Chers lecteurs, nous sommes loin d’avoir
épuisé les richesses de MOZI. Mais il ne faut point lasser. Nous entrons donc
dans un autre cycle, celui de la lecture d’un livre épatant de Gilbert Keith
CHESTERTON, un immense auteur anglais dont la fougue, l’humour tout britannique
et le catholicisme étincelant ne peuvent entraîner, outre de franches
rigolades, qu’une adhésion sans réserve. Voici la référence du livre qui vient
d’être fraîchement édité en France :
Gilbert Keith CHESTERTON.
Le puits et les bas-fonds. Traduit de
l’anglais par Patrick GOFMAN, assisté d’Angélique PROVOST. Révision et notes de
Wojciech GOLONKA.
Desclée de Brouwer, Paris/Perpignan, 2016.
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Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Au cœur de la chrétienté, à la tête
de l’Église, et au centre de la civilisation dite catholique, là et en aucun
mouvement ni aucun avenir, se trouve cette cristallisation du sens commun et
les véritables traditions et réformes rationnelles, que l’homme moderne
recherche à tort dans toutes les tendances des temps modernes. C’est à partir
de là qu’il nous sera rappelé que la pitié est négligée ou que la mémoire est
rejetée, et non à partir des hommes qui se trouveront constituer le prochain
contingent de dirigeants pour cette terre sans repos ni attention. Tel est le
fait que nous avons tous enfin découvert, et c’est pourquoi je l’ai placé en
premier point. Ce n’est pas le premier par ordre, mais c’est le premier en
importance des faits que j’ai ressenti après avoir pris conscience de la
vérité : et si j’avais encore été dans les ténèbres extérieures, elle
m’aurait conduit jusqu’à la porte dans cette heure sombre." (Page 63)
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2. COMMENTAIRES.
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Il est tout de même curieux de voir
que le grand MOZI dont nous avons cité des extraits depuis plusieurs jours
parle comme CHESTERTON du sens commun. En vérité, la haine viscérale de, la
post-modernité en général, et de la démocratie républicaine à la française pour
tout ce qui touche au catholicisme n’est justifié que par le rejet du sens
commun. Le sens commun nous ancre dans cette terre nourricière où nous plongeons
nos racines. Il nous dit que l’hommes a des limites, des défauts, certes, mais
qu’il est capable de raison et d’une raison qui le pousse à conclure que deux
hommes ou deux femmes, en dépit de la loi, ne peuvent se marier, que payer une
mère porteuse, comme on le fait exactement dans les centres de transgénèse où l’on
utilise des souris porteuses pour fabriquer des lignées transgéniques, n’est
que le triomphe de l’esprit de lucre et de l’animalité sur l’amour authentique.
Le sens commun nous dit que les vieillards, fussent-ils malades, méritent d’être
respectés, soignés, aidés et aimés jusqu’au moment du grand passage. Le sens
commun, c’est tout simplement la mise en acte de la raison pratique. Et, j’y reviens,
le sens commun est une manifestation de la conscience, laquelle n’est que le
jugement prudentiel que la raison pratique porte sur les actes que l’on doit,
que l’on peut, ou que l’on veut faire. Oh ! Je sais, je vous ai déjà
importunés avec cette conscience qu’on voudrait nous acheter à coup de
subventions, de prestations, de cajolades en tous genres. Mais que voulez-vous,
un jugement prudentiel est ce jugement qui la pèse la valeur des actes possibles, et en
supputent les conséquences si jamais ils en viennent à être posés.
On a beaucoup critiqué la création
du mouvement Sens Commun, issu de la Manif Pour Tous. On l’a critiqué pour
cette raison-là : c’était la manifestation d’un jugement prudentiel de la
raison pratique. Avec le grand CHESTERTON, je dis, je crie, je répète et je
maintiens que seul le catholicisme est en accord avec la raison. Nous y reviendrons. La Manif Pour Tous n'a pas à cacher ni à renier qu'elle puise sont inspiration dans l'enseignement moral et social de l'Eglise catholique. Tant pis pour ceux qui ne l'aiment pas.
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3. REVUE DE PRESSE.
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Jeunes gens, jeunes hommes, et toi
en particulier, cher filleul avec qui nous nous entretenions hier soir du mariage, voici
pour vous.
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Et toujours à propos du général de
VILLIERS.
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J’adhère entièrement à cette
analyse !
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Ils voulaient traîner dans le boue
de cardinal ! C’est lui qui leur fait honte !
Pendant qu'ils écrivent leurs poulets sur les tables du Café de Flore, le cardinal, lui, traverse les ruines de MOSSOUL et réconforte les rescapés de sa présence.
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CASTANER versus le général de
VILLIERS.
Je pensais que Christophe CASTANER était un
imbécile bernanosien, je crains qu’il ne soit qu’un imbécile tout court.
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Chute de popularité : une
tentative d’explication.
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Il y a tout juste un an !
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Vous êtes, monsieur, l’honneur de
la politique, de la conscience en acte et de la fidélité !
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