Inépuisable CHESTERTON. C’est à lui
encore que nous devons la citation de ce jour !
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Le temps est venu, je le redis avec
toute la force dont je suis capable et en changeant un peu la formule :
Il importe plus que jamais de fuir
la lâcheté, dans ce monde de mensonges et de lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Au sens le plus profond il
[saint Thomas MORE] est ainsi le champion de la liberté dans sa vie publique et
dans sa mort plus publique encore. Dans sa vie privée il représente une vérité
encore moins comprise de nos jours, la vérité que le véritable domicile de la
liberté c’est le foyer. C’est pour cacher ce simple fait que les romans,
journaux et les pièces de théâtre à thèse ont été empilés en un énorme tas
d’ordures, et c’est pourtant un fait très simple à établir. La vie publique
doit être beaucoup plus caporalisée que la vie privée, juste comme un homme ne
peut divaguer dans la circulation de Piccadilly exactement comme il se promène
dans son propre jardin. Où il y a circulation il y aura règle de circulation,
et c’est aussi vrai, et même encore plus vrai, là où il y a ce que nous
devrions appeler un trafic illicite, là où les gouvernements les plus modernes
organisent la stérilisation aujourd’hui et pourraient organiser l’infanticide
demain. Ceux qui soutiennent cette superstition moderne de l’infaillibilité de
l’État seront obligés d’accepter une telle chose comme juste. Si des individus
ont le moindre espoir de protéger leur liberté, ils doivent protéger leur vie
familiale. Au pire il y aura plutôt davantage d’adaptation personnelle dans un
ménage que dans un camp de concentration ; au mieux, il y aura plutôt
moins de routine dans une famille que dans une usine. Dans tout foyer en bonne
santé, les règles sont au moins partiellement affectées par les des choses
impossibles aux lois arrêtées, par exemple, cette chose que nous appelons le
sens de l’humour."
In
Gilbert
Keith CHESTERTON.
Le puits et les bas-fonds. Traduit de
l’anglais par Patrick GOFMAN, assisté d’Angélique PROVOST. Révision et notes de
Wojciech GOLONKA.
Desclée
de Brouwer, Paris/Perpignan, 2016. (Page 314.)
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2. COMMENTAIRES.
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N’acceptez jamais que l’État rogne
les droits des pères et mères de famille. La famille est le dernier rempart de
la liberté. C’est pourquoi HITLER avait inventé les jeunesses hitlériennes
quasiment obligatoires, et STALINE les Komsomols. C’est pourquoi l’imbécile (au
sens de BERNANOS) Vincent PEILLON voulait arracher les enfants à toutes les
déterminations familiales, sociales, religieuses, car c’était et c’est encore
le seul et unique moyen d’assurer une assise durable à l’état totalitaire ;
par nature et par essence, du reste, un état – fût-il démocratique – est TOUJOURS
totalitaire.
Fuyons comme la peste et au maximum
tout contact avec les fonctionnaires, d’où qu’ils viennent et quels qu’ils
soient. Ils sont honnêtes pour la plupart, mais ils sont au service de l’État
duquel ils tirent leur subsistance, pour ne pas dire leur pitance, et de ce
fait sont obligés de lui obéir. Essayons au maximum de créer de petites
cellules sociales d’entraide, de convivialité, d’amitié. Faisons vivre le mieux
possible les petits commerces et fermons nos postes de télévision (si par
malheur ils sont allumés) dès qu’apparaît l’un de ces guignols qui répondent au
doux nom de ministre, de président, de député, de sénateur. Faisons exception
pour nos maires qui sont, sauf quelques rarissimes cas, d’une honnêteté et d’un
dévouement admirable.
N’acceptez pas que l’on attente à
la famille, qu’on la détruise, qu’on la désarticule. N’oubliez jamais que MARX
dans sa huitième thèse sur FEUERBACH disait qu’il fallait détruire l’image de la
Sainte Famille pour détruire la famille et que ces tentatives ont commencé à se
déployer au moment de la mise en œuvre de la satanique loi sur le mariage de deux
personnes de même sexe, par la pseudo boutade : Jésus avait deux papas.
Je dis très clairement à ces gens
qu’ils sont ivres d’une bien faible et pauvre puissance et qu’un jour ils
auront à rendre des comptes, soit en ce monde soit dans l’autre.
Le dernier rempart de la liberté, c’est
la famille, ne l’oubliez jamais. Défendez-là bec et ongle, et s’il le faut par
tous les moyens les plus extrêmes, à l’exception (peut-être provisoire) de la
violence.
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3. REVUE DE PRESSE.
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Si vous n’avez qu’un article à
lire, lisez celui-ci !
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À la mémoire de la grande Jeanne
MOREAU.
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Le spectacle continue !
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Mensonge à tous les étages.
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Une inadmissible violence contre un
député, minimisée par les médias ?
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Les c… ont de beaux jours devant
eux ! L’histoire de PINCERAY continue !
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Emmanuelle MENARD a bien raison.
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