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Si Roberto n'existait pas on ne saurait l'inventer, tant sa pensée est ferme et nettement exprimée.
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Rien n’est plus facile que de prêcher la vérité. Le
miracle, c’est de la faire aimer !
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1. LA
CITATION DU JOUR.
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"La
Déclaration des droits attribue donc à l’homme la possibilité de faire tout ce
qu’il veut, y compris ce qui lui est nuisible, en ignorant ou en refusant toute
loi naturelle ou morale, avec la seule limite de ne pas porter atteinte à la
liberté d’autrui. Il s’agit d’une conception pour ainsi dire «westphalienne» de
la liberté, dans laquelle l’individu, comme l’État est conçu comme une monade, superiorem non recognoscens. La liberté
se fonde sur l’acte de volonté, singulier ou général, des individus, et, de
fait, résulte de l’équilibre des intérêts, de la médiation entre les droits, en
somme des rapports des forces sociales. Mais alors il s’ensuit une oscillation
pendulaire entre les deux extrêmes de l’individualisme absolu, qui conduit à la
désagrégation sociale, et de la domination absolue de la société sur
l’individu, expression de cette «démocratie totalitaire» à laquelle Jacob
TALMON a consacré une analyse lucide. La volonté générale, expression du
peuple, du parti qui le représente, ou d’une minorité plus ou moins «éclairée»,
n’est assujettie à aucune loi, parce qu’elle est elle-même la source de la loi
et de tout droit."
In
Roberto
de MATTEI.
La
dictature du relativisme. (Collection "Riposte catholique")
Muller
édition, Asnières-sur-Seine, 2011. (Page 70.)
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2. COMMENTAIRES.
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Il
faut vraiment être aveugle pour accepter l’idée que la moitié des voix plus une
suffit à conférer l’autorité (le droit d’édicter des normes : auctoritas) et le pouvoir (le droit de
les faire appliquer par la force : potestas)
au camp, au parti, à la faction qui a la fortune de recueillir cette miraculeuse voix en
plus. Il n’y a aucun moyen de créer dans une cité le climat d’amitié nécessaire
à la vie en commun dans ces conditions parfaitement conflictuelles. ARISTOTE
(Les Politiques, Livre IV, chapitre 11 : « En effet, la communauté
politique suppose l’amitié, car on ne veut même pas faire de chemin en commun
avec ses ennemis ») l’explique lumineusement. Il n’accorde aucune
supériorité à l’un des trois régimes politiques droits (monarchie,
aristocratie, et gouvernement constitutionnel) mais il dénonce vigoureusement les
constitutions déviées qui découlent de ces régimes : la tyrannie, l’oligarchie
et la démocratie. C’est une honteuse interprétation que de dire qu’il met la
démocratie au rang des régimes droits. Il s’en explique d’une manière éclairante.
Roberto
de MATTEI décrit les mouvements pendulaires de ces démocraties hors sol qui
autorisent comme la nôtre (j’y reviendrai) les journaux stipendiés à injurier des initiatives
citoyennes quand elles ne conviennent pas à leur idéologie. Libération à cet égard est un champion
de la haine concentrée pour tout ce qui ne pense pas comme le mouvement LGBT
dont il est un des plus fidèles et zélés serviteurs.
Bref, plus que jamais, il convient de déserter ce régime qui est en train de crever sous son poids, son aveuglement et son mépris de la subjectivité sociale, laquelle inclut aussi, figurez-vous, le sens du sacré, l'intuition de Dieu et le respect de la loi naturelle.
Ces raisons expliquent le désastreux mouvement démocratique pendulaire qui associe la liberté la plus extrême à la tyrannie la plus violente. La démocratie, en vérité devrait s'appeler Pendule démocratique, tant elle ne cesse d'osciller entre ces deux pôles !
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3. REVUE
DE PRESSE INSOLENTE.
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Excellent
article sur l’Action Française.
Oui c’est un
danger pour la République qui, du reste le sait ! Comme mon cher BERNANOS,
je ne suis pas un adepte de MAURRAS, mais en revanche, je suis résolument
contre un système qui se dit démocratique et a confisqué le pouvoir, l’argent
et les avantages au profit d’une oligarchie insolente, incompétente et inutile qui se drape dans la toge d'une légitimité usurpée.
La citation du jour explique lumineusement pourquoi je n’adhérerai jamais à la
République française telle qu’elle s’impose à nous avec ses mensonges, ses
manipulations et sa négation de la nature
humaine. Je complète ce commentaire par ceci : "Une démocratie sans
valeurs se transforme facilement en un totalitarisme déclaré ou masqué comme le
prouve l’histoire. " Jean-Paul II (Veritatis
splendor, N°101 du 6 août 1993)
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Une information qui a peu de chance d’être diffusée dans la
grande
presse.
C'est le mot dissidence qui m'a plu. Il faut que je le précise !
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On
se demande ce que les pouvoirs publics attendent pour les
fermer.
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J’espère
bien que l’Action Française va gagner son procès
contre ces imbéciles.
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C’est
une habitude bien française !
: nous avons abandonné le Tsar Nicolas II,
comme quelques décennies plus tard nous avons abandonné le Shah d’Iran.
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Même
le Huf le dit !
(L’infirmerie
se moquerait-elle de l’hôpital ?)
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Bientôt
on vendra tout : sperme et ovocytes !
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Le
Pr Stéphane MERCIER et sa juste analyse de l’avortement.
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