vendredi 27 avril 2018

Vendredi 27 avril. Nouvelles du pari bénédictin. La conscience est au-dessus des lois injustes !

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 Au lieu d’un château fort dressé au milieu des terres, pensons plutôt à l’armée des étoiles jetée dans le ciel.
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1. LA CONSCIENCE, GUIDE SUPRÊME DE LA CONDUITE HUMAINE.
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"La conscience est le noyau le plus intime et secret de l’homme. C’est là qu’il se réfugie avec ses facultés spirituelles dans une solitude absolue : seul avec soi-même, ou plutôt seul avec Dieu, dont la voix se fait entendre à la conscience. C’est là qu’il se détermine pour le bien ou pour le mal ; c’est là qu’il choisit le chemin de la victoire ou celui de la défaite. Même s’il le voulait, l’homme ne réussirait pas à s’en débarrasser ; avec elle, soit qu’elle l’approuve soit qu’elle le condamne, elle parcourra tout le chemin de la vie, et avec elle encore, témoin véridique et incorruptible, il se présentera au jugement de Dieu."
Pie XII.
Message radiodiffusé du 23 mars 1952 (Documentation catholique N°1119 du 20 avril 1952.)
Publié en commentaire de l’Évangile de ce jour, par le site de L’Évangile au quotidien.
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2. CONTREPOINT DE VICTOR HUGO.
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Lorsque avec ses enfants vêtus de peaux de bêtes,
Echevelé, livide au milieu des tempêtes,
Caïn se fut enfui de devant Jéhovah,
Comme le soir tombait, l'homme sombre arriva
Au bas d'une montagne en une grande plaine ;
Sa femme fatiguée et ses fils hors d'haleine
Lui dirent : « Couchons-nous sur la terre, et dormons. »
Caïn, ne dormant pas, songeait au pied des monts.
Ayant levé la tête, au fond des cieux funèbres,
Il vit un oeil, tout grand ouvert dans les ténèbres,
Et qui le regardait dans l'ombre fixement.
« Je suis trop près », dit-il avec un tremblement.
Il réveilla ses fils dormant, sa femme lasse,
Et se remit à fuir sinistre dans l'espace.
Il marcha trente jours, il marcha trente nuits.
Il allait, muet, pâle et frémissant aux bruits,
Furtif, sans regarder derrière lui, sans trêve,
Sans repos, sans sommeil; il atteignit la grève
Des mers dans le pays qui fut depuis Assur.
« Arrêtons-nous, dit-il, car cet asile est sûr.
Restons-y. Nous avons du monde atteint les bornes. »
Et, comme il s'asseyait, il vit dans les cieux mornes
L'oeil à la même place au fond de l'horizon.
Alors il tressaillit en proie au noir frisson.
« Cachez-moi ! » cria-t-il; et, le doigt sur la bouche,
Tous ses fils regardaient trembler l'aïeul farouche.
Caïn dit à Jabel, père de ceux qui vont
Sous des tentes de poil dans le désert profond :
« Etends de ce côté la toile de la tente. »
Et l'on développa la muraille flottante ;
Et, quand on l'eut fixée avec des poids de plomb :
« Vous ne voyez plus rien ? » dit Tsilla, l'enfant blond,
La fille de ses Fils, douce comme l'aurore ;
Et Caïn répondit : « je vois cet oeil encore ! »
Jubal, père de ceux qui passent dans les bourgs
Soufflant dans des clairons et frappant des tambours,
Cria : « je saurai bien construire une barrière. »
Il fit un mur de bronze et mit Caïn derrière.
Et Caïn dit « Cet oeil me regarde toujours! »
Hénoch dit : « Il faut faire une enceinte de tours
Si terrible, que rien ne puisse approcher d'elle.
Bâtissons une ville avec sa citadelle,
Bâtissons une ville, et nous la fermerons. »
Alors Tubalcaïn, père des forgerons,
Construisit une ville énorme et surhumaine.
Pendant qu'il travaillait, ses frères, dans la plaine,
Chassaient les fils d'Enos et les enfants de Seth ;
Et l'on crevait les yeux à quiconque passait ;
Et, le soir, on lançait des flèches aux étoiles.
Le granit remplaça la tente aux murs de toiles,
On lia chaque bloc avec des noeuds de fer,
Et la ville semblait une ville d'enfer ;
L'ombre des tours faisait la nuit dans les campagnes ;
Ils donnèrent aux murs l'épaisseur des montagnes ;
Sur la porte on grava : « Défense à Dieu d'entrer. »
Quand ils eurent fini de clore et de murer,
On mit l'aïeul au centre en une tour de pierre ;
Et lui restait lugubre et hagard. « Ô mon père !
L'oeil a-t-il disparu ? » dit en tremblant Tsilla.
Et Caïn répondit : " Non, il est toujours là. »
Alors il dit: « je veux habiter sous la terre
Comme dans son sépulcre un homme solitaire ;
Rien ne me verra plus, je ne verrai plus rien. »
On fit donc une fosse, et Caïn dit « C'est bien ! »
Puis il descendit seul sous cette voûte sombre.
Quand il se fut assis sur sa chaise dans l'ombre
Et qu'on eut sur son front fermé le souterrain,
L'oeil était dans la tombe et regardait Caïn.

