mercredi 9 août 2017

09 août 2017. Nouvelles de la Dissidence. Ils s'accrochent comme des moules à leur rocher !

Toujours en compagnie de notre très chère Simone, nous traversons l’enfer des partis politiques, et les illusions de la démocratie et de la république.
-
Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
-
1. LA CITATION DU JOUR.
-
"L'usage même des mots de démocratie et de république oblige à examiner avec une attention extrême les deux problèmes que voici.
"Comment donner en fait aux hommes qui composent le peuple de France la possibilité d'exprimer parfois un jugement sur les grands problèmes de la vie publique ?
"Comment empêcher, au moment où le peuple est interrogé, qu'il circule à travers lui aucune espèce de passion collective ?
"Si on ne pense pas à ces deux points, il est inutile de parler de légitimité républicaine.
"Des solutions ne sont pas faciles à concevoir. Mais il est évident, après examen attentif, que toute solution impliquerait d'abord la suppression des partis politiques.» 
In
Simone WEIL.
Note sur la suppression générale des partis politiques."
Climats/'Editions Flammarion, Paris, 2006 (date du dépôt légal). (Page 34.)
-
2. COMMENTAIRES.
-
J’avais considéré avec sympathie la tentative de monsieur MACRON de dépasser le jeu des partis. Comme le dit Simone WEIL des hommes très divers et de sensibilité politique différente peuvent être d’accord sur certains points, et en désaccord sur certains autres. Je me suis vite rendu compte, en entendant hurler le freluquet pendant ses meetings électoraux, qu’il n’en était rien. Il excitait la passion collective contre les partis en place pour les évincer de leur perchoir et, comme un sombre coucou, pondre ses œufs dans leur nid. Il a réussi au-delà de toute espérance. Comme disait un humoriste à propos d’un autre homme politique : « Il nous a fait traverser le Rubicon, c’était pour pécher à la ligne ! »
Voilà qui est fait puisqu’il s’agit maintenant de transformer le clan des supporteurs du Président en un parti comme les autres. C’est incontestablement une initiative d’une rare stupidité. Nous avions une chance d’échapper à la passion collective et de répondre tranquillement à des questions de nature politique.
Notez que Simone WEIL parle des hommes qui composent le peuple de France. Voilà la supériorité de ce génie de la philosophie : mettre les hommes au centre de l’action politique, et non point les idées. Nous savons bien que l’idéologie se moque du sort des hommes concrets. Que des villageois craignent pour leur sécurité devant l’afflux de réfugiés ou de migrants est une vraie question politique. On ne demande pas l’avis des villageois. Il a été décidé en haut lieu, au nom d’un mondialisme à la forte odeur de pétrole, de fric et de de maçonnerie que la France devait accueillir tout le monde. D’abord et légitimement, ceux qui sont menacés dans leur vie et dans leur bien, souvent pour des raisons religieuses (chrétiens, yézidis, chiites des pays sunnites), ensuite ceux qui viennent pour des raisons économiques afin de bénéficier de richesses à la création desquelles ils n’ont pas contribué – ce qui est compréhensible – mais dont ils exigent d’avoir leur part, souvent avec véhémence, à quoi s’ajoutent le ressentiment et l’agressivité. Et puis entre les deux groupes, une masse importante d’immigrés honteusement exploités, ou chargés de besognes que nos compatriotes répugnent à accomplir ; c’est ce que monsieur MACRON appelle une "opportunité économique" (sic).
Tous les partis excitent, dans un sens ou dans un autre, les passions collectives autour de cette question. Les uns soutiennent monsieur Cédric HERROU qui favorise l’immigration clandestine, les autres portent au pinacle les partisans de la remigration. Il n’y a pas la moindre réflexion sur les critères qui permettraient de discerner ceux des immigrés qui sont de vrais réfugiés de ceux qui sont des parasites en puissance et de ceux qui fuient la misère dans l’espoir de trouver en France une vie meilleure.
En premier lieu, il me semble que l’on devrait exiger de tous les immigrés des preuves concrètes de leur origine. Venir de Syrie ou d’Irak ou d’Erythrée n’a pas la même importance que de venir du Mali où nos soldats se font tuer pour défendre l’indépendance de ce pays, sans que ses citoyens se sentent obligés de le faire. Pas de preuve, pas d’accueil, retour au pays de départ (souvent la Libye).
En second lieu, il faut privilégier les familles, et non point les jeunes hommes qui peuvent porter les armes dans leur patrie, et contribuer à son relèvement par leur travail.
En troisième lieu, il faut expulser systématiquement les immigrés accueillis sur notre sol et qui auraient commis des délits ou des crimes. Voilà qui a un coût, me direz-vous. Il y a des moyens de le diminuer en passant des accords avec les pays d’origine.
En quatrième lieu, il faut demander aux richissimes pays du golfe de participer à l’effort d’accueil. Beaucoup de ces immigrés sont musulmans et trouveraient dans ces pays des conditions, une langue, une religion et une civilisation plus en accord avec leurs desiderata.
Si je prends comme exemple la question de l’immigration, c’est qu’elle est traitée sur le mode passionnel et que, de cette façon, elle n’a aucune chance de trouver une réponse à la fois rationnelle, juste et compassionnelle.
Toutes sortes de questions pourraient être ainsi mises au vote des hommes qui composent le peuple de France : le rôle de l’Europe, la réglementation du travail, la fiscalité. Mais voilà, demander au peuple son avis, c’est abandonner du pouvoir auquel les politiciens s’accrochent comme des moules à leur rocher !
-
3. REVUE DE PRESSE.
-
Empêcher l’Europe occidentale de s’allier avec la Russie : un marronnier anglo-saxon.

-
Ne pas l’ouvrir ou l’euthanasie nationale assistée !

-
Ils sont fous ces Canadiens !

-
Compromission de tous les hommes politiques et Macronleaks !

-
Pour nourrir le débat ouvert dans la section des commentaires.



-
Les enfants serbes du Kosovo : ou comment il est possible d’aider sur place les populations menacées.

-
Un extrait de ce qu’a dit le général de VILLIERS à la commission de l’Assemblée nationale.


Aucun commentaire: