lundi 2 avril 2018

Lundi 2 avril 2018. Nouvelles du pari bénédictin. N'ayons pas peur, témoignons avec amour pour un monde enténébré !


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C’est le moment de sortir du sommeil.
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1. ROD PARLE DE LA FAMILLE.
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"Le sort de la religion est lié inextricablement à celui de la famille, et celui de la famille à celui de la communauté. Dans son livre How the West Really Lost God [Comment l’Occident a rompu avec Dieu], publié en 2013, Mary EBERSTADT décrit la religion comme un langage que l’on ne peut apprendre qu’en communauté, et d’abord en famille. Quand la famille et la communauté tombent en ruine, transmettre la religion de génération en génération se complique singulièrement. Il suffit qu’une génération échoue à transmettre la tradition pour que celle-ci disparaisse entièrement de la vie de famille et, par conséquent, de la vie d’une communauté. EBERSTADT appartient à une longue lignée de penseurs de la religion qui affirment que, sans une matérialisation de la vie à Dieu, il est presque impossible de Lui rester fidèle par la seule abstraction."
In
Rod DREHER. Ouvrage cité. (Page 184.)
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2. CONTREPOINT D’ARISTOTE : DE LA TEMPÉRANCE DANS LA FAMILLE.
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"Car il y a bien un terme, là comme dans les autres arts : aucun de ces arts, en effet, n’a d’instrument illimité, en nombre et en grandeur, et la richesse c’est un ensemble d’instruments utilisés par les chefs de famille et les hommes politiques.
"Qu’il y ait donc un art d’acquisition conforme à la nature pour les chefs de famille comme pour les hommes politiques, et pour quelle cause, c’est évident."
In
Les politiques. Livre 1. Chapitre 8.
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3. COMMENTAIRES PERSONNELS.
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Il y a donc plus de 2 300 ans, un génie de la philosophie osait parler de tempérance, de nature, de famille, de chef de famille. Reprenons. ARISTOTE explique que les richesses ne sont pas illimitées, qu’il existe un art de les acquérir qui tient compte de cette limitation, qu’il revient au chef de famille, le père, de prendre en compte ces limitations que nous impose la nature.
Comprenez-vous pourquoi ceux qui s’acharnent contre les chrétiens, en particulier les catholiques, s’attaquent d’abord à la famille, en favorisant la rupture du lien conjugal par toutes sortes d’astuces juridiques, en s’attaquant à la sexuation, en défendant l’homosexualité comme une forme de sexualité conforme à la nature, en promouvant le mariage entre personnes de même sexe, sans pour autant défendre le mariage qu’ils appellent "traditionnel". Ils ne sont ni dans la raison, ni dans la foi, mais dans la puissance et la volonté de contraindre les hommes à leur vision hégémonique.
Nous n’avons rien à  faire avec ces gens. Qu’ils fassent à leur guise. Ils arriveront à détruire l’admirable édifice de la culture occidentale ; ils n’arriveront pas à vaincre notre espérance. Plus que jamais rentrons dans le pari bénédictin. Qu'ils persistent dans leur persécution molle ; ils ne viendront pas à bout de notre espérance. 
Je vous invite à lire les déplorations d’un imbécile médiatique, si bien décrit par BERNANOS, celles de monsieur Henri TINCQ. Mais monsieur Henri TINCQ mourra bien avant que ne disparaissent les petites cellules bénédictines qui recueilleront en leur sein le miel de l’antiques culture judéo-chrétienne et gréco-latine que le susdit Henri qualifie de droite, d’ultra-droite, bref de tendance fasciste.
Je vous ferai part bientôt de quelques initiatives utiles pour inscrire dans la vie de nos paroisses, de nos familles, de nos groupes de sociabilité, le choix irrévocable du pari bénédictin. Il ne s’agit pas de faire de petites sectes bien étanches, bien isolées d’une culture enténébrée, bien au contraire, mais de donner au monde avec amour le témoignage existentiel de la foi.
Christos anesti !
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4. LIENS UTILES.
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Un bon signe.




Pour vous les jeunes gens qui avez passé quelques jours à TRIORS.


Témoignage intéressant.



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