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Suite du cycle consacré à Henri
HUDE
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Ce n’est pas l’ignorance qui nous
empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"[…].
Je tiens, moi, l’homme pour un
être raisonnable et doué de libre arbitre, vraie cause d’actes qu’on peut
vraiment dire siens, et vraiment responsable de ce qu’il fait, tant en bien qu’en
mal. Je tiens que cette vérité a été définitivement démontrée, par exemple, par
Henri BERGSON. Et je tiens cette thèse métaphysique pour le fondement de toute
politique de liberté. Si l’on veut y réfléchir de bonne foi, on ne trouvera là
rien que de très raisonnable.
La liberté de l’homme est donc
celle d’un être raisonnable, dont même les déraisons ont quelque chose de
rationnel. La liberté de l’homme commence donc par la liberté de son
intelligence. Mais qu’est-ce que la liberté de l’intelligence ?
C’est au moins la liberté de l’acte
de l’intelligence, qui est la connaissance. La pensée humaine, pour autant qu’elle
consent à suivre son inspiration naturelle, veut connaître. Connaître, c’est connaître
la vérité. Ne pas connaître la vérité, c’est ou se tromper, ou douter, ou
ignorer. L’intelligence est donc au maximum de sa liberté, quand elle est au
maximum de la connaissance possible. Elle est libre, secondement, pour autant
qu’elle n’est pas empêchée de rechercher la vérité et qu’elle dispose des
moyens nécessaires à cette fin. Dans cette recherche, la tradition, la
réflexion personnelle et l’esprit critique jouent un grand rôle qu’il convient
de concevoir avec précision ;
S’il n’y avait pas de vérité, l’intelligence
serait esclave, nécessairement frustrée de son objet, et la liberté de l’intelligence
ne serait que la faculté de débiter telles élucubrations dont l’idée nous
chatouillerait plus agréablement que les autres.
Comme au demeurant nous ne
serions pas libres, ne pouvant être raisonnables, il n’y aurait plus de liberté
qui tienne, ni de politique de liberté ou de libération d’aucune sorte, sinon
comme astuces rhétoriques à manipuler tous ceux qu’on tiendrait pour de pauvres
sots.
[…]."
In
Henri HUDE.
Éthique et politique. Collection
"Philosophie européenne".
Chapitre XII. Liberté et justice.
Section 6 : Liberté de penser, liberté de connaître.
Éditions Universitaires, Mame,
Paris, 1992, pp. 253-254.
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2. COMMENTAIRES.
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En ces moments incertains où le
sort de notre malheureuse patrie est suspendu à l’orientation que nous
donnerons à nos suffrages, la description que l’auteur de cette citation fait
sur la liberté est de la plus haute importance.
Il n’y a pas de liberté sans
sollicitation de la raison. Il n’y a pas de liberté sans exercice de l’intelligence,
consacré d’abord par l’acte de connaître. Les élucubrations n'ont rien à faire dans l'exercice de la liberté et nous ne voulons point qu'on nous empêche d'en faire usage en nous interdisant son véritable exercice.
Dans l’état politique actuel,
nous devons d’abord constater qu’il ne nous est pas possible de connaître la
réalité mondiale dans tous ses détails, pas plus que la chose n’est possible
pour les candidats. Nous la connaissons par ce que les médias officiels veulent
bien nous en dire avec ce correctif inestimable que nous disposons de sources d’informations
qui échappent, malgré le dépit des dits médias, à leur contrôle. Mais c'est évidemment un élément à prendre en considération pour orienter librement nos choix.
Nous savons cependant que la
situation mondiale est explosive, que les tensions au Moyen-Orient, en
Extrême-Orient, en Afrique et en Amérique latine sont grosses de dangers en
face desquels nous avons en effet à nous situer. Cette situation nous amène au moins à
nous interroger sur les mesures que les divers candidats comptent prendre pour
nous défendre en cas de conflits dont ne serions pas les initiateurs.
