dimanche 22 avril 2018

Samedi 21 avril 2018. Nouvelles du pari bénédictin. L'enseignement de Jésus : une science !


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Au lieu d’un château fort dressé au milieu des terres, pensons plutôt à l’armée des étoiles jetée dans le ciel.
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1. L’ENSEIGNEMENT DE JÉSUS, UNE SCIENCE.
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[…]. On présente très souvent l’enseignement évangélique comme s’il se réduisait à un vague moralisme, à un humanitarisme un peu sentimental, un peu efféminé. On estime que tout se résume dans le précepte : “Aime-vous les uns les autres…” Une philanthropie, en somme, mais moins efficace que la fraternité révolutionnaire. Un rêve un peu mièvre. Une religion pour les femmes et pour les faibles.
"Or, en méditant sur l’enseignement du dernier des prophètes d‘Israël, il nous a semblé qu’il contenait en fait une science, extrêmement riche et profonde. Non pas seulement, ni même d’abord une “morale” comme on l’entend aujourd’hui, mais une science authentique, et portant sur l’être, c’est-à-dire une ontologie. Bien plus encore, une science portant sur les conditions, sur les lois de la genèse de l’être inachevé qu’est l’homme. Une science qui nous découvre les lois et les conditions de la création d’une humanité encore inachevée, et en train de se faire, les lois normatives de l’anthropogenèse. Plus encore : les lois et les conditions pour l’humanité, de son achèvement ultime, c’est-à-dire de sa divinisation." [Texte intégral.]
In
Claude TRESMONTANT.
L’enseignement de Ieschoua de Nazareth.
Éditions du Seuil, Paris, 1970. (Page 7)
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CONTREPOINT DE SAINT THOMAS D’AQUIN SUR LA FIN DERNIÈRE.
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"De même, il est vrai que l’homme ne peut franchir le degré des anges en ce qui concerne la nature, de telle sorte qu’il leur devienne naturellement supérieur ; mais il peut les dépasser par l’opération de l’intellect, en ce qu’il conçoit l’existence, au-dessus des anges, d’un objet qui béatifie les hommes, objet dont la pleine possession fera son parfait bonheur."
Somme Théologique.
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3. COMMENTAIRE PERSONNEL.
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Il me semble que saint Thomas, en son langage de philosophe occidental, traduit philosophiquement, rationnellement et théologiquement ce que Claude TRESMONTANT dit de l’enseignement de Jésus, qui est une science, et une science qui conduit l’homme à la béatitude, c’est-à-dire, effectivement, à la divinisation. Il est intéressant de souligner que j'ai trouvé cette citation dans un livre intitulé L’héritage occidental, (Odile Jacob, Paris, 2002), recueil de textes divers qui puisent à toutes les sources de notre civilisation, depuis l’Ancien Testament jusqu’aux philosophes du XVIIIe siècle. Je ne suis pas certain que le choix des textes soit exempt d’un certain biais, mais la préface de l’ouvrage donnée par Jacques LE GOFF est une garantie de qualité, tout comme les auteurs de cette anthologie, Gérard CHALIAND et Sophie MOUSSET. J’aurai l’occasion de souvent faire appel à cet ouvrage.
Bornons-nous pour l’instant à retenir une chose essentielle : l’enseignement de Jésus est celui d’une science, c’est une science du bonheur et cette science nous a été transmise à travers les siècles et malgré les vicissitudes des guerres, des persécutions et de la sécularisation, essentiellement par les monastères bénédictins (mais aussi, plus tard, dominicains ou franciscains pour ne citer qu’eux).
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4. LIENS UTILES.
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Si cette information est vérifiée, oui, on peut parler de désastre.


Une excellente nouvelle. Et s’il pouvait quitter l’Europe, ce serait encore mieux.


Mensonge supplémentaire à propos des « armes chimiques prétendument utilisées en Syrie.


Soutenir les écoles du pari bénédictin.


Il y aurait donc des vies qui ne méritent pas d’être vécues ?




Monsieur Orban a raison.


Silence gêné des évêques, et pourtant l'évangile de ce dimanche était celui du Bon Pasteur..


Un entartage bien mérité !


(La réponse de COQUEREL est ridicule ; il paraît selon lui que cette action est du pur MAURRAS !)



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