dimanche 6 août 2017

06 août 2017. Nouvelles de la Dissidence. Un parti est toujours totalitaire !

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Nous commençons un cycle, qui sera long, consacré à l’œuvre de Simone WEIL, un des plus grands penseurs du XXe siècle. Aujourd’hui, nous nous intéressons à son ouvrage dévastateur sur les partis politiques et la nécessité de les voir disparaître.
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Nous nous pouvons rien :
Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Pour apprécier les partis politiques selon le critère de la vérité, de la justice, du bien public, il convient de commencer par en discerner les caractères essentiels.
"On peut en énumérer trois :
"Un parti politique est une machine à fabriquer de la passion collective.
"Un parti politique est une organisation construite de manière à exercer une pression collective sur la pensée de chacun des êtres humains qui en sont membres.
"La première fin, et, en dernière analyse, l'unique fin de tout parti politique est sa propre croissance, et cela sans aucune limite.
"Par ce triple caractère, tout parti est totalitaire en germe et en aspiration. S'il ne l'est pas en fait, c'est seulement parce que ceux qui l'entourent ne le sont pas moins que lui."
In
Simone WEIL.
Note sur la suppression générale des partis politiques.
Climats/Editions Flammarion, Paris, 2006 (date du dépôt légal). (Page 35.)
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2. COMMENTAIRES.
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Je me demande s’il est nécessaire de commenter l’évidence. Nous avons vu comment les différents partis au pouvoir ont tous cherché à renforcer leur puissance et leur emprise sur l’appareil d’État. L’un des champions, dans ce domaine, fut François MITTERRAND, suivi de peu par François HOLLANDE. On peut, par exemple, souligner, que l’un des derniers actes de nomination fait par le plus nullissime des présidents dont notre patrie eut à souffrir a été le renouvellement des membres du Comité National Consultatif d’Éthique. Tous proviennent de la mouvance libertarienne ou maçonnique ; aucun des grands courants religieux ou philosophiques échappés des griffes de ladite pieuvre. C’est que Normal Ier avait de la suite dans les idées. Après avoir promu le mariage homosexuel, il lui fallait faire avaler par le peuple la GPA pour les couples mâles et la PMA pour les couples de femmes. Oh ! Il ne s’agissait pas d’abord pour lui de pense que c’était bien ou bon ou vrai. Ces notions lui échappaient complètement, puisqu’il vit dans le relativisme le plus absolu. Il s’agissait pour lui de conforter sur ses marges son pouvoir afin d’assurer une réélection très aléatoire. Il a suffisamment bien manœuvré pour assurer à sa pensée molle une succession pure et dure en la personne du freluquet.
Nous aurons la GPA, nous aurons la PMA et nous aurons de très sérieux troubles civils !
Car tout parti est totalitaire en germe et en aspiration. Et comme il est entouré de partis qui partagent sa passion, il est inévitable qu’à un certain degré d’incandescence, le brandon de la discorde éclate en un gigantesque feu d’artifice de violence civile !
A bas les partis !
Vive la démocratie et la liberté des citoyens !
Non à toutes ces grenouilles qui se veulent, chétives pécores, faire aussi grosse que le bœuf.
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3. REVUE DE PRESSE.
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Un imposteur entarté !

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La conversion de l’auteur de la Tasse garnie de fourrure.

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Même Aletéia le dit !


Et aussi l’Express, c’est tout de même un comble !

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Ne l’oublions jamais : cela nous a été dit « …et avec ça des persécutions… »

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Une belle illustration de la citation de notre chère Simone !


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