lundi 30 octobre 2017

30 octobre 2017. Nouvelles de la Dissidence. Les trois questions des enfants !

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Cycle consacré au scientisme.

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Rien n’est plus facile que de prêcher la vérité. Le miracle c’est de la faire aimer.
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Au milieu de cette frénésie [i.e; : le rythme vertigineux du progrès], l'un des plus grands dangers qui menacent l'homme moderne serait de s'arrêter de penser, se laisser comme engloutir dans le gouffre des événements sans s'interroger sur leur sens, de prêter attention seulement à l'avenir immédiat sans réfléchir sur son propre passé, et de se situer dans la proximité immédiate d'un horizon mutilé, qui se présente à lui à partir des moyens de communication de masse, pour épuiser, en la perdant, toute perspective historique. Face à ce danger réel, il nous faut nous arrêter, et avancer tout doucement pour nous poser de nouveau les trois questions fondamentales : qui sommes-nous, d'où venons-nous et où allons-nous ?"
In
André VALENTA.
Le scientisme ou l'incroyable séduction d'une doctrine erronée. Préface du cardinal POUPARD.
Mélodie, Cercle de réflexion sur la science, sans mention de lieu, 1995. (Page 2.)

Cet extrait est tiré de la Préface.
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2. COMMENTAIRES.
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Les enfants, eux ne s’y trompent pas. Quand ils demandent à leur papa ou à leur maman comment on fait des bébés, la question qu’ils posent est celle de leur propre origine : d’où est-ce que je viens ?
J’avais un peu moins de sept ans quand cette question se posa à ma petite cervelle avec une très grande acuité : pourquoi suis-je là ? Comment suis-je venu là où je suis ? Un ou deux ans plus tard, je me promenais dans la contre-allée de l’avenue de Longueil, à Maisons-Laffitte où j’habitais, et je me souviens très précisément encore du vertige littéralement abyssal qui me saisit lorsque je pris conscience que les hommes étaient mortels et que je l’étais moi-même. Ce souvenir ne s’est jamais effacé de ma mémoire.
En somme, dans la Préface de ce livre hélas difficilement trouvable, le cardinal POUPART explique très clairement que la science positive et surtout le progrès des technosciences nous arrachent avec une terrible violence aux questions essentielles de notre existence et nous privent de notre vie.
Bien entendu, loin de moi l’idée que les sciences sont condamnables. J’ai passé 80 % de ma vie professionnelle à faire de la recherche, mais chaque fois que nous avancions (un peu) dans la résolution de quelques questions, j’étais, nous étions, émerveillés de la réponse : elle allait toujours dans le sens de l’homéostasie de la vie, c’est-à-dire dans cette inclination propre à tout être vivant à persister dans l’être. Les Prométhées aux petits pieds peuvent envisager de greffer des têtes entières sur un tronc humain, de créer des algorithmes d’intelligence artificielle qui pourraient dépasser l’intelligence humaine et soumettre l’humanité à la dictature de leurs décisions, prévisions et analyses ; ils peuvent aussi penser au transhumanisme. Ils croient qu’ils peuvent inventer un homme nouveau. Ils ne font que le détruire.
Oui, un enfant conçu par PMA ou par GPA se posera toujours la question de savoir d’où il vient. Il serait intéressant de connaître les explications alambiquées de leurs « parents » 1 et 2. Oui, un enfant se demande ce qu’il fera plus tard, et il s’interroge sur ses aptitudes et ses capacités jusqu’à ces jours fatals où l’État avec son APB et ses faux systèmes de sélection l’aiguillera vers une voie sans issue. C’est la négation de la personne réduite à l’état d’atome social…
Oh ! Certes, il est trop facile de condamner sans trouver de solution. En tout cas, il y en a une qui ne marchera jamais : c’est de laisser à l’État, à son administration anonyme, à ses fichiers informatisés le soin de dire aux citoyens comment trouver le chemin du bonheur. Or (et ARISTOTE l’affirme), le propre d’une bonne constitution c’est d’assurer au citoyen la vie heureuse.
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3. REVUE DE PRESSE INSOLENTE.
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Un entretien passionnant et d’une rare intelligence.


Hommage à Fatiha BOUDJAHLAT, une femme qui pense et dit ce qu’elle pense avec une rare précision de langue. Entre autre, cette phrase : « Et enfin, j’invite les bourgeois multiprivilégiés à cesser de profiter de leurs privilèges médiatiques et politiques, tout en se berçant de la chaleur réconfortante de la pénitence. Ils ne servent que leurs intérêts de classe ».
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Un avis de Robert MENARD sur le problème catalan.

On n’est pas obligé de partager l’avis de Robert MENARD. Cependant il a un réel avantage, celui de poser la question de l’unité dans la diversité et de la supériorité du point de vue girondin sur le point de vue jacobin.


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C’est qu’ils contents d’eux, les bougres ! Ils ont réussi à faire 

enlever la croix de Ploermel (enfin c'est ce qu'ils croient).



Heureusement qu’il y a la Pologne !

Vive la Pologne.

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Quant à l’indépendance de la Catalogne, on voit par quoi elle 

est inspirée :

Les poings levés, ça ne vous rappelle rien ? 

Carles Puigdemont, l'idéologue prêt à tout pour l'indépendance

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