mardi 29 août 2017

29 août 2017. Nouvelles de la Dissidence. Etroit est le chemin qui mène à la vie !

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Allons, encore quelques mètres avec notre cher Gustave.
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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté, laquelle a une certaine parenté avec l’aveuglement et l’individualisme !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Liberté. – Elle se conquiert non seulement contre la société, mais contre soi-même. Non seulement contre les tyrannies, mais contre les paresses et les séductions. Non seulement contre le climat qui l’opprime, mais contre celui qui semble l’épanouir. Et sa suprême victoire consiste à être vaincue, au terme d’un lucide et inexpiable combat, par une fidélité qu’elle a choisie et qu’elle a dépouillée peu à peu, au cours de la lutte, de toute trace de faiblesse, de mensonge et d’esclavage. Comme l’intelligence, comme la foi, la liberté n’atteint son but qu’en foulant aux pieds sa propre idolâtrie." (C. XXXI, 17.12.1960.)
In
Gustave THIBON.
Parodies et mirages ou la décadence d’un monde chrétien. Notes inédites (1935 – 1978). Introduction de Françoise CHAUVIN.
Éditions du Rocher, Monaco, 2011. (Page 59.)
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2. COMMENTAIRES.
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Ce texte, qui va clore le cycle consacré à celui que je tiens pour l'un des plus grands penseurs du XXe siècle, résume très exactement, et très douloureusement l’effort que réclame à lui-même l’homme qui désire être libre. Oh ! Voilà des choses qui avaient été dites il y a bien longtemps : "Étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, il y en a peu qui le trouvent" (Matthieu 7, v. 14). Elles l’avaient été dans un contexte particulier, celui de la prédication du Royaume par Jésus. La liberté suppose du recul par rapport au monde ("Vous n’êtes pas du monde, vous êtes dans le monde"), une rentrée au plus profond de soi-même ("Le Royaume est au-dedans de vous"), une ascèse.
Voilà que je suis rentré dans la dernière partie de ma vie. Je n’ai jamais caché que j’ai eu le privilège d’une rencontre foudroyante avec le Fils. J’en étais bien indigne, mais je n’ai pas à savoir le pourquoi de ce choix. Comme tous mes contemporains mes congénères, je me sais pécheur. Je le suis, hélas.  Je chute, je trébuche, et je me relève péniblement, me souvenant que c'est le sens exact du mot grec qui signifie résurrection (Anastasis). J’ai dans la tête, dans le cœur, dans la mémoire, le Miserere du Roi David (Psaume 50). Je m’en recommande. Bientôt rendu à mon dernier souffle, je sais que je serai accueilli avec bienveillance, et que la seule question que le Fils, au visage plus blanc que neige, vêtu d’une tunique d’un blanc que les foulons les plus habiles ne pourraient obtenir, oui la seule question que le Fils me posera sera unique : "As-tu aimé ?"
Non je ne veux pas servir les idoles du fric, du clinquant, de la surface sociale, du sexe. Je préfère servir la vérité, et la vérité à un nom : Jésus.
Il convient de le servir, etiam in perilium. On peut me traiter de ringard, de réactionnaire, de vieux con. Je m’en moque. Simplement, je ne sais pas trop comment servir les pauvres, les malades, les laissés pour compte. Un chèque est un moyen un peu simpliste de s’acquitter de la dette que nous avons contractée, que j’ai contractée à leur égard. Il me semble que nous avons aussi le moyen du sourire, de la parole et de l’échange, à défaut d’avoir de la monnaie dans sa poche, pour donner à ces transparents de la vie l’épaisseur humaine à laquelle ils ont droit.
Je me permets de rajouter après avoir publié ce billet un texte superbe de Marc RUGGERI qui rentre en étrange consonance avec ce que dit THIBON :


Pourquoi ne nous enseigne-t-on plus
à parler au monde
dans la langue du ciel ?
La vérité, jadis magnifique,
convolait avec les nuages
pour ajointer notre âme
à ces moellons de lumière.

L’édifice céleste de certitude et de brume
nous portait à publier Ton Nom.
Elévations sur notre temps (été 2017)
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3. REVUE DE PRESSE INSOLENTE.
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C’est désormais le nouveau titre que je donnerai à cette section.
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La recherche incessante de Dieu par l’humanité !

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Excellente analyse des propos de monsieur MACRON sur l’hostilité supposée des Français pour les réformes.

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Faut-il que nous soyons aveugles pour ne pas voir cette réalité sordide qu’est le capitalisme financier ; il fonctionne pour le seul profit des banques et au détriment des citoyens !

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Il paraît que monsieur Antony BELLANGER est un « journaliste ».

Il faut prendre des précautions avec la vérité dit cet homme !


Je me marre aurait notre regretté COLUCHE ! 
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A propos d’Anne HIDALGO, Notre Drame de PARIS.

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Sur Valérie TRAITRESSE.

http://www.bvoltaire.fr/valerie-pecresse-libre-de-se-mettre-marche/?mc_cid=072114424b&mc_eid=70a17346c4

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