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Toujours en compagnie de notre
chère Simone.
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Ce n’est pas l’ignorance (enfin pas
toujours) qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Ce
que demanderions à la révolution, c'est l'abolition de l'oppression sociale,
mais pour que cette notion ait au moins des chances d'avoir une signification
quelconque, il faut avoir soin de distinguer entre oppression et subordination
des caprices individuels à un ordre social. Tant qu'il y aura une société, elle
enfermera la vie des individus dans des limites fort étroites et leur imposera
ses règles, mais cette contrainte inévitable ne mérite d'être nommée oppression
que dans la mesure où, du fait qu'elle provoque une séparation entre ceux qui
l'exercent et ceux qui la subissent, elle met les seconds à la discrétion des
premiers et fait peser jusqu'à l'écrasement physique et moral, la pression de
ceux qui commandent sur ceux qui exécutent."
In
Simone
WEIL.
Réflexions
sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale. (Collection
Folio/Série Essai N°316).
Gallimard,
Paris, 2004 (date du dépôt légal de cette édition). (Page 39.)
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2. COMMENTAIRES.
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Avec
une finesse confondante, celle qui caractérise la pensée de Simone WEIL, il nous
est dit ici qu’il ne faut point confondre oppression sociale d'une part, et d'autre part nécessaires
règles de la vie en commun, qui exigent de ne pas soumettre les caprices
individuels à l’ordre social (incidemment, c’est bien ce que François HOLLANDE,
Christiane TAUBIRA et leurs acolytes ont fait en cédant à la pression du lobby
LGBT, bien implanté il est vrai dans les sphères du pouvoir médiatique,
artistique et politique, avec leur loi sur le mariage homosexuel). L’oppression
sociale est bien cette imposition d’exigences, de normes, de réglementations à
l’ensemble des citoyens par des gens censés savoir, et dotés des attributs du
pouvoir, à des citoyens obligés d’exécuter les volontés de ceux qui en sont
parés. En somme, il s’agit d’obéir à des lois, des réglementations, des
normes pondues par des irresponsables, dans une quadruple intention : (a) renforcer
le contrôle de l’État sur les citoyens ; (b) substituer à la morale —
qui suppose la capacité de discernement
du bien, du juste, du beau et du vrai, et donc la formation de la conscience —
la très vague notion d’éthique dont un comité Hippolyte ou Théodule est chargé
de définir les contours à géométrie variable, et abandonner par conséquent tous recours à la loi naturelle et à la transcendance ; (c) trouver de la
jouissance à montrer son pouvoir de domination sur les dominés ;
(d) suivre la manie anglo-saxonne de la transparence.
Il
n’y a rien de négatif dans ces propos. Ils résultent d’observations et de
constats que chacun de nous peut faire. Quand on décide qu’il y a infraction
pénale à gager sa propre voiture devant son propre garage, on est très
exactement dans l’oppression et dans l’illustration des motivations que
je viens de définir, spécialement dans celle de la motivation (c).
Nul
être sensé ne contestera l’obligation d’édicter des règles qui permettent la
vie en commun dans l’espace public, et le respect des personnes (femmes,
enfants, employés, etc.) dans l’espace privé. Mais il y a des limites à cette
manie de vouloir enserrer dans les griffes des lois, décrets, arrêtés,
circulaires, réglementations, la totalité des comportements humains. Il y a des
domaines où la transparence en effet est requise, spécialement de la part des
responsables politiques. Il y a des domaines où — faute d’avoir enseigné la
morale à l’école — il est devenu nécessaire d’interdire de violenter son épouse
ou ses enfants. Mais honnêtement, si la conscience avait été formée dès l’école,
serait-on obligé d’édicter de telles lois ? Elles n’empêcheront jamais ces
abominations. En revanche, éduquer au respect de l’autre, dans son corps ou son
psychisme ou sa conscience pourrait peut-être diminuer le nombre de ces crimes.
Je
suis très frappé de voir combien, après des années de bourrage de crâne
médiatique il se lève une jeunesse
qui a compris l’enjeu des manipulations dont elle fait l’objet de la part de
tous les pouvoirs— j’ai en tête trois exemples très précis —. On ne la lui fait pas. Bien entendu, voilà qui n’empêchera
pas tel jeune à la conscience formée de céder à des impulsions, celles de la
chair, comme celles de la consommation, mais — j’en ai été encore le témoin il
y a trois mois — il sait qu’il a transgressé ; en somme, il a le sens du
péché, un sens que les imbéciles tentent de remplacer par l’inobéissance à leur
règlements qu’ils appellent incivilité.
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3. REVUE DE PRESSE.
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Les martyrs des Lucs-sur-Boulogne.
(Voir mon billet :
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Lire absolument cette analyse qui montre
les faiblesses de
l’actuel Président de la République.
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Sur l’expulsée iranienne convertie au
christianisme et refoulée
par la Suède !
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Tous les immigrés ne sont pas à mettre dans
le même panier : il
n’empêche qu’il y en a qui sont ignobles !
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La voix des anges ?
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Les confidences de Max GUAZZINI.
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Quand la bêtise et la haine conduisent, en
s'en réjouissant, un
être humain au suicide !
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