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Rien n’est plus facile que de
prêcher la vérité. Le miracle c’est de la faire aimer.
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1. LA
CITATION DU JOUR.
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"Qui
refuse la loi naturelle refuse l’existence d’une nature humaine stable et
permanente. Mais s’il n’existe pas de nature humaine invariable en tout temps
et en tout lieu, il est impossible de parler de droits fondamentaux à
respecter. La loi naturelle et les droits qui s’ensuivent sont en fait
immuables et valides pour tous les temps et pour tous les hommes, parce que la
nature humaine demeure toujours la même en tout temps et en tout lieu. Dans le
cas contraire, avec la loi naturelle, tombent non seulement les droits humains
mais l’idée même d’égalité entre tous les hommes. Quelle égalité possible
existe-t-il entre hommes qui ne seraient pas identiques, puisque leur nature
changerait continuellement ?"
In
Roberto
de MATTEI.
La
dictature du relativisme. (Collection "Riposte catholique")
Muller
édition, Asnières-sur-Seine, 2011. (Page 35.)
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2. COMMENTAIRES.
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Faut-il
être aveugle pour ne point voir que la loi naturelle est le socle, le
fondement de tout ordre politique juste ? C’est bien la réalité
ontologique de la nature humaine qui nous enjoint de considérer tous les êtres
humains sur un pied d’égalité, qui nous permet de juger que le racisme est une
abjection, et l’exploitation des pauvres par les riches une abomination :
oui, le cri des pauvres monte jusqu’à Dieu, et Dieu les entend. Oui les crimes
commis au nom de l’appartenance à une race ou à une religion appellent sur eux
la « vengeance » divine.
Vous
pouvez tourner vos pensées dans tous les sens, vous sentez bien, sans toujours
pouvoir l’expliquer, qu’il y a des actions et des décisions justes et d’autres
qui ne le sont pas. Et ce n’est pas en référence à la loi des hommes qu’un tel
jugement peut être porté. Que voulez-vous, je n’y peux rien. Je préfère écouter
les paroles de Jésus que celle de monsieur MACRON, ou de monsieur MÉLENCHON, ou
de monsieur WAUQUIEZ, quand ils se réfèrent à des idéologies qui ignorent la
nature de l’homme : l’homme est un sujet social, qui dit « je »,
et ne trouve de sens à sa vie que dans la relation. Il
n’est pas un atome social, coupé de la communauté humaine, et soumis au bon
vouloir de l’État et de sa machine à broyer : l’administration.
Ce n’est pas Jésus qui a parlé de races
inférieures, c’est Jules FERRY. Que ses thuriféraires ne viennent pas nous
casser les pieds aujourd’hui en mettant sur le compte du racisme la légitime
indignation des Français contre les incivilités nombreuses de « migrants ».
Il y en a des quantités qui vivent en France fort civilement, et que nous
devons accueillir vraiment. Quant aux autres, nous avons le droit de les juger
et de les expulser. Cette réaction repose sur un des piliers de la loi
naturelle et que Thomas d’Aquin a fort bien résumé : le devoir que nous
avons de persister dans l’être. Voilà qui demande du discernement dont nombre d'hommes politiques et de grossiums semblent être dépourvus !
Mais il semble aujourd’hui que le
darwinisme social ait le vent en poupe et que les puissants veulent nous
imposer leur loi, nous manipuler, et jouir en toute tranquillité de leur
statut.
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3. REVUE
DE PRESSE INSOLENTE.
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Une
contribution de l’Association Avenir pour tous de Virginie Tellenne.
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Un
jeune moine parle de la vie monastique.
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Une
illustration du commentaire de ce jour.
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La
déshumanisation continue.
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Ecouter
le Miserere.
Et partager le repentir de David.
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