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Allons, encore quelques mètres avec notre cher
Gustave.
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Ce n’est pas l’ignorance
qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté, laquelle a une certaine
parenté avec l’aveuglement et l’individualisme !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Liberté.
– Elle se conquiert non seulement contre la société, mais contre soi-même.
Non seulement contre les tyrannies, mais contre les paresses et les séductions.
Non seulement contre le climat qui l’opprime, mais contre celui qui semble l’épanouir. Et sa suprême
victoire consiste à être vaincue, au terme d’un lucide et inexpiable combat,
par une fidélité qu’elle a choisie et qu’elle a dépouillée peu à peu, au cours
de la lutte, de toute trace de faiblesse, de mensonge et d’esclavage. Comme
l’intelligence, comme la foi, la liberté n’atteint son but qu’en foulant aux
pieds sa propre idolâtrie." (C. XXXI, 17.12.1960.)
In
Gustave
THIBON.
Parodies
et mirages ou la décadence d’un monde chrétien. Notes inédites (1935 – 1978).
Introduction de Françoise CHAUVIN.
Éditions
du Rocher, Monaco, 2011. (Page 59.)
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2. COMMENTAIRES.
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Ce texte, qui va clore le cycle consacré à celui que je tiens pour l'un
des plus grands penseurs du XXe siècle, résume très exactement, et très douloureusement
l’effort que réclame à lui-même l’homme qui désire être libre. Oh ! Voilà
des choses qui avaient été dites il y a bien longtemps : "Étroite est
la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, il y en a peu qui le trouvent"
(Matthieu 7, v. 14). Elles l’avaient été dans un contexte particulier, celui de
la prédication du Royaume par Jésus. La liberté suppose du recul par rapport au
monde ("Vous n’êtes pas du monde, vous êtes dans le monde"), une rentrée au
plus profond de soi-même ("Le Royaume est au-dedans de vous"), une ascèse.
Voilà que je suis rentré dans la dernière
partie de ma vie. Je n’ai jamais caché que j’ai eu le privilège d’une rencontre
foudroyante avec le Fils. J’en étais bien indigne, mais je n’ai pas à savoir le
pourquoi de ce choix. Comme tous mes contemporains mes congénères, je me sais
pécheur. Je le suis, hélas. Je chute, je trébuche, et je me relève péniblement, me souvenant que c'est le sens exact du mot grec qui signifie résurrection (Anastasis). J’ai dans la tête, dans le cœur, dans la
mémoire, le Miserere du Roi David (Psaume 50). Je m’en recommande. Bientôt rendu à mon dernier souffle, je sais que je serai accueilli avec bienveillance, et
que la seule question que le Fils, au visage plus blanc que neige, vêtu d’une
tunique d’un blanc que les foulons les plus habiles ne pourraient obtenir, oui
la seule question que le Fils me posera sera unique : "As-tu aimé ?"
Non je ne veux pas servir les idoles du fric,
du clinquant, de la surface sociale, du sexe. Je préfère servir la vérité, et
la vérité à un nom : Jésus.
Il convient de le servir, etiam in perilium. On peut me traiter de ringard, de réactionnaire,
de vieux con. Je m’en moque. Simplement, je ne sais pas trop comment servir les
pauvres, les malades, les laissés pour compte. Un chèque est un moyen un peu
simpliste de s’acquitter de la dette que nous avons contractée, que j’ai
contractée à leur égard. Il me semble que nous avons aussi le moyen du sourire, de la
parole et de l’échange, à défaut d’avoir de la monnaie dans sa poche, pour donner
à ces transparents de la vie l’épaisseur humaine à laquelle ils ont droit.
Je me permets de rajouter après avoir publié ce billet un texte superbe de Marc RUGGERI qui rentre en étrange consonance avec ce que dit THIBON :
Je me permets de rajouter après avoir publié ce billet un texte superbe de Marc RUGGERI qui rentre en étrange consonance avec ce que dit THIBON :
Pourquoi ne nous enseigne-t-on plus
à parler au monde
dans la langue du ciel ?
à parler au monde
dans la langue du ciel ?
La vérité, jadis magnifique,
convolait avec les nuages
pour ajointer notre âme
à ces moellons de lumière.
convolait avec les nuages
pour ajointer notre âme
à ces moellons de lumière.
L’édifice céleste de certitude et de brume
nous portait à publier Ton Nom.
nous portait à publier Ton Nom.
Elévations sur notre temps (été 2017)
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3. REVUE DE PRESSE INSOLENTE.
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C’est désormais le nouveau titre que je
donnerai à cette section.
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La recherche incessante de Dieu par l’humanité !
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Excellente analyse des propos de monsieur
MACRON sur l’hostilité supposée des Français pour les réformes.
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Faut-il que nous soyons aveugles pour ne pas
voir cette réalité sordide qu’est le capitalisme financier ; il fonctionne
pour le seul profit des banques et au détriment des citoyens !
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Il paraît que monsieur Antony BELLANGER est un « journaliste ».
Il faut prendre des précautions avec la vérité dit cet homme !
Je me marre aurait notre regretté COLUCHE !
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A propos d’Anne HIDALGO, Notre Drame de PARIS.
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Sur Valérie TRAITRESSE.
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