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Un dimanche avec Gustave !
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Ce n’est pas l’ignorance qui nous
empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Interventions humaines et rythmes
biologiques. – Il est aisé de dire : laissons faire la nature !
Ce malade, cette classe sociale agonisante, cette nation en péril se relèveront
demain par la force des choses… On oublie que ce qui a été suffisamment
dénaturé par l’homme (on pourrait dire, en termes plus anthropocentrique,
perfectionné, raffiné…) est entraîné, par la
force des choses précisément, non vers la guérison, mais vers la mort. Ce
qui a été construit artificiellement ne peut être défendu que par des moyens
artificiels. Les chenilles qui menacent parfois l’existence d’immenses forêts
sont éliminées par le jeu des facteurs cosmiques et l’homme, ici, n’a pas à
intervenir. Mais il est certain que la vigne, cultivée par l’homme depuis des
siècles, eût été anéantie par les invasions cryptogamiques du siècle dernier si
l’homme n’eût opposé à ce fléau son intelligence technique. Il n’est pas sage
de s’abandonner à la nature après s’en être écarté : elle tend alors à
éliminer ce qui n’est pas resté dans sa loi. À partir d’un certain degré de
raffinement (du point de vue humain) ou d’aberration (du point de vue
biologique), l’homme et les choses transformées par l’homme sont condamnées à
l’artifice – ou à la mort. " (C. V, 19.5.1936.)
In
Gustave
THIBON.
Parodies
et mirages ou la décadence d’un monde chrétien. Notes inédites (1935 – 1978).
Introduction de Françoise CHAUVIN.
Éditions
du Rocher, Monaco, 2011. (Page 23.)
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2. COMMENTAIRES.
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Je crois bien qu’il n’y a rien à rajouter
à ce texte qui date de 1936, une époque où le perfectionnement des techniques n’avait
pas encore atteint le degré de sophistication que nous lui connaissons aujourd’hui.
C’est pourquoi il ne faut pas
prendre à la légère les objections qui s’élèvent ici et là de la part de mouvements
écologiques divers. Le mouvement français est quant à lui condamné pour avoir
ignoré cette grande loi que vient d’énoncer notre très cher Gustave. On ne peut
à la fois défendre les droits de la nature et en pervertir les lois, par exemple
celles qui président à la reproduction de l’espèce humaine. Le jour où les
enfants seront conçus dans des éprouvettes et vivront leur vie fœtale dans un
utérus artificiel signera la mort de l’espèce humaine. Il suffira en effet d’une
panne de courant électrique pour arrêter le fonctionnement des utérus
artificiels ou d’une contamination par des bactéries, ou plus insidieusement
par des virus, ou des plasmides ou des poisons indétectables, pour engendrer
des monstres ou tuer les embryons. De tout cela, les progressistes (ou croyants
déraisonnables en un progrès indéfini) n’ont cure. Du courant, il y en aura
toujours, des antibiotiques ou des antiviraux aussi. Et tant pis pour les ratés.
On recommencera.
L’artifice continuera d’agir, car s’il
ne le fait pas, l’homme périra.
Eh bien je vais vous faire une
confidence ; je préfère engendrer un enfant dans l’exaltation de la chair
sublimée par l’amour, que de jouir égoïstement d’un côté et de l’autre regarder d’un œil distrait
ou anxieux comment et si ma semence aura la capacité de féconder un ou
plusieurs ovocytes de mon épouse !
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3. REVUE DE PRESSE.
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Rumeurs, intoxications et vraies
informations.
Causeur fait le point.
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Il faut simplement réaffirmer
ceci :
Tous les musulmans ne sont pas des
terroristes ; tous les terroristes sont musulmans, ou plus exactement, se réclament de l'islam. C’est un fait
indiscutable et qui demande à être accepté, analysé et contré. Je reviendrai
sur ce point.
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SOROS le malfaisant.
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Espérons qu’il n’en sera rien.
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L’Irlande du Nord résiste encore.
Pour combien de temps ?
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Piste islamiste à SORGOUT.
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La Pologne et l’immigration
clandestine.
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Il faut, paraît-il, prendre des gants avec la vérité !
Complicité des médias !
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