vendredi 28 avril 2017

28 avril 2017. Nouvelles de la Résistance. Les bobos contre le peuple !

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Avant qu’il ne soit trop tard, nous commençons un cycle consacré à un livre que j’ai déjà cité, un livre publié par Christophe GUILLUY. J'ai bien conscience que la section des INFORMATIONS DIVERSES, aujourd'hui, est longue, mais il est tout de même intéressant de la consulter.
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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"L’affaire est entendue, le nouveau clivage opposerait les tenants de la société ouverte au camp du repli. Dans un camp les modernes, ceux qui ont compris le sens de l’histoire, ceux qui respectent l’autre, le monde, et de l’autre les classes populaires, les peu qualifiés, les esprits faibles, les non-diplômés. Cette opposition culturelle tend à occulter deux choses. La première est que cette fracture idéologique est d’abord sociale : les catégories supérieures d’un côté, celles qui bénéficient à plein du nouveau modèle économique, et de l’autre des catégories populaires, grandes perdantes de la mondialisation. Mais cette opposition est plus perverse, car elle tend à déplacer la question sociale derrière une posture morale qui vise à légitimer les choix économiques et sociaux des catégories supérieures depuis plusieurs décennies. Le clivage société ouverte/société fermée place de fait les catégories supérieures dans une position de supériorité morale : toute critique du système économique et des choix sociétaux s’apparente alors à la posture négative du repli, elle-même annonciatrice du retour des années 1930. À ce petit jeu, les classes populaires sont forcément perdantes socialement, culturellement et politiquement. L’échec politique des contempteurs du modèle économique, de CHEVÈNEMENT à l’extrême droite en passant par l’extrême gauche, illustre l’efficacité de cette stratégie."
In
Christophe GUILLUY.
Le crépuscule de la France d’en haut.
Flammarion, Paris, 2016, p. 20.
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2. COMMENTAIRES.
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La liste des soutiens de monsieur MACRON montre la justesse de l’analyse de Christophe GUILLUY. Je recevais il y a quelques minutes un coup de fil d’un ami très cher, en recherche d’emploi, membre de ces couches populaires méprisées par les bobos : il me recommandait de voter blanc en ajoutant : « je n’ai pas envie de devenir un esclave ». Je n’ai rien à rajouter, si ce n’est l’expression d’une immense tristesse devant l’état de ma patrie, état dont les responsables sont d’abord monsieur HOLLANDE dont le seul succès (si l’on peut dire) est le vote des lois sociétales, mais aussi tous ceux qui depuis des décennies détiennent le pouvoir social et font peser le poids de leur arrogance sur le peuple. Monsieur ATTALI, l’un des pires, aurait mieux fait de se taire en qualifiant d’anecdote la rencontre mouvementée de monsieur MACRON avec les ouvriers de Whirlpool. Mais la lecture régulière des principaux extraits du livre de GUILLUY viendront éclairer la nature profonde de ce mépris de fer.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Soutiens de monsieur MACRON.

Des ministres, des amis et des proches de monsieur HOLLANDE.

Les ministres PS Stéphane Le Foll, Michel Sapin, Marisol Touraine, Myriam El Khomri, Christian Eckert ou l'écologiste Emmanuelle Cosse, et les ex-ministres François Rebsamen, Marie-Arlette Carlotti, Valérie Fourneyron figurent dans les signataires.
Les députés Sébastien Denaja, Erwann Binet, Sandrine Mazetier, Kader Arif, Dominique Raimbourg, Frédérique Massat, Dominique Lefebvre, Gilles Savary, Alain Claeys, Marie-Françoise Clergeau, Michèle Delaunay, Yves Durand, Luc Belot ont entre autres paraphé le texte.
Et il veut nous faire croire qu'il renouvelle l'offre politique, le Manu ?
Des soutiens qui se sont encore diversifiés depuis qu'il est opposé à Marine Le Pen au second tour de l'élection présidentielle. Passage en revue de ses principaux alliés. 

