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Nous achevons aujourd’hui le cycle
CHESTERTON.
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Ce n’est pas l’ignorance qui nous
empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"[…]. Une philosophie, cela commence
par l’être, avec la fin et les valeurs d’un être vivant, et manifestement un
matérialisme qui envisage seulement l’éthique économique ne peut pas couvrir la
question du tout. Si le problème du bonheur était ainsi résolu par le confort
économique, les classes qui sont à présent confortables seraient heureuses, ce
qui est absurde. Ce martèlement sans humour d’une note unique ressemble aux
pires marottes victoriennes, la tempérance ou le féminisme. Il est
particulièrement semblable à ce féminisme très démodé qui haïssait la féminité.
On me dit qu’en Russie, les hommes et les femmes s’habillent à peu près de
même. Mais, attention, ça ne signifie pas que les hommes portent des fleurs
dans les cheveux ou se baladent dans ces nobles robes pontificales avec lesquelles
la tradition revêtait chaque femme comme une reine. Ça veut dire que les femmes
s’habillent en hommes, pas que les hommes s’habillent en femmes. Eh bien c’est
du victorianisme nu, flétri, mort. C’est l’unique femme des Droits de la Femme,
qui se rendait délibérément hideuse, en culottes bouffantes et lunettes de
soudeur. Au cours des règnes suivants, même les Suffragettes savaient mieux s’y
prendre Mais tandis que les suffragettes nous sont choses du passé, elles sont
toujours dans le lointain avenir rose du bolchévique rétrograde et attardé. Il
en est encore à clopiner à travers ce crépuscule d’usine brumeuse censé être le
jour éclairé du XIXe siècle, et il est plus vrai aujourd’hui qu’au
temps des tsars de dire que la Russie [sous-entendu : soviétique] est la
plus arriérée des nations."
Gilbert Keith CHESTERTON.
Le puits et les bas-fonds. Traduit de
l’anglais par Patrick GOFMAN, assisté d’Angélique PROVOST. Révision et notes de
Wojciech GOLONKA.
Desclée
de Brouwer, Paris/Perpignan, 2016. (Page 176.)
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2. COMMENTAIRES.
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Voilà un passage qui mériterait de
très longs commentaires. Il me semble que dans notre Occident dégénéré, qui
confond le confort économique et le bonheur, et qui vit sur les débris
pourrissants du matérialisme communiste le plus obscur, il y aurait un peu
mieux à faire que de critiquer Vladimir POUTINE et de laisser entendre que c’était mieux du temps où les
femmes prétendument soviétiques s’habillaient en homme et portaient des lunettes
de soudeur. C’est bien la revendication des viragos les moins féminines qui
soient, qui pensent que se balader les seins nus est une marque de distinction,
qui est rétrograde et vulgaire. La Sainte Russie a cinquante ans d’avance sur
nous et viendra un temps où nous serons heureux de l’avoir comme protectrice de
nos vies, de nos patries et de notre culture.
Tant que le monde de la culture, du
show-bizz et des médias sera colonisé par des « élites » qui croient
penser mais ne font que répéter le même catéchisme, celui du Progrès, du
Progressisme, de la Libération des mœurs et du Matérialisme le plus gras, il n’y
a rien de bon à attendre. Fuyons-les comme la peste. N’achetons point ces
journaux de perroquets, lisons les sites de réinformation parallèles (avec
recul et esprit critique) et ayons toujours en tête l’idée de l’être et de la vie.
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3. REVUE DE PRESSE.
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Plus dure est la chute !
N'oubliez pas que j'ai dit il y a quelques jours ceci : dans un an, le Président de République sera détesté des Français.
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L’inculture du maire de Paris.
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Annonce d’un séminaire intéressant.
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Ecoutez cette interview.
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Quand le Président de la commission
qui a auditionné le général de VILLIER remet les choses en place.
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Reconstruction d’un village chrétien
en Irak.
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