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Nous
achevons aujourd’hui la lecture de Roberto de MATTEI.
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Rien n’est plus facile que de prêcher la vérité. Le
miracle c’est de la faire aimer.
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1. LA
CITATION DU JOUR.
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[L’Église des catacombes] accepte la situation d’infériorité des
catholiques comme un fait établi, sans remonter aux causes qui l’ont
déterminée. On ne peut pas oublier, au moins à partir de la Révolution
française, que les catholiques décidés à être réellement tels ont été
persécutés. On ne peut pas ignorer que si les catholiques aujourd’hui sont la
minorité, c’est parce qu’ils ont perdu une bataille ; ils l’ont perdue
parce qu’ils ne se sont pas battus ; ils ne se sont pas battus parce
qu’ils n’ont pas compris la nature de l’ennemi qui était en face d’eux ;
parce qu’ils ont supprimé l’idée même d’«ennemi», en tournant le dos à la
conception augustinienne des deux cités, qui est la seule capable de nous
offrir une explication de ce qui se passe et de ce qui s’est passé. Si on
refuse cette conception militante de l’histoire, on accepte le principe de
l’irréversibilité du processus historique et on passe inévitablement des
catacombes au progressisme et au modernisme. […]"
In
Roberto
de MATTEI.
La
dictature du relativisme. (Collection "Riposte catholique")
Muller
édition, Asnières-sur-Seine, 2011. (Page 106)
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2. COMMENTAIRES.
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Premièrement,
il convient de souligner l’importance de la première remarque. Ceux des
catholiques qui ont voulu suivre le Maître ont été persécutés. Et parfois, au
sein même de l’Église, et donc pas seulement par le monde politique, économique
ou médiatique.
Oui,
nous avons affaire à un ennemi qu’il convient de nommer tout comme il convient
de nommer ceux qui l’honorent. Cet ennemi a un nom : c’est l’Esprit du mal,
c’est le grand Diviseur, c’est l’Accusateur des frères. C’est tout simplement
celui qui porte le nom de Satan et qui a décidé dans sa liberté de dire à son
Créateur : non serviam ! Je ne servirai pas. Il
est escorté par une foule d’hommes à l’esprit faux ou faussés qui, avec son
aide ont pris en main la destinée du monde. Les chrétiens ont beaucoup de mal
encore à faire la différence entre le for externe et le for interne. Nos
évêques, hormis quelques rares exceptions, se sont tu, ou ont mollement parlé
quand monsieur HOLLANDE et madame TAUBIRA ont fait voter la loi sur le « mariage »
homosexuel. Il fallait s’y opposer fortement et sur un mode public et donc
forcément politique et dénoncer cette atteinte à la loi naturelle, en se
plaçant du point de vue du for externe. S’ils ne l’on pas fait, c’est que
nourri du subjectivisme contemporain, ils ont pensé qu’ils offensaient ou
condamnaient les homosexuels au for interne.
Quelles
armes utiliser, puisque ennemi il y a ?
Saint
Paul, qui s’y connaît en matière de combat, au chapitre 6 de son épître aux
Éphésiens, versets 6 à 18 nous donne quelques pistes : il s’agit de
prendre les armes de Dieu pour tenir ferme après avoir tout surmonté. Avoir à
nos reins la VÉRITÉ pour ceinture, porter la cuirasse de la JUSTICE, avoir pour
chaussure le ZÈLE de l’Évangile de la Paix, se protéger par le bouclier de la
FOI, avec lequel nous pourrons éteindre tous les traits enflammés du Malin. Il
nous faut prendre le casque du SALUT, et l’épée de l’ESPRIT.
PS : je prie mes lecteurs d'excuser les quelques fautes d'accord que je viens juste de corriger !
PS : je prie mes lecteurs d'excuser les quelques fautes d'accord que je viens juste de corriger !
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3. REVUE
DE PRESSE INSOLENTE.
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Propagande
d’un crétin.
Moi,
j’invite mes lecteurs à boycotter monsieur BARTHÈS qui est le prototype du
crétin prétentieux, irresponsable et méprisant. Il paraît en effet que demander
leur avis aux Français c’est faire du populisme et que monsieur DUPONT-AIGNANT
n’ayant pas d’idées va à leur pêche dans la tête de ses concitoyens. Cela
suppose donc que pour faire de la politique, il faut tout avoir dans la tête,
un monde, un grouillement, une bibliothèque d’idées à proposer, et nullement à se
faire une idée des attentes et des volontés des électeurs. Il faut toujours se
poser en expert, selon monsieur BARTHÈS, avoir des solutions à tous les
problèmes, et non pas les co-invententer tous ensemble. Monsieur BARTHÈS est l’antipolitique
par excellence. ARISTOTE lui donnerait une mauvaise note et ne l’eût
certainement pas admis à s’approcher de Philippe de MACÉDOINE.
Bien
entendu, il y aura une armée d’imbéciles pour suivre le roi des imbéciles et
casser comme le dit ce dernier l’intérêt du questionnaire.
Et
dire que le commentateur du Figaro, dans un article très ambigu du reste,
trouve une touche d’humour aux réponses que le clown donne à quelques-unes des
300 questions.
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Excellente
analyse de l’affaire de la croix de Ploermel.
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Bien
vu !
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Monsieur
le Préfet parle de nécessité. Voilà qui demande des éclaircissements.
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Tout
finit par se savoir !
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Affaire
à suivre.
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Notre
Drame de Paris les accumule et cumule !
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Illustration
de mon billet d’hier !
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L’esprit
souffle où il veut !
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Je
redonne ce lien.
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