Nous savons que la mondialisation
conduit à paupériser un nombre croissant de nos compatriotes qui n’ont pas la
chance de faire partie du petit cercle des élites, les premières bénéficiaires
de ce système et nous savons aussi que ce système est d’une iniquité sans
limites : exploitation éhontée des ouvriers en Chine, en Inde et dans tous
les pays qui utilisent une main-d’œuvre considérée comme une variable d’ajustement
économique, par exemple. Une conduite logique et libre devrait nous conduire à
privilégier les produits fabriqués ou élaborés en France, fût-ce au prix d’un
surcoût : fruits et légumes français contre fruits et légumes espagnols
produits dans des conditions qui font honte à l’écologie et à la justice
sociale (exploitation de la main d’œuvre marocaine) ; chaussures
fabriquées à ROMANS plutôt qu’en Chine, chaussures achetées chez des chausseurs de ville et
non pas dans ces caravansérails de la chaussure qui dégueulent jusque sur les
trottoirs d’articles bons à jeter après un mois d’usage ; voitures
françaises plutôt que coréennes, japonaises ou allemandes (d’autant que les
motoristes français sont sans doute les meilleurs du monde) ; on n’en
finirait pas de dresser une liste de comportements justes (je pense aussi aux
textiles). Bien entendu, cela ne ferme aucunement la porte à l’achat de
produits étrangers que nous ne sommes pas en mesure de produire : fruits
exotiques, épices, tissus exotiques, achats équitables de café, de chocolat,
etc.). Ne me dites pas que c’est impossible. C'est possible et c'est indispensable à notre survie de pays libre. Qui des candidats préconisent ces
mesures ? Je ne crois ni au dieu Commerce ni à l'innocence du libre-échange.
Nous savons que la complaisance
envers les banlieues islamisées conduit à terroriser tous ceux des pieux
musulmans qui ne désirent que vivre en paix dans leur nouvelle patrie et sont
contraints de se soumettre aux diktats de la
charia. Quelles mesures les candidats préconisent-ils pour juguler les propos
des imams radicaux et favoriser une intégration harmonieuse de ces compatriotes ?
Quelle attitude prendre vis-à-vis de l’Arabie saoudite qui finance le
wahhabisme totalitaire partout dans le monde ? Quelle réciprocité demander aux pays musulmans quand ils exigent la construction de mosquées (construction d’églises contre construction de mosquées), etc. Nous ne
pouvons pas arguer que nous ignorons ces dissymétries manifestes. Elles ne font que refléter nos faiblesse, notre lâcheté et notre apostasie.
Nous savons que nous avons besoin
de savoir qui nous sommes. Au lieu de cela, on nous crie aux oreilles qu’il n’y
a pas de culture française, que ceux qui ont voté pour le Brexit font partie
des gens non éduqués et que ce vote signe leur victoire. En un mot, quand donc
nos hommes politiques cesseront-ils de nous prendre pour des sots ?
Quand le peuple dont on dit qu’il
fut le plus spirituel du monde comprendra-t-il que les journalistes aux ordres,
les médias stipendiés (ils sont en effet subventionnés directement ou non par l’État)
essayent de le manipuler ?
Amis lecteurs, avant de voter,
faites marcher votre raison et votre intelligence.
Liberté ! Liberté chérie, reviens vite dans le pays qui fut ton chantre !
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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La justice à la française :
un religieux est roué de coups par des policiers comme le montre une vidéo.
Sa plainte contre la police est classée sans
suite. Et il est accusé de rébellion. Il vient d’être relaxé (quand même).
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Il est temps enfin de se rendre compte
que le patriotisme n’est pas un gros mot.
J’ajoute que le patriotisme est
tout l’opposé du nationalisme auquel Normal Ier a tenté de l’assimiler lors de
la honteuse cérémonie qu’il a récemment présidée aux Chemins des Dames, aux
accents de l’hymne des soldats mutins. Cette guerre idiote qui a vu mourir des
centaines de milliers de jeunes Français, elle a été voulue par la République,
une république dominée par les radicaux-cassoulets, les anticléricaux et les
francs-maçons. Qu’ils ne viennent pas nous les briser avec leurs jérémiades et
leur compassion mystico-gélatineuse. Ils sont les responsables d’un désastre
dont nous ne remettons pas. Honneur à nos anciens qui sont tombés pour la
défense d’une patrie que les politicards n’avaient pas sur protéger. Il en fut
de même lors du vote des pleins pouvoirs au maréchal PETAIN. Qu’ils la ferment ! Trou de Zeus, qu'ils la ferment !
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In
memoriam !
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Sur la France périphérique.
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DRAHI s’inquiète et il a raison !
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