dimanche 13 août 2017

13 août 2017. Nouvelles de la dissidence. Péché et contravention, deux notions fort différentes !

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Toujours en compagnie de notre chère Simone.
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Ce n’est pas l’ignorance (enfin pas toujours) qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Ce que demanderions à la révolution, c'est l'abolition de l'oppression sociale, mais pour que cette notion ait au moins des chances d'avoir une signification quelconque, il faut avoir soin de distinguer entre oppression et subordination des caprices individuels à un ordre social. Tant qu'il y aura une société, elle enfermera la vie des individus dans des limites fort étroites et leur imposera ses règles, mais cette contrainte inévitable ne mérite d'être nommée oppression que dans la mesure où, du fait qu'elle provoque une séparation entre ceux qui l'exercent et ceux qui la subissent, elle met les seconds à la discrétion des premiers et fait peser jusqu'à l'écrasement physique et moral, la pression de ceux qui commandent sur ceux qui exécutent."
In
Simone WEIL.
Réflexions sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale. (Collection Folio/Série Essai N°316).
Gallimard, Paris, 2004 (date du dépôt légal de cette édition). (Page 39.)
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2. COMMENTAIRES.
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Avec une finesse confondante, celle qui caractérise la pensée de Simone WEIL, il nous est dit ici qu’il ne faut point confondre oppression sociale d'une part, et d'autre part nécessaires règles de la vie en commun, qui exigent de ne pas soumettre les caprices individuels à l’ordre social (incidemment, c’est bien ce que François HOLLANDE, Christiane TAUBIRA et leurs acolytes ont fait en cédant à la pression du lobby LGBT, bien implanté il est vrai dans les sphères du pouvoir médiatique, artistique et politique, avec leur loi sur le mariage homosexuel). L’oppression sociale est bien cette imposition d’exigences, de normes, de réglementations à l’ensemble des citoyens par des gens censés savoir, et dotés des attributs du pouvoir, à des citoyens obligés d’exécuter les volontés de ceux qui en sont parés. En somme, il s’agit d’obéir à des lois, des réglementations, des normes pondues par des irresponsables, dans une quadruple intention : (a) renforcer le contrôle de l’État sur les citoyens ; (b) substituer à la morale — qui suppose la  capacité de discernement du bien, du juste, du beau et du vrai, et donc la formation de la conscience — la très vague notion d’éthique dont un comité Hippolyte ou Théodule est chargé de définir les contours à géométrie variable, et abandonner par conséquent tous recours à la loi naturelle et à la transcendance ; (c) trouver de la jouissance à montrer son pouvoir de domination sur les dominés ; (d) suivre la manie anglo-saxonne de la transparence.
Il n’y a rien de négatif dans ces propos. Ils résultent d’observations et de constats que chacun de nous peut faire. Quand on décide qu’il y a infraction pénale à gager sa propre voiture devant son propre garage, on est très exactement dans l’oppression et dans l’illustration des motivations que je viens de définir, spécialement dans celle de la motivation (c).
Nul être sensé ne contestera l’obligation d’édicter des règles qui permettent la vie en commun dans l’espace public, et le respect des personnes (femmes, enfants, employés, etc.) dans l’espace privé. Mais il y a des limites à cette manie de vouloir enserrer dans les griffes des lois, décrets, arrêtés, circulaires, réglementations, la totalité des comportements humains. Il y a des domaines où la transparence en effet est requise, spécialement de la part des responsables politiques. Il y a des domaines où — faute d’avoir enseigné la morale à l’école — il est devenu nécessaire d’interdire de violenter son épouse ou ses enfants. Mais honnêtement, si la conscience avait été formée dès l’école, serait-on obligé d’édicter de telles lois ? Elles n’empêcheront jamais ces abominations. En revanche, éduquer au respect de l’autre, dans son corps ou son psychisme ou sa conscience pourrait peut-être diminuer le nombre de ces crimes.
Je suis très frappé de voir combien, après des années de bourrage de crâne médiatique il se lève une jeunesse qui a compris l’enjeu des manipulations dont elle fait l’objet de la part de tous les pouvoirs— j’ai en tête trois exemples très précis —. On ne la lui fait pas. Bien entendu, voilà qui n’empêchera pas tel jeune à la conscience formée de céder à des impulsions, celles de la chair, comme celles de la consommation, mais — j’en ai été encore le témoin il y a trois mois — il sait qu’il a transgressé ; en somme, il a le sens du péché, un sens que les imbéciles tentent de remplacer par l’inobéissance à leur règlements qu’ils appellent incivilité.
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3. REVUE DE PRESSE.
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Les martyrs des Lucs-sur-Boulogne. (Voir mon billet :

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Lire absolument cette analyse qui montre les faiblesses de 

l’actuel Président de la République.

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Sur l’expulsée iranienne convertie au christianisme et refoulée 

par la Suède !

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Tous les immigrés ne sont pas à mettre dans le même panier : il 

n’empêche qu’il y en a qui sont ignobles !


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La voix des anges ?

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Les confidences de Max GUAZZINI.

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Quand la bêtise et la haine conduisent, en s'en réjouissant, un 

être humain au suicide !


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