Nous
commençons un cycle de billets consacrés aux articles de Philippe MURAY.
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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir
vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA
CITATION DU JOUR.
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"Le
parti du oui !
[…]
le cas des euromaniaques, c’est-à-dire de l’ensemble de la classe politique à l’exception
de quelques individus voués aux gémonies comme de VILLIERS, LE PEN et
maintenant ce pauvre FABIUS qui croyait si bien faire, est encore plus
pathétique. […]. Car l’Europe qu’ils convoitent, ils savent qu’elle n’existe
pas. Ils ne sont même pas capable d’en définir les contours, de décider, par
exemple, si la Turquie en fait partie ou non ; si la Chine est dans l’Union ;
si l’Inde pourrait y entrer ; si la planète Mars va bénéficier des
merveilles de la monnaie unique. Ils se querellent à propos des frontières
géographiques de ce bout de continent si fier de n’avoir plus de frontières que
morales et vertueuses.
C’est
pourtant bien simple : l’Europe, cet ensemble flou, a-conflictuel,
a-national, a-dramatique (« laïque » et « démocratique »
comme on dit en langage euromaniaque), c’est l’espace du oui et rien d’autre.
Du oui à tout sauf au non. L’Europe, c’est là où on dit oui. La gauche comme la
droite ne se connaît plus d’autres choix idéologique que de voter oui au oui,
que de débattre entre oui et oui ; que de coaliser pour le oui en toute
occasion. Oui à quoi ? À l’Europe. Qui signifie oui. L’Europe dit oui à l’Europe,
laquelle est le nom qu’emprunte en Europe le mot oui. […]."
In
Philippe
MURAY.
Causes
(sic) toujours.
Le Parti du oui. (Article
paru le 12 décembre 2004 dans le journal La
Montagne.)
Descartes
et Cie, Paris, 2013, p. 83.
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2. COMMENTAIRES.
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Je
tiens pour acquis que l’Europe dans son actuelle composition, dans son actuelle
idéologie, ne sera plus longtemps acceptée par les peuples qui la composent.
Faute
d’avoir su revendiquer une identité forte, dans laquelle chacune des patries
constituantes aient pu se reconnaître, elle va crever de sa belle mort. Et je
ne m’en plaindrai pas. On ne peut pas réduire l’homme à l’Homo economicus. Tant que nos politicards n’auront pas compris que
l’homme a besoin de donner du sens à sa vie, ils diront oui à tout, c’est-à-dire
oui à rien, et nous rouleront vers l’abîme.
Plutôt
que d’affirmer des différences nationalistes qui n’aboutissent qu’à des
confrontations, il aurait été nécessaire de chercher les fondements communs d’une
belle initiative en ses débuts, et de laisser à chaque patrie la part de
liberté et de souveraineté qui définit sa personnalité. On a fait tout le
contraire. On a exalté les intérêts nationaux, et on a délibérément ignoré les
légitimes exigences des patries.
C’est,
entre autre, une des raisons pour lesquelles je n’apporterai jamais ma voix à l’ectoplasme.
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3. INFORMATIONS
DIVERSES.
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Il
y a une justice.
Ce
sinistre préfet est non seulement un menteur (sur les chiffres de La Manif Pour
Tous), mais c’est encore un fraudeur !
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La manière dont les Français d’origine chinoise
ou les Chinois installés en France sont traités est indigne.
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Intéressante analyse de la posture d’un imposteur.
Ah ! Mon général, me voilà soulagé.
J’avais été consterné de votre ralliement à l’ectoplasme.
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Des
parents manifestent contre des décisions inspirées par un laïcard courageusement
anonyme.
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Et
les laïcards ont été renvoyés dans leurs cordes à BEAUCAIRE.
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Le
sens de l’honneur.
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