Je
dois dire que j’ai longtemps réfléchi avant de répondre au commentaire qu’une
lectrice a fait ce matin de mon billet intitulé Un nouvel hashtag : balance ta truie. La moutarde en effet me monte au nez.
Ou
bien cette lectrice n’a pas pris soin de lire le billet et elle a réagi à son
titre effectivement provocateur, ou bien elle l’a lu et le juge, j’utilise son
mot unique : PITOYABLE, sans expliquer le moins du monde un jugement de
valeur lapidaire et dépourvu de toute argumentation.
Alors,
je vais résumer les trois points que j’y développais :
1. Pauvres
hommes, misérables bonshommes que ceux qui utilisent leur argent et leur
puissance sociale pour satisfaire leurs pulsions sexuelles, et leur appétit de
pouvoir en transformant la femme en objet.
2. Pauvres
civilisation que la nôtre ; et pauvres pantins que ces jeunes femmes, en
général fort jolies, qui acceptent de poser en petit appareil pour des
sous-vêtements affriolants dans le seul but de rendre la femme désirable et d’affoler
les hommes ou pour promouvoir divers produits (parfums, appareils ménagers divers, etc.).
3. Difficile
et ascétique le chemin que doivent prendre les hommes (les mâles, j’entends)
pour maîtriser leur corps. S’il est un homme qui peut me dire le contraire qu’il
lève le doigt ! Je ne suis pas une femme, mais j’imagine qu’elles doivent
elles aussi lutter pour rester chastes.
Je
donnais deux liens, dont un fort cru : celui d'un article évoquant ces
italiennes qui demandent aux migrants des faveurs sexuelles. On ne me dira pas
que ce sont là les hommes qui prennent les devants.
J’invite
mes lecteurs à prendre connaissance de l’article dont je donne le lien
ci-dessous et qui souligne, arguments à l’appui, la profonde décadence de notre
civilisation.
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