Politique
Jean-Yves Le Drian
Le ministre de la Défense a officialisé son soutien au candidat d'En Marche ! Dès le 23 mars, dans une interview à Ouest-France. Il a expliqué se retrouver dans «les grandes priorités» développées par Emmanuel Macron et partager son «engagement européen». 
Gérard Collomb
Le sénateur et maire PS de Lyon s'est rallié à Macron dès octobre 2016, déclarant sur France Inter : «Je soutiens Macron, car j'ai vu qu'il y a des failles dans la façon dont la France est gouvernée par François Hollande.». 
Thierry Braillard
Le secrétaire d'Etat aux sports a annoncé son ralliement dès le 22 mars. Ce radical de gauche n'a donc pas suivi la consigne de son parti, le PRG, de rallier le vainqueur de la primaire à gauche, Benoît Hamon. 
Barbara Pompili
La secrétaire d'Etat chargée de la biodiversité a été le premier membre du gouvernement à se déclarer en faveur d'Emmanuel Macron. «Il porte un projet écologiste qui est aujourd'hui le seul qui soit en passe de pouvoir être appliqué - ce qui est quand même un point très important pour moi. Deuxièmement, parce qu'il apporte aussi une vision de l'avenir qui est une vision très européenne, ce qui pour moi est absolument essentiel dans la période qui est une période de repli», avait-elle déclare sur France Info. 
Bernard Poignant
Ce proche conseiller de François Hollande a annoncé qu'il quittait ses fonctions à l'Elysée dès le 21 mars pour rejoindre Macron. 
Bertrand Delanoë
L'ancien maire de Paris a annoncé son soutien le 8 mars. «La France court un danger majeur, avait-il estimé. Peut-être que dans deux mois, l'idéologie et les méthodes de l'extrême droite gouverneront la France. Ca me hante». Il avait ainsi estimé que le vote Macron permettrait de faire barrage au Front National. 
François Bayrou
Le président du Mouvement Démocrate (MoDem) estime que «L'équipe d'Emmanuel Macron est la seule qui soit cohérente parce que tous ceux qui sont là partagent une certaine idée de la démocratie, des choix de la France, du fait qu'on ne peut pas renoncer le choix européen». Il considère également avoir préparé le terrain à la qualification d'un centriste pour le second tour de la présidentielle. «J'ai labouré, labouré, j'ai planté les vignes. J'ai planté mon drapeau au centre et plutôt bien défendu mon espace. Aujourd'hui, Emmanuel Macron récolte les vendanges», a-t-il déclaré.
Manche-à-air ne manque pas d'air !
Christian Estrosi
Le 1er avril, il s'était affiché devant les caméras avec Emmanuel Macron. Depuis, le président de la région Paca a dit ne pas exclure d'accepter d'intégrer le gouvernement de l'ancien ministre de Hollande si ce dernier devenait président de la République. «Il y a cinq grands sujets - l'emploi, la fiscalité, la compétitivité, la lutte contre le terrorisme et pour la sécurité et le financement de l'innovation - sur lesquels je serais intéressé qu'il puisse y avoir une vision partagée», a-t-il ajouté. 
La motocyclette est un sport dangereux ; il arrive qu'un jour on trébuche à force de faire des virevoltes !
Jean Pisani-Ferry
L’économiste de 65 ans, Commissaire général de France Stratégie depuis mai 2013, est le «responsable du programme et des idées» de l'équipe Macron. France Stratégie est un organisme héritier du Commissariat au plan et chargé de conseiller Matignon en matière de grandes orientations économiques et sociales. 
François De Rugy
L'ancien candidat écologiste à la primaire de la gauche a annoncé son ralliement en février, alors qu'il s'était engagé à soutenir Benoît Hamon en tant que vainqueur du scrutin. «Je préfère la cohérence à l'obéissance», s'est-il justifié. 
Dominique Perben
L'ancien garde des Sceaux de Jacques Chirac a annoncé son ralliement dans une tribune publiée par le Figaro. «De nombreuses propositions du candidat vont dans la bonne direction», avait-il estimé, saluant notamment son programme en matière de Justice et de sécurité. 
La direction en question est celle qui va dans le sens de l'intérêt des puissants.
Daniel Cohn-Bendit
L'ancien leader étudiant de Mai-68 a pris position pour Macron, participant même à l'un des ses meetings, le 19 avril à Nantes. Il voyait notamment dans le candidat d'En Marche ! «l’équilibre pour repousser Marine Le Pen et François Fillon», même s'il a estimé qu'il fallait «le pousser un peu sur l'écologie».  
Corinne Lepage
La présidente de Cap 21 a annoncé son soutien pour Corinne Lepage en janvier, au nom du dépassement du clivage droite / gauche, qu'elle défend depuis longtemps, et du barrage au Front National ainsi qu'a François Fillon. 
Christophe Caresche
Considéré comme l'un des chefs de file du mouvement réformiste au PS, il rallié Macron, estimant que Benoît Hamon poussait le PS dans une mauvaise direction : «Il amène le PS à se radicaliser, à se déporter vers une gauche mouvementiste et protestataire, qui ne sera pas en capacité d'assumer les responsabilités du pouvoir».  
Bernard Kouchner
Dans un entretien au journal Le Parisien-Aujourd’hui en France, mardi 24 janvier, l'ancien ministre des Affaires étrangères de Nicolas Sarkzoy a estimé que Emmanuel Macron incarnait «l’espoir». 
Un tiers-mondiste deux-tiers mondain !
Entreprise
Laurence Parisot
