vendredi 11 août 2017

11 août 2017. Nouvelles de la Dissidence. Production industrielle et capitalisme, même combat.

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Nous continuons, sans prudence aucune, à cheminer avec notre grande Simone.
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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Si l'on considère d'autres aspects de l'oppression capitaliste, il apparaît d'autres difficultés plus redoutables encore, ou, pour mieux dire, la même difficulté éclairée d'un jour plus cru. La force que possède la bourgeoisie pour exploiter et opprimer les ouvriers réside dans les fondements mêmes de notre vie sociale, et ne peut être anéantie par aucune transformation politique et juridique. Cette force, c'est d'abord et essentiellement le régime même de la production moderne, à savoir la grande industrie."
In
Simone WEIL.
Réflexions sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale. (Collection Folio/Série Essai N°316).
Gallimard, Paris, 2004 (date du dépôt légal de cette édition). (Page 15.)
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2. COMMENTAIRES.
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Ceux de mes lecteurs qui me l’honneur d’une lecture quotidienne depuis plusieurs années savent que j’ai toujours avancé, et quelquefois démontré, que c’est la croyance en un progrès illimité appliqué aux modes de production industrielle qui est l’entier et seul responsable de la misère sociale, morale et spirituelle de l’homme.
Dans ce même livre, Simone WEIL démontre avec la même vigueur l’impasse de la solution marxiste.
Vouloir produire toujours plus et au moindre coût pour inonder le marché de produits achetables par le plus grand nombre, dans un monde uniformisé par la propagande, la publicité et les médias, aboutit à ce que l’on voit : le chômage, l’accroissement de la misère et l’exploitation d’une main d’œuvre immigrée. Le travail humain a un coût. Il est normal de payer un travailleur pour son travail et à une hauteur qui lui permette de faire vivre décemment sa famille. Il est donc nécessaire pour diminuer les coûts de production de remplacer l’homme par la machine et les robots ou de sous-payer des êtres humains échoués sur nos rivages.
Ce mode de production industrielle a également une autre conséquence : la division du travail, aussi bien à l’intérieur d’une grande usine, qu’entre les pays du monde. Pour la Silicon Valley, les hautes technologies, pour l’Inde ou le Pakistan, les filatures où s’entassent femmes et enfants à longueur de journées, dans la chaleur et l’humidité harassante des moussons. Pour la France, le luxe, la bouffe et le tourisme. Aucun être humain, aucun pays n’a la maîtrise de sa vie dans le travail ou de son orientation politique. Peu d’êtres humains (agriculteurs et artisans exceptés) maîtrisent presque entièrement leur processus de production. La plupart sont pris dans une chaîne de commandements ou des dominants définissent le travail que doivent faire les dominés. Voilà qui est vrai aussi bien dans le capitalisme libéral que dans le capitalisme marxiste (qui est la forme supérieure du capitalisme lié à l’idée de progrès indéfini).
S’il est normal qu’il y ait dans des organisations complexes une hiérarchie, cette hiérarchie n’implique pas de rapports de domination, mais des rapports de service. « Que le plus grand soit comme celui qui sert ! »
Ces problèmes sont complexes. C’est l’évidence. Est-ce une raison pour abandonner la lutte et laisser le monde aller à vau-l’eau ? Je ne le crois pas.
Je crois qu’une jeunesse admirable, en général une jeunesse chrétienne, a parfaitement perçu l’enjeu. Elle conçoit très bien que des diplômes, des connaissances, des hautes relations confèrent à celui qui a le privilège d’en être le bénéficiaire, n’entraîne pour lui aucun autre droit que celui de mettre ses biens au service d’autrui.
Espoir donc ! Fol espoir ! Sainteté, saint nom de Jésus, Service et Tempérance. J’ajoute : probité, accueil des faits, absence de moralisation pharisienne, exemple.
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3. REVUE DE PRESSE.
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Monsieur BRIDEY accueille le général Jean-Pierre BOSSER, Chef d’État-Major de l’armée de terre par ces mots.

A lire absolument.


Il est bon de rappeler que le général de VILLIERS avait déjà démissionné. Merci à monsieur BRIDEY qui a fait preuve de probité et de justesse.
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Et toujours sur l’affaire du général de VILLIERS.

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Les trésors archéologiques de la Basilique Saint-Pierre de Rome.

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N’oublions pas nos cousins de la Belle Province :

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Jaune, blanche, noire ou à pois, madame Sibeth NDIAYE est d’une insigne vulgarité !

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Un cas exemplaire, à lire en entier.

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Méditation sur la mort de Charlie Gard.



Je croyais que l’enfant était mort de sa mort naturelle. En fait, il n’en est rien. Les médecins ont arrêté la ventilation et le bébé est mort de suffocation.

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