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3. COMMENTAIRES.
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Il se trouve donc des médecins, en France ou en Angleterre pour soustraire des enfants, qu’ils soient âgés ou encore petit bébé, à l’amour et à l’autorité de leurs parents. Des juges injustes, des médecins qui disent agir collégialement (comme à Reims), sans doute pour éviter d’avoir à rentrer dans l’intime de leur conscience, décident de tuer froidement des semblables en humanité. Je ne désire pas juger ces personnes, mais je condamne fermement leurs décisions ; ils auront à en rendre compte devant leur Créateur, comme le dit si bien Pie XII, dans ce message qui, de bout en bout, est à la fois d’une simplicité remarquable et d’une non moins remarquable profondeur.
Il n’est pas permis à l’homme de tuer son frère. Ni par la guillotine, ni par la pendaison, ni par la chaise électrique ou le poison, ni par l’avortement, ni par l’interruption volontaire de soins (il ne s’agit pas d’acharnement thérapeutique qui relève d’une autre problématique). C’est aussi simple que cela. Et la seule grande œuvre de feu le Président François MITTERRAND est certainement l’abolition de la peine de mort. Il serait injuste de ne pas lui attribuer le bénéfice de cette admirable (digne d’être admirée) décision.
C’est pourquoi, loi ou pas loi, la conscience est le seule guide qui vaille. Et l’objection de conscience est un droit inaliénable. La conscience est au-dessus des lois injustes.
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4. LIENS UTILES.
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Initiative à soutenir absolument dans la perspective du pari bénédictin.


Un endroit où l’on vit le pari bénédictin.

https://www.france-catholique.fr/La-Culpa-de-Felix-ou-un-gars-interessant.html?utm_campaign=Emailing+du+jeu.+26%2f04%2f2018+%C3%A0+15%3a02%3a30&utm_content=Soci%C3%A9t%C3%A9+de+Presse+France+Catholique&utm_medium=Emailing+via+Message+Business&utm_source=Message+Business&utm_term=Soci%C3%A9t%C3%A9+de+Presse+France+Catholique

Réflexion de J.-F. POISSON sur la condamnation à mort du petit Alfie.


Voilà ce que monsieur Alban KETELBUTERS ne peut pas comprendre.

Sa comparaison de l’antisémitisme avec La Manif Pour Tous témoigne d’une intolérance et d’un jugement a priori qui n’est pas digne d’un journaliste ou d’un penseur. Accumulation d’accusations, aucune justification de ses propres choix. Monsieur KETELBUTERS est un imbécile du type le plus pur, si bien décrit par BERNANOS. Il ne lui vient pas à l'idée que ceux qui ne pensent pas comme lui agissent selon leur conscience. Incidemment, puisqu'il attaque les catholiques, et rarement les protestants, je lui conseille de lire quelques pages antisémites de LUTHER... Il sera édifié. J'ajoute qu'il s'agit de LUTHER et non de nos frères luthériens. Il pourrait aussi se délecter de quelques bonne feuilles de VOLTAIRE. Inculte, intolérant, idéologue, aveugle, le prototype des "journalistes" insupportables.


Et une initiative qui ne l’est pas moins. (A lire absolument).





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