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Au lieu d’un château
fort dressé au milieu des terres, pensons plutôt à l’armée des étoiles jetée dans le ciel.
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1. L’ENSEIGNEMENT
DE JÉSUS, UNE SCIENCE.
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[…]. On présente très souvent
l’enseignement évangélique comme s’il se réduisait à un vague moralisme, à un
humanitarisme un peu sentimental, un peu efféminé. On estime que tout se résume
dans le précepte : “Aime-vous les uns les autres…” Une philanthropie, en
somme, mais moins efficace que la fraternité révolutionnaire. Un rêve un peu mièvre.
Une religion pour les femmes et pour les faibles.
"Or, en méditant sur l’enseignement
du dernier des prophètes d‘Israël, il nous a semblé qu’il contenait en fait une
science, extrêmement riche et
profonde. Non pas seulement, ni même d’abord une “morale” comme on l’entend
aujourd’hui, mais une science authentique, et portant sur l’être, c’est-à-dire
une ontologie. Bien plus encore, une science portant sur les conditions, sur
les lois de la genèse de l’être inachevé qu’est l’homme. Une science qui nous
découvre les lois et les conditions de la création d’une humanité encore
inachevée, et en train de se faire, les lois normatives de l’anthropogenèse.
Plus encore : les lois et les conditions pour l’humanité, de son
achèvement ultime, c’est-à-dire de sa divinisation." [Texte intégral.]
In
Claude TRESMONTANT.
L’enseignement de Ieschoua de Nazareth.
Éditions du Seuil, Paris, 1970. (Page 7)
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CONTREPOINT DE SAINT THOMAS D’AQUIN SUR LA
FIN DERNIÈRE.
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"De
même, il est vrai que l’homme ne peut franchir le degré des anges en ce qui
concerne la nature, de telle sorte qu’il leur devienne naturellement supérieur ;
mais il peut les dépasser par l’opération de l’intellect, en ce qu’il conçoit l’existence,
au-dessus des anges, d’un objet qui béatifie les hommes, objet dont la pleine
possession fera son parfait bonheur."
Somme
Théologique.
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3. COMMENTAIRE
PERSONNEL.
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Il
me semble que saint Thomas, en son langage de philosophe occidental, traduit
philosophiquement, rationnellement et théologiquement ce que Claude TRESMONTANT
dit de l’enseignement de Jésus, qui est une science, et une science qui
conduit l’homme à la béatitude, c’est-à-dire, effectivement, à la divinisation.
Il est intéressant de souligner que j'ai trouvé cette citation dans un livre
intitulé L’héritage occidental, (Odile
Jacob, Paris, 2002), recueil de textes divers qui puisent à toutes les sources
de notre civilisation, depuis l’Ancien Testament jusqu’aux philosophes du
XVIIIe siècle. Je ne suis pas certain que le choix des textes soit exempt d’un
certain biais, mais la préface de l’ouvrage donnée par Jacques LE GOFF est une
garantie de qualité, tout comme les auteurs de cette anthologie, Gérard
CHALIAND et Sophie MOUSSET. J’aurai l’occasion de souvent faire appel à cet
ouvrage.
Bornons-nous
pour l’instant à retenir une chose essentielle : l’enseignement de Jésus
est celui d’une science, c’est une science du bonheur et cette science nous a
été transmise à travers les siècles et malgré les vicissitudes des guerres, des
persécutions et de la sécularisation, essentiellement par les monastères
bénédictins (mais aussi, plus tard, dominicains ou franciscains pour ne citer
qu’eux).
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4. LIENS
UTILES.
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Si
cette information est vérifiée, oui, on peut parler de désastre.
Une
excellente nouvelle. Et s’il pouvait quitter l’Europe, ce serait encore mieux.
Mensonge
supplémentaire à propos des « armes chimiques prétendument utilisées en
Syrie.
Soutenir
les écoles du pari bénédictin.
Il
y aurait donc des vies qui ne méritent pas d’être vécues ?
Monsieur
Orban a raison.
Silence gêné des évêques, et pourtant l'évangile de ce dimanche était celui du Bon Pasteur..
Un
entartage bien mérité !
(La réponse de COQUEREL est ridicule ; il paraît selon lui que cette action est du pur MAURRAS !)
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