L'ancienne patronne du Medef revient souvent dans les conversations lorsqu'il s'agit d'imaginer qui pourrait être le Premier ministre d'Emmanuel Macron, puisque ce dernier a annoncé que ce serait une femme. Contactée par Marianne, l'intéressée a confirmé son intérêt pour le poste : «J'ai plusieurs fois dit que j'étais disponible à faire des choses. J'ai une expérience, je suis crédible. Donc je peux être prête.». Ses chances semblent toutefois faibles, le secrétaire général d'En Marche!, Richard Ferrand, lui ayant opposé une réponse cinglante
Xavier Niel 
«Dans les bons milieux parisiens, il est adoré. J’aime bien Emmanuel pour son côté volontariste et libéral. » Qui a prononcé ces mots ? Xavier Niel, dans une interview à Society au mois de mai. Marianne assurait en septembre que l’homme d’affaires lui avait discrètement assuré de son soutien.
Pour sûr un loqueteux !
Bernard Arnault
Le PDG et principal actionnaire de LVMH, Bernard Arnault, a affiché son soutien à Macron dans une inteview publiée mercredi par Le Figaro. Il y estime notamment que les entreprises ont été mises «au ban de la société» pendant la première partie du quinquennat de François Hollande. «Mais la plupart de nos dirigeants ont enfin compris que le seul moyen de lutter contre le chômage c'est de développer les embauches dans le secteur privé, pas de créer des postes dans la  onction publique», poursuit-il. «Le nouveau président qui s'annonce a cette vision : Emmanuel Macron va permettre plus d'embauches, plus d'investissements, plus de croissance pour la France.»
Un autre loqueteux !
Marc Simoncini
Le fondateur du site de rencontres Meetic voit Emmanuel Macron comme un «entrepreneur», qu'il a salué pour avoir pris position en faveur de l'entreprise lorsqu'il était au gouvernement. 
Bernard Mourad
Ancien banquier conseil du milliardaire Patrick Drahi et ancien de la banque Morgan Stanley, ce spécialiste des télécoms a démissionné du groupe Altice pour devenir conseiller spécial d'Emmanuel Macron. 
Didier Casas
Cet énarque de 47 ans s'est mis en congé sans solde de son poste de directeur adjoint de Bouygues Telecom pour participer à l'élaboration du programme d'Emmanuel Macron. Il le conseille notamment sur la défense, la sécurité intérieure et la justice. 
Pierre Bergé
Le milliardaire a annoncé qu'il soutenait le candidat «sans la moindre restriction» dès le lendemain de la victoire de Benoît Hamon à la primaire à gauche. «Mon soutien est évidemment logique, naturel. Il y a longtemps que je soutiens Emmanuel Macron, c’est un ami personnel, [ainsi que] sa femme», a-t-il dit. «Il y a très longtemps que je fais confiance à la jeunesse, qui n’est pas un handicap mais un avantage.»
Il a remercié HOLLANDE d'avoir catapulté MACRON !
Intellectuels
Alain Minc
L'essayiste, économiste et conseiller politique, avait soutenu Alain Juppé lors de la primaire de la droite, mais s'est rallié à Macron. Selon lui, l'ancien ministre de l'Economie veut, comme Juppé, «faire l'alliance des gens raisonnables des deux camps», mais il espère qu'il ne sera pas «submergé par des ralliements de gauche qui vont finir par être compromettants». «Il a intérêt à faire très attention : il ne faut pas qu'il devienne la roue de secours de la gauche», a-t-il averti.
Il paraît que monsieur MINC est un intellectuel ? Il est un imbécile comme les décrit si bien BERNANOS. Jed ne reviens pas sur la définition bernanosienne de l'imbécile.
Jacques Attali
L'ancien conseiller de François Mitterrand a qualifié Macron «d'ami très proche», en qui il voit «une promesse» et un «homme d'Etat». Il avait connu le candidat d'En Marche ! lorsque ce dernier était rapporteur général adjoint de la commission Attali sur la libération de la croissance. Devenu ministre de l'Economie, Macron s'était inspiré des travaux de cette commission. 
L'homme à l'anecdote.
Erik Orsenna
L'académicien fait partie de l'équipe rapprochée du candidat. L'ancien conseiller de Mitterrand discute avec lui tous les quinze jours, notamment des questions d'éducation.
Le nègre de François MITTERRAND.
«People»
Renaud
Après avoir été l'un des plus fidèles soutiens de François Mitterrand dans les années 1980, le chanteur Renaud a affiché son soutien pour Emmanuel Macron début avril, via Facebook. Dans son message, il dit toutefois qu'il aurait choisi Hamon ou Mélenchon s'ils étaient parvenus à s'entendre sur une alliance. 
Laurence Haïm
La journaliste, ancienne correspondante de Canal + aux Etats-Unis, est devenue l'une des porte-parole du candidat. 
Line Renaud
L'actrice et chanteuse est une amie personnelle du couple Macron. Ce dernier était présent à son anniversaire, il y a deux ans. 
Stephane Bern
L'animateur est un ami personnel du coupel depuis trois ans. Il était présent à la Rotonde après le premier tour pour fêter la qualification du candidat. «C'est un homme char­mant, d'une intel­li­gence assez fasci­nante, il s'in­té­resse aux autres, ce qui est rare en poli­tique. Il va aux spec­tacles, il aime les artistes, les écri­vains et il dîne avec eux», a-t-il expliqué. 
Et aussi : Pierre Arditti (acteur), Yoan Cabaye (foot), Guy Bedos (humoriste), Vincent Lindon (acteur), Dani (chanteuse), Françoise Hardy (chanteuse), Catherine Lara (chanteuse)...
Sans compter François Fillon, Bruno Lemaire, Christian Estrosi, Dominique de Villepin, Alain Madelin, Jean d’Ormesson (oui ! hélas !), Jean-Christophe Lagarde (le chef de l’UDI, vous savez celui qui a été soutenu par les francs-maçons pour prendre la tête de ce mouvement), et tant d’autres recalés, repêchés, rescapés, qui sont en train de constituer le syndicats des 3R.

