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Ce n’est pas l’ignorance qui nous
empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté,
c’est l’imposture de la novlangue,
de l’argent et du mensonge ; nous les voyons et nous n’osons pas les
dénoncer. (Mon ami Marc m'a transmis sur la perversion de la langue, un texte de THUCYDIDE. J'y reviendrai.)
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Absurdités progressistes. – Première
contradiction : si la durée est la cause et l’étoffe de l’univers, toute
idée d’une essence ou d’une nature de l’homme se trouve niée : l’homme est
réduit au devenir pur. Or, on ne peut concevoir le devenir sans quelque chose qui devient, sans un point de départ et un point
d’arrivée : si rien n’est, rien ne devient…
Seconde
contradiction : nos progressistes n’hésitent pas à affirmer que ce courant
historique qui mène à la démocratie universelle et à la maîtrise technique de
l’univers fera nécessairement le bonheur de l’humanité. Ils ont donc une idée
bien arrêtée du bonheur de l’homme, et cette idée découle inévitablement d’une
conception de la nature de l’homme,
qui englobe et transcende le changement : avant de savoir ce qui est bon
pour un être, il faut savoir qui est
cet être. Ce qui contredit leur historicisme. Car enfin, si le temps est
créateur de tout, si l’homme n’est qu’une entité indéterminée et malléable à
l’infini, comment pouvons-nous savoir aujourd’hui ce qui arrivera demain et
surtout si ce qui arrivera sera un bien ou un mal ? On ne peut prévoir, on
ne peut craindre ou espérer quoi que ce soit que par référence à une nature qui
se réalise dans le temps et qui embrasse le présent et l’avenir dans son unité.
Si je prépare les vendanges pour l’automne, cela ne signifie pas que je pénètre
l’avenir en tant que tel, cela veut dire simplement que je connais la nature de
la vigne : celle-ci dirige le devenir dans un sens déterminé et par
conséquent prévisible. Toute prévision repose sur une constante et toute
constante sur une nature."
In
Gustave
THIBON.
Parodies
et mirages ou la décadence d’un monde chrétien. Notes inédites (1935 – 1978).
Introduction de Françoise CHAUVIN.
Éditions
du Rocher, Monaco, 2011. (Page 37.)
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2. COMMENTAIRES.
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Gustave THIBON est trop bon. S’il
dénonce, avec quelle puissance, les absurdités du progressisme échevelé, il laisse de
côté la volonté farouche de quelques individus, richissimes, maîtres d’immenses
empires industriels, ou d’armées considérables, de conduire le monde selon leur
propre vision et en fonction de leurs seuls intérêts.
Le propre d’un esprit libre est de
ne pas tenir compte de ces gens, et de vivre comme s’ils n’existaient pas, en se
conformant au bon sens, à l’expérience de vie, à la conscience. Je reste
absolument optimiste, au moins pour mon pays, car le jour n’est pas encore né
où l’ensemble des Français prendront des vessies pour des lanternes.
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3. REVUE DE PRESSE.
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Lisez tout !
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Tout le monde s’en fout, puisqu’il
est chrétien !
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A lire, cette superbe analyse d’Elvire
Debord sur un livre de Maxence van der Meersch.
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Pauvre Pépère ! Il n'a décidément rien compris.
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Faire donner l’armée ?
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Il y a 3 ans, ces gens n’auraient
pas pu récupérer leur logement
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Les
grossiums peuvent tirer les ficelles, les petitiums ne se laisseront pas
faire !
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De
l’eau rafraichissante au moulin des optimistes et des gens
qui réfléchissent sur les raisons du changement climatique !
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Si
le Huffington Post le dit…
Je remercie mon ami Fabrice qui m'a transmis cette photo.
Elle ne cesse de nous dire : La vérité vous rendra libre !
Oui, honneur, puissance et gloire à l'Agneau !
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