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C’est le moment de sortir du sommeil !
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1. L’ESPRIT
DES SCIENTIFIQUES EST CORROMPU PAR LA TECHNIQUE.
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"Le
corps humain n’est pas qu’une sorte d’ordinateur biologique. À prendre
l’habitude de penser le corps en termes mécanistes, on baisse sa garde éthique
et morale. Le progrès technologique n’est pas le progrès moral ; en
réalité, il peut même en être le complet opposé.
Lors
d’une conversation passionnante à propos de bioéthique, un brillant chercheur
en médecine, chrétien, me disait : « Ce à quoi nous allons assister
dans les années qui viennent est tout simplement révoltant. Mes collègues
chercheurs ne le voient pas du tout. La plupart ne sont pas chrétiens, mais
même ceux qui le sont me regardent sans comprendre quand j’essaie d’aborder le
sujet. »
La
technologie, qui nous prive de notre capacité à nous penser nous-mêmes
autrement qu’en termes technicistes, a corrompu l’esprit des scientifiques. Au
début du XXe siècle, les progressistes européens et occidentaux ont
embrassé l’eugénisme, cette pseudoscience qui s’est fixé pour but d’améliorer
la race en contrôlant la génération. Certaines figures religieuses également,
qui clamaient que la science appliquée ferait progresser la société. Seuls les
catholiques et les fondamentalistes protestants se sont dressés contre cette
doctrine, au nom de la dignité de l’homme."
In
Rod
DREHER. Ouvrage cité. (Pages 337 et 338.)
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2. CONTREPOINT DE MARC WEINSTEIN.
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"Quant à l’écrasante majorité des
scientifiques et des laboratoires qui n’ont pas intégré à leur travail la
mutation modélisatrice, qui pratiquent leur science post-newtonienne de façon
newtonienne et positiviste,
c’est-à-dire en ignorant que les théories scientifiques posent des questions
philosophiques abyssales (la physique quantique et la relativité générale sont
expérimentalement vérifiées et conceptuellement incompatibles), c’est-à-dire en
ignorant que les activités (techno)scientifiques posent de graves problèmes
sociaux, politiques, économiques, éthiques, écologiques ― quant à cette immense
majorité de scientifiques donc, il est à craindre que le leurs activités créent
elles aussi de la superfluité sociale et humaine. D’une façon ou d’une autre,
ces pratiques exigeraient une prise de conscience profonde ― du type de celle
de Jacques TESTART, qui, ayant définitivement renoncé à ses recherches
génétiques, peut être considéré comme le plus grand scientifique mondial de ces
cinquante dernières années. Le bon scientifique n’est-il pas celui qui décide
de cesser de l’être lorsqu’il comprend que ses activités produisent des effets
d’obsolescence sur la communauté de ses concitoyens ?"
In
Marc WEINSTEIN.
L’évolution totalitaire de l’Occident.
Sacralité politique I.
Hermann, Le Bel Aujourd’hui, Paris,
2015. (Page 132.)
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3. COMMENTAIRES
PERSONNELS.
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Les
États généraux de la Bioéthique nous donnent l’occasion de réfléchir à ce que
nous préparent les penseurs cachés de ce temps couvert d’épaisses ténèbres. Je
n’ai pas encore contribué, à ces États généraux, mais il m’a été demandé de le faire. Je vais donc le
faire. Je n’ai aucune illusion sur l’issue de cette mascarade, présidée par
un homme qui avoue ne pas savoir ce qu’est le bien ou le mal. L’avis de CESE
sur l’euthanasie est du reste assez symptomatique de ce qui nous attend, et il
est assez grave de constater que sur cet avis présenté de manière ambiguë, les
Scouts de France se sont abstenus
tout
comme les représentants du MRJC dont on n’attendait guère une autre position et
la JOC. Il y a là un obscurcissement du jugement qu’on a du mal à comprendre.
Sur
ce sujet, l’Église a très clairement pris position : non au suicide
assisté, non à l’euthanasie quand elle s’applique à ces personnes qui peuvent
être soignées sans qu’il s’agisse d’acharnement thérapeutique, oui à des
traitements calmant des douleurs intolérables, même s’ils peuvent abréger la
vie (je pense à la morphine qui est un dépresseur de la respiration). Restent
les cas de personnes qui ne peuvent survivre sans l’aide de machines, ce qui
peut être considéré comme un acharnement thérapeutique sans objet.
Un
jour viendra où les pouvoirs publics diront que compte-tenu des coûts des
traitements pour des personnes âgées, ou très âgées, il sera préférable de
pratiquer l’euthanasie pour des raisons économiques.
Eh
bien, en tant que scientifique, je m’oppose résolument à toutes les
propositions qui iraient dans le sens des promoteurs du prétendu droit à mourir
dans la dignité. Tuer des gens qui le demandent, ou que l’on considère comme
incurables est un meurtre et, par ailleurs, condamnent tous les efforts de la
médecine et des chercheurs qui cherchent à vaincre ces maladies, y compris les maladies psychiques poussant au suicide.
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4. LIENS
UTILES (TOUT VOIR S’IL VOUS PLAIT !)
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De
notre chère Elvire DEBORD, ces commentaires sur F.-X. de BOISSOUDY et sur la
paternité mise en icônes !
Chroniques
anciennes d’Aimé MICHEL.
Une
école du pari bénédictin.
La
Révolution française, matrice de tous les terrorismes.
Une
conférence de l’archevêque de Paris, qui est aussi médecin.
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