Je vous pose simplement une question. Y-a-t-il dans ces soutiens un représentant significatif des classes dites populaires ?
Vous ne voyez que des « personnalités » qui détiennent le pouvoir social et se croient en mesure de dicter au peuple ce qu’il doit penser, ce qu’il doit faire et ce qu’il doit voter. En avez-vous un, seulement un, parler du bien commun, de la France ? Les uns soutiennent la vision écologique, d’autres la vision économique, d’autres une vision centriste, celle du marécage et du renoncement. Et tous défendent leur intérêt électoral. Ils s’accrochent à leur pitance. Ils sont misérables et suscitent, pour ce qui me concerne, plus de pitié que de mépris. Tout cela est pitoyable…
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Les Français et la Banque Rothschild !

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Article remarquable.

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Il ne faut plus s’étonner :

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Adresse à un sortant sorti !

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Ah le brave homme que cet homme-là. C’est le copain de J.-C. LAGARDE !


La moto, toujours ! 
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Voilà une information qui n’est pas vendeuse et qui est pourtant stupéfiante !


Elle anéantit les sulfureuses lumières de la loi TAUBIRA.
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Pas grave, c’est l’état qui paye !


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Il convient d'ajouter que monsieur MACRON a été félicité le soir du premier tour par les responsables des grandes banques américaines... On se demande bien pourquoi !

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