"Français, ce qu’on veut vous faire prendre
pour une espèce de renouvellement, de fermentation universelle, prélude à la
naissance d’un monde nouveau, n’est rien d’autre que l’ensemble des phénomènes
divers qui marquent la décomposition générales de ces sociétés humaines qui, à leur
plus haut point de différenciation et d’excellence, s’appelèrent des patries.
Je ne veux pas dire que ces patries fussent sans défauts. J’admettrai même que
ces défauts ou ces manques, fussent énormes. Du moins, ces patries étaient
vivantes, elles avaient franchi la limite idéale qui sépare la logique de la
vie. Elles auraient pu se réformer selon la loi de la vie et non pas selon les
exigences des doctrinaires dont la moindre réforme, en passant de la théorie à
la pratique, se paie de destructions irréparables. Car le doctrinaire prétend
agir au nom de la justice, mais c’est la logique qui l’inspire, c’est à elle qu’il
vous sacrifie."
In
Georges BERNANOS.
Français, si vous saviez...
Le général vous parle (Message imaginaire). Article paru le 28 avril 1948.
Avant de consentir à voir disparaître ce qui fit notre chère patrie, réfléchissez, vous qui seriez tentés de voter pour l'homme qui inscrit clairement sa disparition dans son programme. Personnellement, je n'y consens pas. Si monsieur MACRON est élu (ce qu'à ce jour, je crois improbable), je ne lui obéirai point, car je n'obéirai point aux Banques, ni aux ukases de la mondialisation ; je ne consentirai jamais à l'immigration sans frein, à la disparition de notre manière de vivre ou de nos traditions.
Vous voilà prévenus des dangers. Ne venez pas vous plaindre quand il ne vous restera plus que vos yeux pour pleurer.
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