-
C’est le moment de sortir du sommeil !
-
1. LE
MÉMORICIDE, UN MOYEN DE GOUVERNEMENT TOTALITAIRE.
-
"Au XXe siècle, tous les
gouvernements totalitaires savaient qu’ils soumettaient les peuples en
contrôlant leur accès à la mémoire culturelle. Dans l’Occident moderne, le vol
n’a pas été orchestré par des dictateurs. La réalité ressemble plutôt au Meilleur des mondes : comme les
personnages du roman d’HUXLEY voués au confort et à la sensualité, nous avons
cessé de nous intéresser au passé, parce qu’il nous inhibe dans la recherche du
plaisir."
In
Rod DREHER. Ouvrage cité. (Page 225.)
-
2. CONTREPOINT
DE Mgr FREPPEL.
-
"Était-ce
donc bien le vœu de la nation, en 1789, que la France déchirât, en un jour de
colère, sa glorieuse histoire pour se lancer dans le plus terrible des inconnus ?
Pas le moins du monde. Je viens de relire attentivement les cahiers dans lesquels
clergé, noblesse et tiers-état avaient déposé l’expression libre et sincère de
leurs vœux et de leurs sentiments ; car « il n’y eut jamais d’élections
plus libres que celles de 1789 ». (Opinion de Charles-Louis CHASSIN, élève
d’AULARD l’imbécile ; c’est un panégyriste enflammé de la Révolution et un défenseur
avéré des atrocités commises en Vendée par les Bleus ; cette opinion est exprimée
dans Les cahiers de Doléances et les
élections de Paris en 1789.) On n’y trouve rien de pareil. Tout le monde
est d’accord pour conserver les bases fondamentales de la société française :
le gouvernement monarchique, et l’hérédité de la couronne de mâle en mâle, l’inviolabilité
de la personne sacrée du roi, la religion catholique dominante, ayant seule le
culte publique dans le royaume, etc. Rien de tout cela n’est mis en question
dans aucun cahier, et le tiers ne se montre pas le moins enthousiaste lorsqu’il
s’agit de témoigner son attachement à la royauté. […]."
In
Mgr
FREPPEL. Évêque d’Angers.
La
Révolution française, à propos du centenaire de 1789.
A.
Roger et F. Chernovitz, Libraires Éditeurs, Paris, 1789. (Page 7.)
-
3. COMMENTAIRES
PERSONNELS.
-
Il
a fallu que je lise (un peu) TAINE pour avoir une idée du contenu des Cahiers
de doléances rédigés en vue des États-Généraux de 1789. Puis, la curiosité aidant,
je me suis intéressé à ces ouvrages de CHASSIN (que l’on peut télécharger
depuis BNF gallica). Ledit CHASSIN est, comme je l’ai dit plus haut, un jacobin
de la plus belle eau, qui partage les vues de l’imbécile AULARD, élu à la
Sorbonne, contre toute justice à la chaire d’histoire de la révolution contre
TAINE qui, lui, avait fait un travail d’historien, minutieux et probe. Il est
tout de même curieux que les conclusions des analyses partiales de CHASSIN ne
montrent à aucun moment l’idée que la France était en ébullition et que ces Cahiers
reflétaient une exaspération rentrée. Pourtant, si mes professeurs d’histoire
du Lycée Marcel Roby nous avaient bien parlé de ces Cahiers, aucun ne s’étaient
avisé de nous en donner le très consensuel et pragmatique contenu. Non !
La seule chose qu’ils avaient faite étaient de nous parler de la complexité
administrative, de l’enchevêtrement des territoires et des juridictions, de la
différence entre les pays d’État, jouissant de privilèges acceptés de tous, des
péages et des octrois, bref de tout ce qui ne marchait pas en France, et
aucunement de l’état de l’opinion publique reflété par ces Cahiers. C’est donc
à un hold-up de la mémoire dont nous sommes encore les témoins effarés, que se
livrent, aujourd’hui encore, les « professeurs d’histoire ».
Entendons-nous bien. Tout n’allait pas pour le mieux dans cette ancienne France.
Mais c’était la haute noblesse, la noblesse de cours qui donna le branle à la
Révolution. Tous ces ducs, ces marquis poudrés étaient francs-maçons et la
malheureuse princesse de LAMBALLE elle-même était grande-maîtresse d’une loge,
avant de finir comme on sait, dépecée, coupée et morceaux, après avoir été décapitée.
Ils avaient mis le peuple en mouvement au nom de la liberté, ces talons rouges. L’un des plus
actifs de ces idéologues fut le duc d’Orléans qui se para du nom de
Philippe-Égalité pour prouver qu'il était de tout coeur avec les Révolutionnaires ce qui, in fine, ne
lui permit pas de couper court à l’échafaud, si je puis me permettre ce mauvais
jeu de mots.
-
4. LIENS
UTILES.
-
De
notre chère Elvire !
On
doit se pincer pour être sûr qu’on ne rêve pas !
Les
oukases de Riton TINCQ. Lire absolument.
Il
est bon tout de même de se rappeler.
Je
suis un catholique atroce, monsieur MACRON.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire