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Pour des raisons indépendantes de
ma volonté, je n’ai pu produire hier soir le deuxième billet du 29 avril. Le
voici. Par ailleurs, je signale à mes lecteurs que je m’absente jusqu’à mardi
prochain. Nous reprendrons le cycle consacré à Christophe GUILLUY, mercredi 3
mai.
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Ce n’est pas l’ignorance qui nous
empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA DEUXIÈME CITATION DU
JOUR.
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"[…]. L’invisibilité des
classes populaires permet ainsi d’accentuer un processus de concentration des
richesses et des emplois dans les métropoles et de justifier l’affaissement de
l’État-providence. Pour le bilan chiffré que l’on connaît : 6,1 millions de
personnes inscrites à Pôle Emploi, (Selon l’INSEE en mai 2016.) 8,5
millions de pauvres (60 % du revenu médian), 6 millions de personnes au
minima sociaux, 3,9 millions de bénéficiaires de l’aide alimentaire, 2,3
millions de bénéficiaires du RSA, 3,8 millions de mal logés, (Fondation
Abbé Pierre, rapport 2016.), 900 000 personnes privées de logement
personnel, 150 000 SDF."
In
Christophe GUILLUY.
Le crépuscule de la France d’en
haut.
Flammarion, Paris, 2016, p. 220.
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2. COMMENTAIRES.
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Ce simple constat de Christophe GUILLUY permet de
comprendre pourquoi les métropoles ont voté pour monsieur MACRON, et la France périphérique
et pauvre pour monsieur MÉLENCHON ou pour madame LE PEN. Je ne vois pas beaucoup de propositions de réponses concrètes à ces détresses de la part du chouchou des médias et des banques !
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Du salon beige cette comparaison.
Sans doute, ce tableau comparatif force-t-il un peu les traits. Mais dans l'ensemble, il donne bien les tendances des opinions, des valeurs et des choix des deux candidats. L'extrême-droite n'est pas là on la croit. J'ajoute que la rédaction du Salon Beige a longuement délibéré avant de donner son point de vue sur les deux candidats.
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