre la patrie contre les monstres abstraits
et totalitaires que sont les grands machins qui ont nom Union Européenne ou
Alena ou Mercosur, sont d’une évidence aveuglante.
Franchement,
peut-on raisonnablement croire que les plumitifs, hauts fonctionnaires et
commissaires européens se préoccupent du peuple ? Au moment où nous nous
apprêtons à voter, il nous faut remarquer que quelques candidats seulement
défendent la notion de patrie : monsieur MELENCHON (et c’est ce qui, à
gauche, explique sa popularité), madame LE PEN, monsieur DUPONT-AIGNAN et dans
une moindre mesure, monsieur FILLON. Monsieur MACRON (entouré hier soir, lors
de son meeting parisien par toute une brochette de « personnalités »
qui pour être connues c’est-à-dire populaire de réputation, sont
essentiellement des bobos : Stéphane BERN, Lie RENAUD, Pierre ARDITI pour
ne nommer que ces trois-là.) est résolument mondialiste, c’est-à-dire contre le
peuple. Qu’ont-ils de commun les supporteurs de monsieur MACRON si ce n’est
leur appartenance à un monde clos, celui des médias, du show-business, de la finance et des apparences ?
Henri
HUDE avait prédit, en 1992, la dislocation de l’Union européenne. Si, dans sa
présente forme, elle venait à défuncter, j’avoue que je n’irais point à son
enterrement. Le Brexit est le premier craquement qui se fait entendre dans
cette colossale et inhumaine architecture ; elle ne se soucie que d’économie,
de commerce et de fric. On y cherche en vain un souffle, une vision exaltante
de l’histoire, de notre commun destin de premier continent christianisé. Au
lieu de cela, l’Europe nous pond des directives, nous imposent des cuvettes de
WC aux normes, des courbures de bananes et de courges, des diamètres de pommes,
bref des règlements pataphysiques…
Eh
bien il est grand temps de dire stop au grand bidule et de refonder une Union
européenne qui ait une autre allure, un autre souffle et soit animée par d’autres
personnalités que des JUNKER, des SCHULZ et autres pantins du même acabit.
Grâce à ses beaux costumes, monsieur MOSCOVICI, pour ce qui est des apparences,
représente un peu le chic français. Représente-t-il l’esprit français ? Je
vous laisse libre de répondre à cette question.
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3. INFORMATIONS
DIVERSES.
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Monsieur
BARBIER, par ailleurs, joue dans une pièce de théâtre !
Illustration éclatante de l'arrogance de ce genre de journaliste.
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Enfin,
un évêque parle du bien commun et nous dit en quoi il consiste.
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Je
n’aime point trop ou plus trop le journal L’opinion
qui, sans le dire, tout en le disant, mais un peu, pas trop, quelquefois tout
de même a choisi le camp de la mondialisation.
Il
a quand même quelques bonnes analyses.
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Tout finit toujours par se savoir !
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