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Nous commençons un cycle (il sera assez court) avec
Pascal BRUCKNER.
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Non, vous dis-je, vous seriné-je chaque
jour depuis des années :
Ce n’est pas l’ignorance qui nous
empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"[…]. Nous en savons assez sur les
autres pour nous méfier d’eux ou les ridiculiser, pas assez pour les aimer ou
nous sentir solidaires de leurs épreuves. L’ouverture promise par la modernité
– la possibilité merveilleuse de sortir du local, de la famille, du pays natal
– se résout en un nouvel enfermement. Non pas élargissement de l’horizon, mais
appréhension de l’horizon comme clôture. Nous voici condamnés en quelque sorte
à partager le globe avec six milliards de nos congénères." [Texte
intégral.]
In
Pascal
BRUCKNER.
Misère
de la prospérité. La religion marchande et ses ennemis.
[Bernard]
Grasset, Paris, 2002. (Page 35.)
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2. COMMENTAIRES.
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Il me semble que dans ce passage, BRUCKNER, sans le dire
explicitement, fait allusion à la poignante mélancolie de l’homme à la
recherche de l’infini, ou plus exactement à son désir d’infini. Notez qu’il
parle d’ouverture « promise » par la modernité. Il n’affirme pas que
cette ouverture soit effective. Voilà qui vient renforcer le ressentiment et,
plus encore, le mouvement de la folle du logis qu’est l’imagination. Si c’est
promis, c’est dû ! Mais qu’y a-t-il au-delà de l’horizon ?
L’infinité du désir se heurte à la limite de la condition
humaine. L’idée que le progrès est infini ne fait que renforcer l’envie des
masses humaines plongées dans la misère et qui réclament une place au banquet de
la vie.
Il m’apparaît que cette conception erronée explique bien
des déviations politiques, des errances, et surtout des impasses, dont on voit
le tragique effet dans les migrations où tant d'êtres humains laissent la vie, les revendications quantitatives des salariés,
le développement plein d’idiotie des voyages en de lointains pays alors que le
voyageur ne connaît même pas les noms des rues qui donnent sur celle où
lui-même habite. ("J'ai fait les Pyramides, le barrage d'Assouan, Le Sphinx, Philae, on a cru mourir de chaleur" dira l'adepte du Tour Operator !)
Non, le véritable voyage est un voyage intérieur. La
véritable infinitude ne nous pas accessible autrement que par la médiation de
Celui qui nous a révélé le Père (« Nul ne connaît le Père, si ce n’est le
Fils, et ceux auxquels le Fils a bien voulu Le révéler. » L'homme n'est pas fait pour la consommation, il l'est pour la relation
Ce magnifique poème de Marc RUGGERI illustre à merveille
le propos de ce jour. Je le remercie de m’avoir autorisé à le publier.
"Confesse-toi, ô monde, reconnais que ta lumière n’est que
décombre
de l’obscur,
ta beauté, ferveur ignifuge,
ta parole, octroi du néant.
Tu meurtris le monde,ô monde,
en proclamant son absence.
Mais notre Dieu
est là dans le tabernacle brisé
dont l’émail rouge nous éclaire encore,
dans la fleur qui rompt le granit,
dans l’éternité sauvage qui nous arrache aux lois.
Ô Dieu saxifrage,
brise le monde
pour que le monde verdoie !"
Marc RUGGERI
Elévations sur notre temps (été 2017).
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3. REVUE DE PRESSE INSOLENTE.
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Une vidéo de Natacha Polony
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Celui qui rougira de moi devant les hommes, je rougirai
de lui devant mon Père.
Vite, il convient que les parents catholiques mettent
leurs enfants dans une autre école ! Pas dans une école de lâches et de
renégats.
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De cela, nous ne voulons pas, nous ne voulons plus, nous
ne voudrons jamais !
Dehors ces barbares ! Qu’ils rentrent chez
eux !
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Une afro-américaine qui a du bon sens et mérite d’être
soutenue !
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Il n’y a rien à redire à l’analyse de cette avocate sur
la question du porc dans les cantines des écoles publiques.
Mais nous demandons aux évêques d’exiger qu’il y ait du
poisson servi dans les mêmes cantines, le mercredi des cendres, le vendredi
saint et tous les vendredis de carême, dans l’intérêt supérieur de l’enfant.
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À propos de Mireille DARC
Bien évidemment, les médias stipendiés ne parlent pas de
ce documentaire qui a changé la vie de notre Mireille. Qu’elle repose en paix
dans les bras du Seigneur.
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Misère sexuelle, hypocrisie, et religion au Maroc.
Un livre subversif.
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