Shame! Shame on you, physicians, magistrates, anonymous and mechanical
structures, responsible for the death of Charlie. When you shall appear before
the holly courts, you will hear the cries of the children you have assassinated!
Why did you kill me? Why? will they say.
We never shall forget what you have done in the gelatinous atmosphere of
your anaesthetized consciences. Shame on you, up to the term of your life !
Honte ! Honte à vous,
médecins, magistrats, anonymes et mécaniques structures responsables de la mort
de Charlie. Quand vous comparaîtrez devant la cour céleste, vous entendrez les
pleurs des enfants que vous avez assassinés ! Pourquoi m’avez-vous tué ?
Pourquoi ? diront-ils. Nous n’oublierons jamais ce que vous avez fait dans
l’atmosphère gélatineuse de vos consciences anesthésiées. Honte à vous, jusqu’au
terme de votre vie.
Ainsi que je l’ai dit, j’avais
écrit à l’hôpital pour protester. J’avais reçu une lettre fort courtoise,
empreinte cependant de la tartufferie la plus britannique qui se puisse imaginer.
C’était hier. Mais déjà, dans l’ombre de la plus répugnante forme de barbarie qui
se puisse imaginer, ils avaient préparé les seringues, programmé l’arrêt des
appareils, sans doute sans prévenir les parents et ils ont mis à exécution ce
crime prémédité. Ils sont les représentants les plus authentiques de la
tyrannie de l’État.
Qu’on ne vienne pas me dire que l’enfant
de toute façon serait mort. Nul ne peut le savoir. La maladie mitochondriale
dont il souffrait (et dont la nature exacte n’a jamais vraiment été
communiquée) était probablement gravissime. Mais à quoi sert la recherche,
celle à laquelle j’ai consacré la plus grande partie de mon activité professionnelle,
si les « experts », les « faux savants » et les juges,
infusent aux chercheurs l’idée qu’il n’y a rien à faire. Si, il y a à faire.
Je puis vous l’affirmer. Et je l'ai prouvé dans le cadre d'une autre maladie gravissime du petit bébé, la maladie de Werdnig-Hoffmann.
J’ose dire que les hommes et/ou les
femmes qui ont tué cet enfant sont des criminels authentiques. Ils peuvent me
traîner devant les tribunaux, j’ai dans ma besace comme jadis David dans la
sienne, la pierre dont ma fronde pourra atteindre l’imbécile qui voudrait me
condamner pour diffamation.
Ne l'oublions jamais, les anges des enfants voient constamment la face de Dieu !
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