vendredi 7 juillet 2017

07 juillet 2017. Nouvelles de la Dissidence. Compétence ou complaisance ?

Nous poursuivons la lecture de quelques bonnes feuilles du Mozi de MOZI, dans l’édition dont la référence figure dans le billet du 5 juillet.
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Non, non, non, ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Supposons que le souverain ait une vache ou un mouton qu’il ne peut faire tuer ; il chercherait sûrement un boucher habile. Ou s’il voulait un vêtement qu’il n’arrivait pas à faire faire, il chercherait sûrement un tailleur habile. Dans ces cas-là, le souverain ne ferait pas appel à ses parents, à un riche sans mérite ni à un homme de belle apparence, parce qu’il saurait clairement qu’ils sont incompétents. Il craindrait de les voir gâcher les choses dont il faudrait s’occuper. Donc, dans ces cas-là, le souverain n’omet pas de promouvoir les hommes vertueux et d’employer les hommes capables. De même, si le souverain avait un cheval malade qu’il n’arrivait pas à soigner, il chercherait certainement un vétérinaire plein d’expérience. Ou s’il avait un arc tendu qu’il n’arrivait à manier, il chercherait certainement un ouvrier habile. Dans ces cas-là, le souverain ne ferait pas appel à ses parents, à un riche sans mérite ni à un homme de bel apparence, parce qu’il saurait clairement qu’ils sont incompétents. Il craindrait de les voir gâcher les choses dont il faudrait s’occuper. Donc dans ces cas-là, le souverain n’omet pas de promouvoir les hommes vertueux et d’employer les hommes capables. Mais quand il s’agit des affaires de l’état, tout est différent. Les parents du souverain, les riches sans mérite et les hommes de belle apparence bénéficient tous de promotions. Ne semble-t-il pas alors que les souverains aiment leurs états moins qu’un arc bien tendu, qu’un cheval malade, qu’un vêtement, qu’une vache ou un mouton ? C’est ainsi que je sais que les gentilshommes ne comprennent que les petites choses et non les choses d’importance. C’est comme de prendre des muets pour messagers ou des sourds pour chefs de musique." (Page 74, Livre II, Section X)
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2. COMMENTAIRES.
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Il est trop tôt pour dire que les ministres de l’actuel gouvernement sont incompétents. Ce serait inutile et injuste. Certains, comme monsieur BLANQUER sont excellents. D’autres doivent encore faire leurs preuves, sans aucun doute. Une chose est certaine, quand il s’agit des affaires de l’État, il est nécessaire de mettre en responsabilité des hommes vertueux ET compétents, et de ne pas se prêter au jeu des promotions partisanes ou complaisantes. Les élections des membres du bureau de l’Assemblée, hélas, ont plutôt donné l’impression de tomber dans le travers que dénonce MICIUS. Je n’ai rien contre monsieur de RUGY, mais enfin sa propulsion au perchoir me semble relever de ces petites choses que les gentilshommes (Junzi) comprennent très bien sans comprendre les choses d’importance. Il en est une qui taraude le peuple français, c’est celui de l’immigration clandestine et incontrôlée, voulue – pour des raisons économiques – par des ONG qui n’ont d’ONG que le nom et sont à la solde du mondialisme le plus immonde, le plus exploiteur, le plus destructeur. Il est indispensable de contrôler, voire de juguler ce phénomène, faute de quoi nous risquons d’aller vers de graves déconvenues.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Une illustration du commentaire.

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A propos de la Chine : solitude des hommes, effondrement des mariages.


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Des gens qui ne sont rien ? Ou les ravages de l’économisme.
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Voilà où en est réduit un citoyen français qui dit la vérité.


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Lire cette réflexion remarquable, et s’abonner à ce blog :

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Voilà une information que la grande presse nationale n’a pas reprise.


Je mettrai un bémol à l'information. Les soldats n'étaient pas en uniforme.
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A propos du petit Charlie Gard.




Nous disons non à cette contre-civilisation, à ces organisations anonymes, à cette Europe. Nous disons non à ce monde qui n’a que mépris pour la vie humaine, pour l’amour vrai, pour la vérité, pour la famille. Un jour viendra où nous irons voir ces juges de STRASBOURG pour leur dire ce que nous pensons de leurs jugements. Et il n’est peut-être pas très loin, ce jour. 


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