dimanche 29 octobre 2017

29 octobre 2017. Nouvelles de la Dissidence. Désigner l'ennemi, est-ce trop difficile ?

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Nous achevons aujourd’hui la lecture de Roberto de MATTEI.
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Rien n’est plus facile que de prêcher la vérité. Le miracle c’est de la faire aimer.
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1. LA CITATION DU JOUR.
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[L’Église des catacombes] accepte la situation d’infériorité des catholiques comme un fait établi, sans remonter aux causes qui l’ont déterminée. On ne peut pas oublier, au moins à partir de la Révolution française, que les catholiques décidés à être réellement tels ont été persécutés. On ne peut pas ignorer que si les catholiques aujourd’hui sont la minorité, c’est parce qu’ils ont perdu une bataille ; ils l’ont perdue parce qu’ils ne se sont pas battus ; ils ne se sont pas battus parce qu’ils n’ont pas compris la nature de l’ennemi qui était en face d’eux ; parce qu’ils ont supprimé l’idée même d’«ennemi», en tournant le dos à la conception augustinienne des deux cités, qui est la seule capable de nous offrir une explication de ce qui se passe et de ce qui s’est passé. Si on refuse cette conception militante de l’histoire, on accepte le principe de l’irréversibilité du processus historique et on passe inévitablement des catacombes au progressisme et au modernisme. […]"
In
Roberto de MATTEI.
La dictature du relativisme. (Collection "Riposte catholique")
Muller édition, Asnières-sur-Seine, 2011. (Page 106)
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2. COMMENTAIRES.
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Premièrement, il convient de souligner l’importance de la première remarque. Ceux des catholiques qui ont voulu suivre le Maître ont été persécutés. Et parfois, au sein même de l’Église, et donc pas seulement par le monde politique, économique ou médiatique.
Oui, nous avons affaire à un ennemi qu’il convient de nommer tout comme il convient de nommer ceux qui l’honorent. Cet ennemi a un nom : c’est l’Esprit du mal, c’est le grand Diviseur, c’est l’Accusateur des frères. C’est tout simplement celui qui porte le nom de Satan et qui a décidé dans sa liberté de dire à son Créateur : non serviam ! Je ne servirai pas. Il est escorté par une foule d’hommes à l’esprit faux ou faussés qui, avec son aide ont pris en main la destinée du monde. Les chrétiens ont beaucoup de mal encore à faire la différence entre le for externe et le for interne. Nos évêques, hormis quelques rares exceptions, se sont tu, ou ont mollement parlé quand monsieur HOLLANDE et madame TAUBIRA ont fait voter la loi sur le « mariage » homosexuel. Il fallait s’y opposer fortement et sur un mode public et donc forcément politique et dénoncer cette atteinte à la loi naturelle, en se plaçant du point de vue du for externe. S’ils ne l’on pas fait, c’est que nourri du subjectivisme contemporain, ils ont pensé qu’ils offensaient ou condamnaient les homosexuels au for interne.
Quelles armes utiliser, puisque ennemi il y a ?
Saint Paul, qui s’y connaît en matière de combat, au chapitre 6 de son épître aux Éphésiens, versets 6 à 18 nous donne quelques pistes : il s’agit de prendre les armes de Dieu pour tenir ferme après avoir tout surmonté. Avoir à nos reins la VÉRITÉ pour ceinture, porter la cuirasse de la JUSTICE, avoir pour chaussure le ZÈLE de l’Évangile de la Paix, se protéger par le bouclier de la FOI, avec lequel nous pourrons éteindre tous les traits enflammés du Malin. Il nous faut prendre le casque du SALUT, et l’épée de l’ESPRIT.

PS : je prie mes lecteurs d'excuser les quelques fautes d'accord que je viens juste de corriger !
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3. REVUE DE PRESSE INSOLENTE.
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Propagande d’un crétin.


Moi, j’invite mes lecteurs à boycotter monsieur BARTHÈS qui est le prototype du crétin prétentieux, irresponsable et méprisant. Il paraît en effet que demander leur avis aux Français c’est faire du populisme et que monsieur DUPONT-AIGNANT n’ayant pas d’idées va à leur pêche dans la tête de ses concitoyens. Cela suppose donc que pour faire de la politique, il faut tout avoir dans la tête, un monde, un grouillement, une bibliothèque d’idées à proposer, et nullement à se faire une idée des attentes et des volontés des électeurs. Il faut toujours se poser en expert, selon monsieur BARTHÈS, avoir des solutions à tous les problèmes, et non pas les co-invententer tous ensemble. Monsieur BARTHÈS est l’antipolitique par excellence. ARISTOTE lui donnerait une mauvaise note et ne l’eût certainement pas admis à s’approcher de Philippe de MACÉDOINE.
Bien entendu, il y aura une armée d’imbéciles pour suivre le roi des imbéciles et casser comme le dit ce dernier l’intérêt du questionnaire.
Et dire que le commentateur du Figaro, dans un article très ambigu du reste, trouve une touche d’humour aux réponses que le clown donne à quelques-unes des 300 questions.
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Excellente analyse de l’affaire de la croix de Ploermel.

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Bien vu !

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Monsieur le Préfet parle de nécessité. Voilà qui demande des éclaircissements.


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Tout finit par se savoir !

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Affaire à suivre.

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Notre Drame de Paris les accumule et cumule !

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Illustration de mon billet d’hier !

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L’esprit souffle où il veut !

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Je redonne ce lien.



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